Coincé ici et en

Break poussa un énième soupir. Il avait bien entendu FALLU que le dossier dont il avait absolument besoin soit ici, dans un endroit dont il gardait peu de bon souvenirs, en particulier à propos d'une certaine personne... Bien sûr, il aurait pu demander à Gilbert de s'en occuper, mais ce dernier était partit en mission avec Oz et Alice. Le pire, c'est que c'était lui qui l'avait envoyé là-bas. Et Break devait se renseigner maintenant. Comme quoi, le hasard n'avait pas épuisé son stock de mauvais tours...

Toujours est-il que personne ne semblait l'avoir vu, ce maudit dossier ! Il avait quasiment interrogé la moitié du personnel du manoir, et pas un des domestiques ne semblait en mesure de l'aider. Il descendit l'escalier, quittant une pièce encombrée de documents et occupée par un petit homme qui s'était excusé en disant qu'il n'avait pas le dossier. Il lui avait conseillé de se rendre dans la pièce " au fond à gauche du couloir, vous ne pouvez pas vous tromper. " Ben voyons. Le seul problème était que Break s'était déjà rendu là-bas...

*Je ferais peut être mieux de laisser tomber*, pensa-t-il, découragé.

Il aurait aimé demander son avis à Emily, histoire de se sentir moins seul (parce que là, il se sentait, très, très seul), mais il avait préféré laisser la petite poupée au manoir Rainsworth, estimant qu'il n'était guère nécéssaire de l'emmener chez un découpeur de peluches...

Il était d'ailleurs soulagé de ne pas encore être tombé sur ce sale...
Aïlle.

Vincent Nightray

Vraiment… Quelle journée ennuyeuse comme toujours. De toute façon tout se ressemblait ici, il se levait, découpé des peluches, faisait sa toilette, mettait son nez dans quelques affaires qui pourraient être mise dans la catégorie « croustillantes » ensuite qu’est ce qu’il avait fait d’autre ? Il avait prit son déjeuner, puis était retourné dans sa chambre, où il passa son ennuie sur de pauvres peluches ressemblant étrangement à de petits lapin. Vraiment aujourd’hui n’était pas une bonne journée.

Se fut donc vers… Quinze heures qu’il se décida à sortir de sa chambre à coucher pour se balader dans le manoir des Nightray. S’était particulièrement calme aujourd’hui. Il repensa pourtant à une chose essentielle… Il devait recevoir la visite d’un hôte assez intéressant. Quelqu’un qui le mettait pourtant sur les nerfs dès qu’il croisait son regard, mais il aimait tellement le faire tourner en bourrique et le manipuler en plus. Finalement, ce jour n’allait pas être si banal que cela. Il ne restait plus qu’à rencontrer cette personne, qui tout en passant était affreusement en retard.

Quelle fut sa joie quand il rencontra enfin la personne qui occupée ses pensée sur la minute. Oh mais tout cela devenait de plus en plus intriguant. Il voulait maintenant savoir le pourquoi véritable de sa visite et ne manquerait pas de lui faire comprendre.

-Tien mais qui voilà ? Cela m’étonne beaucoup que ce cher serviteur de la famille Rainsworth ait fait le chemin jusqu’ici. Et que me vaut ta visite ?

Comme toujours le jeune Nightray avait prononcé sa phrase avec un sourire qui se faisait des plus moqueurs. Après tout, tout était bon pour faire sortir de ses limites ce fichu clown. Bien qu’il aimait l’enquiquinait. Il se demandait pourquoi se fou était venu lui-même plutôt que d’envoyer le Bezarius, voir même son frère adoré. Il aurait tellement voulu revoir Gilbert. Pourtant, il allait se contenter de ce qu’il avait en face de lui.

[C'est donc mon tout premier poste en jouant Vincent-sama... Je suis désolée si il est assez mal joué., Mais passer de Michiyo, Oz à Vincent c'est pas du gâteau. En tout cas dis moi si il ne te conviens pas. ]

Evidement, il s'était fait des illusions. Comme si il pouvait ne pas le croiser en venant ici. Voilà pourquoi il s'arrangeait toujours pour que quelqun s'occupe de tout ce qui concernait les Nightray, lui évitant ainsi de mettre les pieds dans leur manoir. Sauf aujourd'hui. Et voilà ce rat d'égout qui arrivait, un petit sourire irritant aux lèvres.

-Tiens, mais qui voilà ? Cela m’étonne beaucoup que ce cher serviteur de la famille Rainsworth ait fait le chemin jusqu’ici. Et que me vaut ta visite ?

Break eu la désagréable sensation que Vincent n'était pas réellement surpris. Il retint une réplique cinglante, s'appliqua à cacher son dégout et se força à éxecuter un sourire parfaitement hypocrite.

*Du calme.* pensa-t-il. *Tu te renseigne, et si ce crétin ne te donne pas ce fichu dossier, tant pis, tu fiche le camp.*

Rien de plus simple, n'est ce pas ? Il prit donc un ton affable, tout en espérant que le blond lui ficherait la paix un fois pour toutes. On peu toujours rêver un peu non ?

- Ce n'est rien de bien important, fit le chapelier. C'est juste que... Il se trouve que vous avez en votre possesion un dossier concernant une affaire récente. Je m'y interresse et j'aurais voulu consulter ce document.

Il avait bien sûr mentit sur l'importance de l'affaire, et à moins que Vincent ne soit un parfait idiot, il le saurait tout de suite. Jamais il ne se serait déplacé si tout cela n'avais pas été capital pour atteindre son objectif. Et il savait que celui de son vis à vis serait de lui mettre des bâtons dans les roues. Pour être tout à fait honnête avec lui même, il n'avait que peu d'espoir en ce qui concernait la réponse du Nightray... Et ses propres capacités à rester poli très longtemps.

[ pour l'instant, cela me semble très bien. Moi aussi, au début, j'avais peur de ne pas bien jouer Break ^^]

Le jeune blond regardait son interlocuteur avec toujours cette mine moqueuse sur le visage. Vraiment il allait peut-être s’amuser avec ce clown dans sa propre demeure. Pourtant, quand il regarder Break ; il avait l’impression que celui-ci se tenait sur ses gardes. Vraiment, comme ci Vincent allait tout de suite lui faire un mauvais coup. S’était bien mal le trouver franchement. Il allait tout simplement s’amuser un peu avant et trouver doucement mais surement le mauvais coup à lui faire. S’était vraiment le prendre pour un amateur sur le moment. Il allait s’amuser et faire tourner en bourrique ce foutu chapelier.

Et tout cela commençait rapidement, après tout juste après sa petite réplique, il put remarquer que le chapelier se retenait de dire quelque chose. C’était de plus en plus facile de mettre sur les nerfs ce serviteur. Et Vincent devait bien avouer que ce petit jeu n’était plus si amusant si Break lâchait trop facilement.

Pourtant, il écouta sans broncher ce qu’allait dire l’autre personne. Le visage de Vincent ne montrait aucuns sentiments. Pourtant, il savait pertinemment que le clown était en train de lui mentir. Si ce dossier était si peu important qu’il voulait bien le dire. Il ne serait pas venu lui-même le cherchait et aurai envoyé un de ses petits pions à sa place.

-C’est étonnant de votre part Monsieur le Chapelier de vous voir vous déplacer jusqu’à chez moi pour un petit dossier ? Il n’y avait aucuns petits pions pour venir à votre place ?

Il savait très bien la réponse de l’autre personne. Après tout le dossier dont il devait parler devait être très important et il allait jouer là dessus pour le pousser au bout de ses limites. Même si il sait que ce petit jeu pouvait durer plusieurs heures.

Rien qu'à regarder le sourire narquois du blond, Break sut qu'il pouvait dire adieu à ses rêves de tranquilité. Comme à son habitude, Vincent chercherait sans doute à jouer avec lui pendant un certain temps, cherchant à le faire sortir de ses gonds. Et l'albinos n'avait aucune envie d'offrir ce plaisir à ce sale rat. Le visage du Nightray n'exprimait pour le moment pas la moindre expression. Il prit enfin la parole.

- C’est étonnant de votre part, Monsieur le Chapelier de vous voir vous déplacer jusqu’à chez moi pour un petit dossier ? Il n’y avait aucuns petits pions pour venir à votre place ?

- C'est que j'ai préféré m'en occuper pour cette fois. Tout le monde était très occupé, et j'aimerais avoir cette information le plus vite possible.

Il avait répondu avec l'un de ses insuportables petits sourires qui énervait le monde entier (mais qui restait généralement sans effet sur Vincent, à moins que ce dernier ne soit lui même sur les nerfs.) Normalement, personne n'aurait pu dicserner la haine implacable qu'il vouait au rat qui se trouvait en face de lui. Mais bien sûr, celui çi savait parfaitement que le chapelier le détestait, et il en jouait sans arrêt.

* Tu ne me fera pas craquer si facilement, sale ordure. Il faudra que tu aille beaucoup plus loin que ça pour ça. Et je compte bien faire en sorte de partir avant. *

Mais non, pas tout de suite. Il avait peut-être une chance de récupérer le dossier sans sauter à la gorge de son interlocuteur. Ou pas.

- Mais vous ne m'avez pas répondu, Nightray. Dit il en essayant de faire preuve de patience. Puis avoir ce dossier, ou non ?

Vincent se demandait bien lequel des deux craquerait le premier. Break par le manque de patience et sa haine bien connu contre lui. Oui lui-même avec sa haine contre Break et son sourire de clown débile. Pourtant, il savait pertinemment qu’avec leurs caractères respectifs dans le meilleur des cas ce ne serai que de banales disputes verbales. Alors que dans le pire des cas, ils en viendraient certainement aux mains. Vraiment, ces deux là ne s’aimait pas du tout et tout le monde le savait autours d’eux. C’est pourquoi on évitait qu’ils se rencontrent trop souvent.

Le blond ne disait rien de plus, il se contentait d’écouter les paroles du Chapelier, de répondre tout en contournant le sujet principal. Si il le voulait ce petit dossier, il allait d’abord devoir faire preuve d’un bon self control, parce que le jeune Nightray allait tout faire pour le pousser à bout. Pour le moment faire celui qui n’entendait pas la question principal et toujours changer de sujet. Puis après il verrait bien comment cela allait se passer.

-Monsieur Le Chapelier se moquerait-il de moi ? Personne dans Pandora pour venir chercher un malheureux petit dossier ? C’est tout de même étonnant.

Faire le sourd finalement n’était pas si difficile que ça. Il fallait juste toujours trouver quelque chose à dire, même la phrase la plus débile qu’il puisse être. Le principal était de faire tourner Break en bourrique. Même si il devait avouer que la personne en face de lui savait très bien faire perdre patience aux autres gens. Sur le jeu de la manipulation ils étaient tout de même deux ennemis très coriaces. C’était le moment de voir lequel des deux allait y arriver.

-Vous êtes bien impatient Monsieur Le Chapelier.

Vincent venait de finir sa phrase avec un petit rictus au coin des lèvres. Le temps, le temps était maintenant la chose sur quoi il fallait jouer.

- Monsieur Le Chapelier se moquerait-il de moi ? Personne dans Pandora pour venir chercher un malheureux petit dossier ? C’est tout de même étonnant.

Break pinça les lèvres, agacé. La tactique du blond était facile à comprendre ; il allait tourner autour du pot, lui faisant perdre le plus de temps possible en contournant ses questions afin de lui faire perdre son sang froid. L'albinos sentit sa résolution première (qui était d'essayer de partir le plus vite possible) voler en éclat. Puisque ce rat d'égout le voulait, il jouerait le jeu. Et il ne repartirait qu'avec le dossier. Peu importe le temps qu'il faudrait pour cela.

- Je n'ai pas réelement cherché, dans le fond, cela m'aura permis de me promener un peu...

Excuse non valable, (Break était tout à fait capable de harceler quelqun pendant des heures pour arriver à ses fins), mais ça n'avait absolument aucune importance. Le principal était d'avoir répondu. Et avec le sourire, c'était très important, car c'était la meilleure arme dont il disposait contre son adversaire.

- Vous êtes bien impatient Monsieur Le Chapelier.

- Ah, mes excuses, je me suis simplement permis de ramener notre conversation au sujet initial, dit il avec un air innocent.

Bien évidement, ce ne serait pas aussi facile que cela, mais maintenant que Break avait décidé de jouer lui aussi, il avait à son tour la possibilité de répliquer ce qui lui passait par la tête sans craindre que la conversation ne s'allonge trop. Cela ne signifiait pas qu'il n'avait plus envie d'égorger son interlocuteur, mais simplement que lui aussi allait s'adoner à son sport favori, mettre les nerfs des autres à vif ! Face à un autre champion, la partie riquait de se révéler plus qu'interressante...

Le chapelier décida qu'il était temps de tenter une autre méthode.

- Bien entendu, sussura-t-il, si vous ne l'avez pas sous la main, je peux tout aussi bien m'en aller... Je m'en voudrait de vous faire perdre davantage de temps...

[Tout d’abord je tiens à m’excuser du temps de réponse important tout de même. Pendant mes vacances je n’ai pas vraiment été là. Et de plus je suis de retour à l’internat donc… =/ Sans compter le OS que voulait Ayumi depuis perpette la galette. M’enfin je vais essayer de me rattraper.]

Le jeune Nightray savait pertinemment que la partie était loin d’être gagnée et qu’il s’attardait sur un sentier assez dangereux tout de même. Le blond savait très bien que ce clown était doué dans l’art de manipuler les gens et de jouer avec sans retenu. Cela allait être un bon défis où seulement savoir jouer avec les nerfs et le mental de l’autre sera utile. La force ne servirait à rien, car Vincent savait pertinemment que face au Chapelier, il allait perdre.

Maintenant seuls leurs mots allaient les aider. Il fallait qu’il voit jusqu’à où il arriverait à jouer et verrait ce qu’il allait se passer après tout ça. Mais le Nightray devait bien avouer que les seules fois où il se trouvait en compagnie du clown, ils jouaient toujours au même jeu et cela devenait lassant au fil du temps.

En attendant, il écoutait chaque parole du Chapelier sans dire un mot, tout en réfléchissant bien-sûr aux paroles qu’il allait dire dans les minutes suivantes. Pourtant, il ne put retenir un fin sourire. Depuis quand Break ne s’amusait pas à donner à n’importe qui ses corvées les plus pénibles ? Quand il ne voyait pas Liam, il avait la chance de voir son frère. Alors pourquoi aujourd’hui tomber sur Xerxes qui avait décidé de se dégourdir les jambes. Non Vincent avait envie de crier au mensonge.

-Oh ? Monsieur Le Chapelier avait besoin de faire un peu de sport si je comprends bien ? Moi qui croyais voir mon frère. Je suis déçu.

Le blondin avait mit une touche d’ironie dans tout ce qu’il venait de dire. Il savait très bien que le Chapelier allait certainement tiquer à tout ça et ne pas laisser passer le petit sous entendu comme quoi sa visite était assez déplaisante à ses yeux.

De nouveau il écouta son interlocuteur. Certainement qu’il n’avait pas ce dossier sous la main, il ne savait même pas de quoi il parlait. Mais pourtant, il allait le faire tourner en bourrique le plus longtemps possible. Avant peut-être de lui avouer qu’il n’a vraiment pas ce dossier et qu’il devrait demander à quelqu’un d’autre.

-Monsieur Le Chapelier, ce dossier est donc si important ? J’ai comme l’impression que vous n’aimez pas ma compagnie et que vous avez en tête d’écourter notre conversation. Vous me rendez bien triste Monsieur Le Chapelier.

Vraiment il aimait l’appeler comme cela, mais il n’avait pas de raisons valables. Pourtant, il allait le chercher, le chercher jusqu’au bout. Il n’aimait pas voir ce sourire sur cette face de rats. Non il voulait le voir perdre ses moyens pour le poignarder plus facilement dans le dos après.

Bien entendu, le Nightray n'allait pas laisser passer l'explication peu convaicante de l'albinos aussi facilement...

- Oh ? Monsieur Le Chapelier avait besoin de faire un peu de sport si je comprends bien ? Moi qui croyais voir mon frère. Je suis déçu.

- Vous m'en voyez désolé. J'ai malheureusement demandé un petit service à votre frère qu'il à accepté de me rendre (uniquement parce que Oz s'y rendait lui aussi, mais Break ne jugea pas utile de le préciser) et qui risque de le tenir occupé un petit moment. (Une bonne semaine, pour être exact, ce n'était pas un petit travail.) Je suis également désolé de constater que je dérange.Ajouta-t-il avec un petit sourire sarcastique.

Et hop, sourire hypocrite, c'est gratuit, la maison offre. La politesse glaciale qu'ils employaient tout deux faisaient casiment baisser la température de la pièce. Pour un peu, ils y passeraient la nuit, le jeu pouvait durer des heures. Après la dernière tirade de Break, Vincent répondit, de ce ton si agaçant :

-Monsieur Le Chapelier, ce dossier est donc si important ? J’ai comme l’impression que vous n’aimez pas ma compagnie et que vous avez en tête d’écourter notre conversation. Vous me rendez bien triste Monsieur Le Chapelier.

*Bien vu, mon grand. Monsieur le Chapelier n'est pas venu se faire démonter les nerfs par un rat d'égout prétentieux, il est venu récupérer un document dont il a tellement besoin qu'il s'est déplacé.*

Mais il ne pouvait pas répondre cela, évidement. De toutes façons, Vincent restait son supérieur hiérarchique, il ne devait pas oublier cela. Il fit donc un effort pour oublier l'irritant surnom que le blond s'obstinait à lui donner et pour ce persuader que, non, décidément, sauter à la gorge de ce rat en l'innondant d'injure était une idée certes tentante, mais néanmoins déconseillée.

- Vous interpretez fort mal mes intentions, mentit-il. Simplement, ces informations me tiennent réellement à coeur, et je ne peux me permettre de perdre trop de temps...

*Surtout avec toi*, se retint-il d'ajouter. Certaines choses ne sont pas à dire, même à l'une des personnes les plus désagréables de la surface de cette planète.

Pourtant, sur le point de l'importance de l'affaire, il ne mentait pas. Il y avait là des renseignements qui l'aideraient très certainement à atteinre son objectif... Il fallait qu'il mette la main dessus, et vite !

A force de vouloir jouer avec ce gentil petit soldat de la famille Rainsworth, le blond en oublia presque les bonnes manières que lui avaient apprit les Nightray. Il invita donc d’un geste de la main l’albinos à s’asseoir en abordant toujours un petit sourire en coin. On pouvait remarquer que Vincent avait déjà pris place sur l’un des sièges croisant tout en passant les jambes. Il attendait seulement que son invité daigne prendre place à son tour pour que la conversation prenne un meilleur tournant avec extrêmement de chance. Ce qui bien-sûr n’arrivera jamais, connaissait les deux participants.

Le blond écoutait toujours les paroles du serviteur sans même essayer de le couper. Pour une fois que Vincent pouvait être un minimum agréable. Pourtant, pendant qu’il jouait avec une pièce d’échiquier, quelque chose dans les paroles attira son attention. « J’ai demandé un petit service à votre frère. » Cette fois ci, il ne put s’empêcher de prendre partie.

- Vous savez Mr Le Chapelier, j’ai comme l’impression que vous vous servez de mon frère comme d’une pièce de jeu. Et je dois avouer que, savoir cela m’enchante guère. Comme vous devez le deviner.

Il serra en même temps assez fortement la pièce du jeu dans sa main. Vraiment c’était l’une des choses que n’aimaient pas Vincent. Que l’on se serve de son frère comme cela. Gilbert qui était beaucoup trop gentil et qui ne savait vraiment pas dire non. Beaucoup mais beaucoup trop naïf.

-Monsieur Le Chapelier veut-il jouer un à jeu ? Savoir lequel de nous deux est le meilleur en ce qui s’agit de manipuler les autres. Déplacer des pions dans un jeu ne vous intéresse pas ? Après peut-être que vous obtiendrez ce que vous êtes venu chercher.

Encore une mauvaise idée sortant de la tête de notre petit psychopathe. Franchement, il allait tout faire pour enquiquiner son monde. Première chose. Faire durer cette conversation le plus de temps possible. Juste pour le plaisir de faire lâcher les nerfs de Break.

-Alors ? On joue ou pas ?

Cette dernière phrase était dîtes sur le ton du défi. Ils allaient jouer et cela pour le grand plaisir du Nightray.

Tandis que Break lui parlait, Vincent, s'était assis sur l'un des sièges en croisant ses jambes. D'un signe de la main, le blond l'invita à en faire autant. Le chapelier s'exécuta, se laissant tomber sur un siège avant de poursuivre. Le Nightray le laissa parler sans interuption. Il ne put tout de même s'empêcher de tiquer quand l'albinos évoqua le service demandé à son frère.

- Vous savez Mr Le Chapelier, j’ai comme l’impression que vous vous servez de mon frère comme d’une pièce de jeu. Et je dois avouer que, savoir cela m’enchante guère. Comme vous devez le deviner.

Le chapelier sourit, satisfait de constater que sa petite pique avait atteint son but. Vincent devenait souvent très irritable, lorsqu'il s'agissait de son grand frère chéri. Une autre raison pour Break d'apprecier le travail de Gilbert.

- Le mot pièce de jeu me semble bien exagéré. De plus, la mission concernant d'assez près le jeune Oz Bezarius, Gilbert n'a fait aucune difficulté pour accepter.

Vincent décida qu'il était temps de changer de sujet, peut-être pour oublier la facilité avec laquelle son agaçant interlocuteur manipulait son frère.

-Monsieur Le Chapelier veut-il jouer un à jeu ? Savoir lequel de nous deux est le meilleur en ce qui s’agit de manipuler les autres. Déplacer des pions dans un jeu ne vous intéresse pas ? Après peut-être que vous obtiendrez ce que vous êtes venu chercher.

Ce fut au tour de Break de froncer les sourcil. Que pouvait bien manigancer cette espèce de psycophate ? Break serra les poings. Il n'était pas dupe une seule seconde quand à ce marché. Vincent Nightray ne tient jamais ses promesses, il l'avait apprit à ses dépends. Mais pouvait-il seulement refuser ?

- Alors ? Défia le blond. On joue ou pas ?

Ce n'était même pas une vraie question. Que Break le veuille ou non, il joueraient.

- Et c'est moi qui suis impatient, ironisa son vis-à-vis. Dans ce cas, pourquoi pas ? Mais pas trop longtemps.

Un nouveau jeu començait, et, cette fois encore, tout ne serait que manipulation.

Le jeune Nightray regardait droit dans les yeux son interlocuteur. Celui-ci avait eu comme dans la victoire dans les yeux quand Vincent avait relevé pour l’histoire de son grand frère. Certes le Chapelier frappé tout de même assez fort sur le moment et le Nightray devait avouer qu’il n’avait pas du tout aimé cela. Jouer ainsi sur son frère était la chose qu’il fallait faire pour lui faire perdre patience. Mais il n’allait pas s’énerver. Oh non, ce serait laisser la partie se terminer trop facilement. Non il fallait qu’il garde son self contrôle. Il savait très bien que lui aussi avait un atout dans sa manche. La petite Sharon était la pièce principale de son jeu sur le moment.

Il laissa le serviteur parler juste après sa phrase. Il devait avant tout l’écouter pour analyser ce qu’il allait dire et ensuite tourner tout cela à sa façon. Il fallait qu’il prenne le dessus. Doucement ou rapidement. Mais prendre son temps, ce n’était pas trop mal non plus n’est ce pas ?

« Justement Monsieur Le Chapelier. Vous jouez de lui sur le fait qu’il accepte beaucoup trop rapidement quand il s’agit du Bezarius. Mais sachez que je surveille mon frère de près ou de loin et je n’aime pas vraiment votre petit jeu. »

Il le fixait bien dans les yeux. Non il n’allait pas continuer longtemps à jouer avec son grand frère comme cela. C’était sûr et certain. Sinon avec un ou de verres dans le nez. Juste pour avoir la chance de dire « je n’étais pas tout à fait moi-même » Il lui sauterait à la gorge et jouerait le rôle de l’éventreur humain. Oui c’est une bonne idée à garder cela.

« Monsieur Le Chapelier ne semble pas comprendre de quoi je veux parler. Du seul jeu où deux personnes peuvent manipuler leurs pions sans qu’il n’y ait de plaintes. La Tour, La Reine & Le Roi ne diront jamais rien. L’enjeu sera le dossier bien-sûr. Si vous faîtes tomber mon Roi je vous le donnerai volontiers. Dans le sens contraire. Mon frère cessera d’être votre Pion. »

Il fallait s’en douter que Vincent défendrai son frère là dedans. Mais il savait qu’en cours de route la mise changerait certainement. Il allait découvrir l’ampleur de ce dossier et monterai les enchères. En échange de la « liberté » de son frère il viendrait à demander ce que le serviteur sait sur l’Abyss et la tragédie de Sabrie. Il était vraiment machiavélique ce Nightray.

« J’admire votre sens de l’ironie. Xerxes »

Il était à souligner que non, pour une fois, il ne lui avait pas donné ce surnom irritable de chapelier.

Break observa, ravi, que le Nightray était toujours aussi sensible au sujet de son frère aîné. Se servir de la relation que Gilbert entretenait avec Oz était d'autant plus judicieux que, non seulement cela l'aidait à se justifier, mais en plus, cette situation semblait énerver de plus belle le blond. Peut-être après tout était-il jaloux du jeune Bezarius qui bénéficiait bien plus de l'attention de l'aîné des Nightray que Vincent lui même... Si sa téhorie s'avérait juste, cela pourrait devenir très intéressant... Il décida de garder cela en réserve. La soirée risquait fort d'être longue et l'albinos jugea prudent de ne pas épuiser toutes ses batteries d'un coup.

- Monsieur Le Chapelier ne semble pas comprendre de quoi je veux parler. Du seul jeu où deux personnes peuvent manipuler leurs pions sans qu’il n’y ait de plaintes. La Tour, La Reine & Le Roi ne diront jamais rien. L’enjeu sera le dossier bien-sûr. Si vous faîtes tomber mon Roi je vous le donnerai volontiers. Dans le sens contraire. Mon frère cessera d’être votre pion.

Xerxes soupira :

- Justement ! Si seulement tout était aussi facile que dans un jeu ! Malheureusement, les gens sont tellement imprévisibles... Sans compter ceux qui ne respectent pas les règles, ajouta-t-il en fixant l'autre du regard. Enfin, certaines personnes restent tout de même assez simples à utiliser, fit-il avec malice.

Inutile de préciser de qui il parlait... Entre temps, Break avait réfléchit rapidement à la proposition de son interlocuteur. A première vue, il n'y vait rien de surprenant à ce qu'il ne mette son frère en question, mais en y songeant, le Chapelier pouvait à tout moment utiliser Oz et par conséquent le serviteur de celui-ci. Vincent était loin d'être un parfait imbécile, il y avait obligatoirement pensé. Comment aurait-il pu lisser passer ça ? Non, le Nightray avait forcément autre chose en tête. Dieu seul savait ce que l'esprit tortueux de de ce psycophate avait pu mettre en place.

L'interessé répondit à la dernière rearque de Break avec froideur.

- J’admire votre sens de l’ironie, Xerxes.

Changement dans la façon d'appeler son vis à vis. Devait il y voir un nouveau tournant dans la soirée ?

- Moi de même, répondit l'albinos avec un large sourire. Je crois que je vais vous laisser la main. Après tout, n'êtes vous pas le maître du jeu ?

Quel agaçant personnage, n'est-ce pas ?

[ Pardon, je suis pas en avance. >< Et en plus c'est pas énorme. Je suis vraiment désolée... ><'''''''''''''''''''''''']

Vincent se rendit rapidement compte qu’il perdait peu à peu son self contrôle. Il ne devait pas s’énerver, ce serait donner trop grande satisfaction à ce fichu larbin de la famille Rainsworth , non il fallait qu’il se calme. Certes, il aimait du fond du cœur son grand frère, d’un amour fraternel sans limites. Personne ne pouvant les concurrencer.

Pourtant, même si le blond avait une force mentale assez importante, son grand frère n’en avait pas autant. Le manipuler était tellement facile et cela il ne le supporter pas. Et dans le meilleur des cas, lui seul pouvait manipuler Gilbert, lui seul avait ce droit. C’était son frère et non la petite Marionnette de ce Chapelier. Pourtant le Nightray savait très bien qu’il avait montré son point faible et que maintenant il devait combler ce trou énorme… De part la manipulation de personne, pour jouer le même jeu. Ou de faire tomber cette barrière mentale que Break entretient très bien. Dans les deux cas, il lui fallait réfléchir.

Pourtant, la première tirade, le fit presque sortir de ses gonds, que l’on s’attaque à sa personne ne lui faisait rien du tout. Mais encore une fois, il parlait de son frère. Non non, il fallait qu’il résiste. Surtout continuer ce petit jeu longtemps.

« Dans tous les cas, respecter les règles du jeu n’est pas forcement marrant. Il faut parfois corser les choses. Sinon tout serait d’un ennui mortel. Vous, moi, le monde entier. La vie n’est qu’un grand jeu, dont j’aime tirer les ficelles. Pour la simplicité, j’avoue que quelques personnes tombent souvent dans les filets. Par exemple, les femmes, qu’elle soit comtesse ou duchesse, il suffit de savoir leur parler. »

Il ne voulait citer aucuns noms pour l’instant, mais il savait très bien qu’il pourrait avoir la maîtresse de ce petit chien chien, n’importe quand, il allait d’abord être doux et gentil, lui faire croire qu’il est une bonne personne, et ensuite la poignarder au sens propre ou figurer. Cela était encore une fois une idée à retenir. Il voulait jouer avec Gil, il allait s’amuser avec Sharon.

Dans l’esprit de Vincent tout était enfin clair. Il allait obtenir tout ce qu’il voulait sans pour autant utiliser la force. Si il venait à gagner contre Xerxes, personne n’oserait défier le Nightray, s’en prendre à son frère et tant d’autre chose. Mais la tâche était rude, il allait lui falloir du courage et de la concentration.

« On reconnait bien votre courtoisie, Break Xerxes, je commence donc. »

Vincent, déplaça sa première pièce sur l’échiquier noir et blanc. Le jeu allait enfin commencer ; pour le bonheur et le malheur des deux. Le temps promettait d’être très long ainsi que le silence pesant.

- Dans tous les cas, respecter les règles du jeu n’est pas forcement marrant. Il faut parfois corser les choses. Sinon tout serait d’un ennui mortel. Vous, moi, le monde entier. La vie n’est qu’un grand jeu, dont j’aime tirer les ficelles.

Break haussa les épaules, agacé par la puérilité de la réponse du Nightray. Le blond semblait considérer le monde comme un théâtre de marionettes à la merci de ses ciseaux, et il ne pouvait s'empêcher de se dire que Vincent avait toute l'étoffe dun psychophate, mais pourtant infantile et insouciant, comme si le sort des pions utilisés n'avait pas d'importance.

- Pour la simplicité, j’avoue que quelques personnes tombent souvent dans les filets. Par exemple, les femmes, qu’elle soit comtesse ou duchesse, il suffit de savoir leur parler.

L'albinos tressaillit. L'allusion était parfaitement claire ; le Nightray se moquait presque ouvertement de sa maîtresse. Il serra les points. Si jamais ce rat tentait même de s'en approcher... Car, si lui utilisait Gil, au moins, il avait ses limites, et il n'était pas sûr que Vincent avait jugé utile de s'en imposer... Alors, si la jeune fille tombait entre ses griffes, que pourrait-il se passer ?

Mais le Nightray était décidé à commencer le jeu dès maintenant.

- On reconnait bien votre courtoisie, Break Xerxes, je commence donc.

Puis, il effectua le premier coup de ce qui promettait être une interminable partie... Attentif, il observa le plateau de jeu. Il se débrouillait assez bien aux échecs, mais son adversaire était redoutable... A son tour, il déplaca une piece. La partie commençait.

[Je tiens tout d’abord à m’excuser pour le temps de réponse important, mais je n’étais jamais chez moi. Ou alors la piscine devenait ma nouvelle maison ( : … Maintenant qu’il pleut j’essai de te répondre… Alors désolée si ça devient nul, du moins pour ce poste. Mais j’ai un peu perdu le goût et le style pour l’écriture]

Il fallait le dire, le voir et tout pour le croire. Mais les deux plus « grands » ennemis étaient là, tous les deux faisant une partie d’échec, sans pour autant perdre leur mauvaise habitude de se lancer quelques piques toutes les deux minutes. Le peu que Vincent ouvrait la bouche, Break était là pour le contre dire, mais bien-sûr, ce petit jeu durait dans les deux sens. Et personne, non, personne, ne pourrait savoir quand, où et comment tout allait se terminer.

Mais, il fallait le dire, le jeune Nightray, était plutôt du genre à jouer, il avait peut-être grandit physiquement, comme tout le monde. Mais mentalement il restait un grand enfant. Il ne perdait pas une minute pour jouer. S’amuser avec les femmes, usant de son charme pour obtenir tout ce qu’il souhaite d’elles. Et manipulant les autres humains comme de simples marionnettes, tirant sur eux avec des fils invisibles. Voilà, on venait de définir le jeune blond. Gamin & manipulateur.

Vincent fut tout à fait heureux de voir le Chapelier perdre un peu pied. Il avait tout à fait comprit l’allusion du blond et allait certainement perdre peu à peu ses moyens si il continuait comme cela. Oui voilà, il fallait qu’il continue sur cette fois. Faire tomber peu à peu les piliers mentaux de ce cher Break. Oui, il allait pousser, pousser jusqu’à ce que ce foutu Chapelier laisse tomber de sourire qui avait tendance à taper sur le système.

-Tiens dont, on vous entend que très peu Mr le Chapelier. Seriez-vous malade ou fatigué ?

Vincent continua la partie en bougeant de nouveau un pion, ayant toujours sur son visage le sourire qui mettrait n’importe qui sur les nerfs. Oui voilà, il fallait pousser à bout ce maudit serviteur.

Exaspéré, Break pu constater que Vincent semblait ravi de l'avoir quelque peu déstabilisé. Qu'allait faire le blond, à présent ? Tenter de le pousser à bout encore un peu plus ? Oui, le connaissant, c'était certainement ce qu'il comptait faire. Sous couvert d'un jeu, le Nightray allait, en professionel, user ses nerfs afin de le faire craquer.

Dans le même temps, la situation lui parut un court instant iréelle. Enfin quoi, les deux ennemis de toujours en train de discuter gentilment autour d'une partie d'échec ? L'absurde de la scène lui sauta aux yeux, et le venin omniprésent sous les paroles mielleuses échangées ne parvenait pas à lui faire oublier cette impression. Un moment, il eu l'illusion de se trouver dans la peau d'un acteur jouant au milieu d'un décor de carton pâte. Ce fut la voix de son vis à vis qui le ramena à la réalité.

-Tiens dont, on vous entend que très peu Mr le Chapelier. Seriez-vous malade ou fatigué ?

C'est à ce moment que l'interpelé se rendit compte qu'il devait à son tour contrataquer. Si il se laissait faire trop longtemps, il lui serait bientôt impossible de se défendre convenablement. Le blond continua la partie.

- C'est vrai, répondit distraitement Break, les yeux sur le plateau de jeu, je crois que je suis un peu las. Certaines conversation me font cet effet, ajouta t-il, mine de rien.

Ceci dit, il se saisit d'une nouvelle pièce pour la déplacer sur l'échiquier. Puis, il releva la tête vers son adversaire, avant de lui dire :

- Parlons franchement, Nightray, soupira l'albinos, soudain pressé d'en finir avec cette comédie. Votre marché ne tient pas debout. Qu'avez vous en tête ?

En vérité, le cadet de Gilbert n'avait pas tout à fait tort. Cette masquarade le fatiguait, et il ne ressentait plus aucunne excitation à l'idée d'afronter celui ci. Ce manque d'enthousiasme inhabituel l'étona lui même. Mais surtout, il n'était pas tranquille. Le blond semblait prendre de plus en plus d'assurance et il commençait à se demander si tout cela ne sentait pas le coup fourré. Il en était à présent certain ; Vincent Nightray préparait quelque chose.

[ Bon, tout d'abord, je suis VRAIMENT désolée pour le temps de réponse et la qualité du post, surtout. Disons qu'il fallait vraiment que je réponde. On peut donc considérer ça comme... Une tentative désespérée... Donc, voilà. Désolée ! ><'''']

Le jeune frère de Gilbert, se contentait de rester dans le calme. Il devait avouer que la situation était particulièrement ennuyante. Il ne trouvait lui-même, même pas le courage de contre attaqué aux paroles. Il se contentait de répondre par des paroles simples et plates… Aucune envie tout simplement, surtout quand son « ennemi » faisait par d’autant de recule et lui aussi répondant sans trop de conviction.

Non, vraiment, ce n’était pas du tout amusant, il fallait qu’il trouve quelque chose pour que tout devienne de plus en plus intéressent, avant qu’il ne s’endorme devant son plateau de jeu. Jouant tout en passant, avec une des pièces entre ses doigts, montrant qu’il avait besoin de trouver quelque chose. Oui, il le fallait. Retenant un bâillement, il arriva à la conclusion suivante ; il avait déjà attaqué sur sa chère petite princesse, alors, ce n’était plus pratique maintenant. Il devait obligatoirement trouvé quelque chose qui le ferrait tiqué, puis le faire sortir de ses gonds doucement, en touchant les points sensibles. Malheureusement pour le Jack The Ripper des peluches, le Chapelier ne les montrait pas facilement, il fallait donc qu’il les fasse ressortir doucement. Quitte à y passer la soirée ou autre. Mais il les trouverait et à ce moment là, le Chapelier ne pourrait rien faire du tout pour l’empêcher de le faire sombrer, petit à petit.

Vincent, regarda une nouvelle fois Break ; celui-ci venant de répondre à sa question. Apparemment, la conversation aussi l’énervé ou plutôt l’endormais. Le blond ne put retenir un petit sourire et ouvrit doucement la bouche, pour en faire sortir quelques sons, prenant en même temps, une petite moue boudeuse.

« Oh ? Devrais-je comprendre que me parler vous ennuie ? Vous me rendez bien triste, Xerxes. »

La petite moue qu’il abordait ne disparut que quelques secondes après la fin de ses paroles. Vraiment, il aimait jouer avec les autres et il devait avouer que celui avait qui il s’amusait le plus n’était autre que le borgne. Maintenant, il fallait juste pousser la discussion rapidement et la faire durer le plus longtemps possible ! Mais quel sale gamin.

Le jeune Nightray, ne remarqua même pas , que son vis-à-vis venait de jouer à son tour sur l’échiquier. Lui , continuant de jouer avec la pièce entre des doigts, qui soit dit en passant était assez fins. Avant d’écouter, une nouvelle fois les paroles de Break ,

Oh ? Il n’était pas si bête que cela vraiment. La seule chose qui le poussait à jouer cette petite mascarade était seulement pour faire passer le temps et surtout ne pas lui donner le dossier qu’il était venu chercher. Il savait que cela était forcement important pour que lui-même se déplace, alors, il allait l’énerver en gardant ce petit diamant pour lui.

« Pourquoi pensez vous, que dès que je dis quelque chose, j’ai obligatoirement quelque chose derrière la tête ? Je ne suis pas tout blanc certes, mais pas tout noir non plus »

Quoi que, sur le coup, il n’était pas blanc du tout. Non, il allait faire durer cette histoire longtemps, très longtemps, histoire de s’amuser un peu.

[Je... J'ai répondu ! Je l'ai fait ! O.O Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! /BLAF/
Tout dabord, je te présente mes plus plates excuses. Je suis désolée, tu ne peux pas savoir combien. J'espère que ce post n'est pas trop nul. Encore sincèrement désolée. >< Je vois pas comment le dire autrement. Surtout que cette réponse n'a rien d'exeptionelle. Je souhaite que tu ne m'en veuille pas trop...]

Ils tournaient en rond. Les deux fauves du début, qui se regardaient en grondant, étaient désormais presque assoupis devant un plateau d'échecs. Terminée, l'atmosphère électrique, la tension qui animait les deux joueurs. Tout cela avait fait place à autre chose, quelque chose qui, fait éttonant, lui sembalit encore plus oppressante : L'ennui. La passion éteinte, le défi perdant son interêt, la haine et l'agressivité ensevelie sous une montagne de lassitude, que restait-il ? Rien, ou si peu. Juste deux hommes qui meurent d'ennui en se demmandant ce qu'ils font ici.

- Pourquoi pensez vous, que dès que je dis quelque chose, j’ai obligatoirement quelque chose derrière la tête ? Je ne suis pas tout blanc certes, mais pas tout noir non plus.

Un sourire narquois étira les lèvres du borgne, mais c'était surtout pour cacher la nausée que lui donnait l'hypocrisie des paroles du noble.

- Disons gris, dit Break, sarcastique.

Il baissa son oeil rouge sur le plateau de jeu. Ni blanc, ni noir. Dans la vraie vie, c'était une évidence. Seul les naifs s'accrochaint encore à leurs rêves de puretée et de perfection. Pour sa part, le chapelier fou ne se faisait pus depuis bien longtemps d'illusions sur l'âme humaine. Dans le réel, le noir et le blanc ne sont que des mots, au mieux des couleurs. Rien d'autre qu'une façade. De toutes façons, que ce soit chez les noirs ou les blancs, il y a toujours des traîtres, quelque part. Des tricheurs. Et contrairement aux pièces de jeux, dont la couleur est toujours certaine, les gens peuvent changer de camp. Et Vincent ? De quel côté se trouvait-il ? Il fixa longuement son adversaire. D'un certain côté, on pouvait dire qu'ils se ressemblaient. Tout deux à se dissimuler, à mentir, manipuler. Mais il restait des différences. Car si Vincent tenait à passer pour innocent, Break chantonnait avec gaieté sa philosophie : s'utiliser les un les autres, et il niait rarement quand on l'accusait de s'être servit de quelqu'un. Il savait reconnaître ses tords, et il savait très bien que ce n'était pas le cas de Vincent. Mais il y avait autre chose : si l'albinos s'était imposé des limites, il lui semblait que le blond faisait preuve de bien moins de scrupules. Voilà en partie purquoi il n'aimait pas être comparé au cadet de Gilbert.

Une nouvelle fois, il tenta de s'intérresser aux pièces qu'il devait déplacer. En vain. Cet endroit lui devenait peu à peu insuportable. Il ne se sentait pas le courage de coninuer plus longtemps ainsi. Il fallait qu'il se passe quelque chose, sans quoi il abandonnerait.

- Je commence à être fatigué, Nightray. Cette partie n'en finit pas, et si je ne me trompe pas, elle n'a pas l'air de vous passionner non plus. Alors, à moins que vous n'ayez quelque chose d'autre à me dire, je vais m'en aller. Tant pis pour ce dossier. fit il en se levant.

Le jeune homme retient un bâillement. Il fallait avouer qu’il commençait vraiment à s’endormir. Déjà son cerveau ressentait la faiblesse de la fatigue. Ses yeux, ne voyaient pas vraiment très clairs. Plusieurs fois, il cru s’endormir devant son ennemi. Mais à chaque fois, il se donnait une gifle mentale et alors son cerveau se décida à se réveiller. Ainsi lorsque les vairons se posèrent sur le Chapelier, il put remarquer que lui aussi commencer à s’ennuyer. D’un coup, une idée survint dans la tête du jeune Nightray. C’était tellement simple en fait. Puisqu’ils s’enquiquinaient tous les deux, il était temps d’amuser la galerie, du moins tous les deux. Il fallait faire sortir les deux fauves de leurs cages pour qu’ils s’entretuent. Que l’un d’entre eux montre qu’il est beaucoup plus puissant que l’autre. Le sang n’était pas utile ici bas, non , cela allait être un combat mental et violent. Vincent allait être sans pitié, cela le Chapelier pouvait en être sûr et certain. Rien que cette pensée venait de faire naître en Vincent une force combattante, il était prêt à tout pour s’amuser, enfin plutôt jouer avec l’esprit de Xerxes.

Une seule parole de son ennemi fit sourire le blond. Pour une fois, ils étaient d’accord tout les deux. Oui, Vincent n’était autre que gris. Il était loin d’être blanc, mais le noir ne lui allait pas vraiment non plus. Pourquoi ? Il y avait quelque chose de blanc en lui. Puisqu’il essayait de préserver son frère de la noirceur de leur passé. Voilà donc la gentillesse de Vincent. Son amour pour Gilbert.

« Je suis heureux que nous ayons le même point de vue Monsieur Le Chapelier »

Le sourire agaçant de Vincent apparut alors sur ses lèvres. Il allait une nouvelle fois commencer une partie. Non une partie d’échec, mais un jeu beaucoup plus innocent. Un petit cache-cache sans grands danger. Enfin, si les deux participants n’étaient pas des ennemis naturels ainsi que des personnes possédants de puissants Chain, qui pourraient à un seul moment tuer l’un d’entre eux. Ainsi, se fut dès le moment où Break prit la parole, que le jeu pris son tournant décisif.

« Vous ne m’avez même pas laissé le temps de parler. Vous êtes un horrible Chapelier vous savez ? Moi qui comptais vous proposer quelque chose de bien intéressant pour vous. »

Le blond se leva alors et pris quelque chose posé sur une petite table un peu plus loin. Un dossier blanc, qui était certainement l’objet de la venue de Break. Ainsi, il le secoua quelques secondes devant les yeux du Chapelier et s’approcha du feu, le jetant dedans.

« Voyons Chapelier, nous allons jouer. Quelque part dans ce manoir est caché le véritable dossier. A vous de le trouver, mais attention à mes pièges, je ne suis pas vraiment un bon joueur. Nous allons nous amuser, croyez moi petit Chapelier »

Vincent sourit, dévoilant ainsi de belles dents blanches. Puis lança une petite phrase. « Le dossier, objet de votre convoitise se trouve là où je serais. Venez donc me chercher. »
Il quitta la pièce, maintenant la partie était amorcée, une jolie petite chasse à l’homme. Qui sera donc le chasseur et qui sera le chassé ?

La tirade de Break arracha une mimique faussement outrée à Vincent.

- Vous ne m’avez même pas laissé le temps de parler. Vous êtes un horrible Chapelier vous savez ? Moi qui comptais vous proposer quelque chose de bien intéressant pour vous.

L'albinos regarda un instant son adversaire, malgré lui intéressé. Après ses longs moments d'ennuis, la partie la plus jouese du Chapelier ne demandait qu'un peu de distraction. Il resta cependant sur ses gardes. Il n'était jamais anodin de jouer avec Break ou Vincent. Il y avait presque sistématiquement un enjeu derrière. Autant ne pas imaginer quand ils jouaient tout l'un contre l'autre. Le borgne regarda le cadet de Gilbert s'approcher d'une table surlaquelle trônait un dossier. Break fronça les sourcils. Se pourrait-il que...? Avant qu'il n'ai fini de formuler sa pensée, le blond s'empara du feuillet et le jeta dans la cheminée. Abasourdi, Break ouvrit la bouche pour dire quelque chose, puis la referma. Allons. Le Loir ne comptait tout de même pas l'avoir avec une mise en scène pareille. Le même truc ne marchit pas deux fois. Ses soupçons furent confirmés par les paroles de Vincent qui suivirent.

- Voyons Chapelier, nous allons jouer. Quelque part dans ce manoir est caché le véritable dossier. A vous de le trouver, mais attention à mes pièges, je ne suis pas vraiment un bon joueur. Nous allons nous amuser, croyez moi petit Chapelier.

Chapelier, Chapelier... Son surnom revenait sans cesse, comme une petite comptine irritante qui refuse de vous sortir de la tête. Son ennemi en faisait vraisemblablement exprès pour le provoquer. Break décida de ne pas en tenir compte.

- Vous compter organiser une chasse aux trésors ? fit il, un sourire quelque peu moqueur aux lèvres.

Le Loir se contenta de lui sourire.

- Le dossier, objet de votre convoitise se trouve là où je serais. Venez donc me chercher.

Et sur ces mots, il quitta la pièce. Le sourire de Break s'accentua. Ainsi donc, ils allaient jouer à cache-cache ! Voilà un jeu qui, à première vue, semblait peu adapté pour deux ennemis de toujours... Si l'on ne comptait pas l’enjeu. Il patienta un instant, avant de sortir de la pièce. Seulement, un problème se posait : comment retrouver le Loir dans ce manoir ? Il lui aurait fallu au moins un indice...

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