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| Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] | |
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| Sujet: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 5th Février 2014, 06:59 | |
| Réveil était une ville immense, on ne pouvait pas douter de son importance avec une superficie pareille, c'était sans doute la plus grande ville du pays. De plus, elle grouillait d'activité du matin au soir : durant les premières heures du jour était distribué le journal, pendant que les marchés commençaient lentement, que les boulangers pétrissaient leur pain, que les employés rejoignaient leur lieu de travail et les enfants les bancs de l'école. Dans la journée, les mères occupaient les boyaux et les places avec les plus jeunes, faisaient quelques emplettes, bavardaient pendant que leurs enfants jouaient en émettant des rires pleins de joie et d'insouciance tandis que les touristes se baladaient. Le soir, les hommes s'arrêtaient dans des bars pour boire entre amis tout en parlant de tout et de rien avec de grosses voix qui, de temps à autre, partaient en éclats qu'on pouvait entendre depuis l'extérieur et qui étaient accompagnés d'effluves alcoolisées ainsi que la chaleureuse lumière qui diffusait en dehors des établissements. Même pendant la nuit noire, à l'heure où même les plus tenaces sont partis se coucher dans un état plus ou moins éméché, on pouvait trouver du mouvement : un animal qui fait les poubelles, des chats qui se battent, des sans domicile fixe qui se retournent sur leur matelas improvisé. L'ambiance est beaucoup moins rassurante, certes. Bref, tout cela pour dire que cette ville battait du rythme de la vie de ses nombreux habitants ou visiteurs.
C'est dans cette agitation que s'était plongée Heileen, ce jour-là. Elle et sa mère s'étaient pris une journée – la première depuis un bon moment – pour passer un peu de temps ensemble, comme elles aimaient le faire. Les deux femmes s'étaient levées tôt pour faire longuement le tour du marché, puis elles quittèrent la foule pour retrouver le calme de leur maison et la demoiselle eu droit à un cours de cuisine par le cordon bleu qu'était Arianne – et encore une fois elle se demanda pourquoi elle n'avait pas tenu de sa génitrice lorsqu'il s'agissait d'être derrière les fourneaux, ça aurait été mieux. Le plat fait maison comptait parmi leurs favoris, elles le dégustèrent donc avec joie comme les deux gourmandes qu'elles étaient. Les deux Blauereiss passèrent ensuite deux bonnes heures assises dans le salon à parler autour d'un bon dessert puis d'un thé fumant tout en se réchauffant auprès d'un petit feu crépitant de vitalité, avant de repartir faire le tour des boutiques de vêtements. Dehors, le temps était radieux : pas un nuage ne se mettait en travers de la route des doux rayons du Soleil, qui réchauffaient à grande peine le sol et l'air ambiant en cette froide journée de début d'hiver. Quand la demoiselle quitta la douillette tiédeur du coin de cheminée pour sentir une brise la mordre violemment de ses crocs gelés un long « brr » lui échappa, faisant s'envoler un petit nuage vaporeux. Elle eut pour réflexe d'enfouir les mains dans les poches de son manteau et le bas de son visage dans son épaisse écharpe tout en étant secouée par un tremblement incontrôlé.
Mais contre le froid, elle était d'avis que rien ne vaut un peu d'activité physique et quelques rigolades – à part un foyer doté d'un âtre, évidemment. Et justement, c'est exactement ce à quoi Heileen eut droit pendant leur shopping. Cela suffisait à la rendre heureuse, même si au final elle ne trouva rien – à croire que tous ceux qui faisaient sa taille avaient les mêmes goûts vestimentaires. Arianne, en revanche, se déchaîna. On sentait qu'elle n'avait pas fait les boutiques depuis un moment, la mère papillonnait de présentoir à présentoir en commentant chaque pièce, en prenait la moitié sous le bras et allait les essayer. La voir aussi pleine d'énergie tout en restant pimpante était vraiment comique que, dans plus d'un magasin, l'apprentie vétérinaire se fit remarquer en explosant de rire. Leur petit tour continua ainsi, pour connaître une fin des plus imprévisibles peu après seize heures : alors qu'elles marchaient tranquillement, la plus jeune aperçut un chien allongé près d'un croisement. Il lui parut bien seul, elle décida donc de l'approcher pour tendre la main vers lui et le caresser un peu... Mais avant même qu'elle ne le frôle, l'animal s'enfuit par la ruelle adjacente en courant, l'air effrayé. Allez donc savoir ce qui prit à notre tête de linotte. En le voyant s'enfuir ainsi, elle eut comme le réflexe de le suivre. Elle ne voulait pas le laisser seul, ou bien est-ce que la petite sorcière s'était fixé sur un coup de tête l'objectif de ne pas le laisser filer aussi facilement ? Oh, la connaissant, il n'y avait pas vraiment de raison, juste une impulsion. Un chien la fuyait, elle le coursait, tout était logique non ? Assez en tout cas pour qu'elle ignore sa génitrice quand celle-ci lui intima de ne pas le suivre.
Quoi qu'il en soit, Heileen aurait dû se douter que rattraper le quadrupède poilu serait impossible. Mais elle tint bon la piste pendant presque dix minutes tout de même, avant d'essayer de le retrouver pendant un quart d'heure sans succès. Quand elle abandonna enfin ses recherches avec un soupir tout en défaisant son écharpe qui l'étouffait – c'est qu'il faisait chaud d'un coup, elle se serait cru en plein été –, la jeune femme se dit que sa mère devait l'attendre à la maison donc qu'il valait mieux la rejoindre histoire qu'Arianne aie tout le loisir de lui tirer les oreilles... Seulement, au moment de prendre cette direction, elle se rendit compte qu'elle ne savait pas par où passer pour rentrer. Voilà l'un des désavantages des grandes villes : il y a beaucoup de rues et pas que des grandes, or les plus petites forment un véritable labyrinthe qui s'étendent du centre vers la périphérie. Et à force de s'enfoncer dans des rues de plus en plus étroites à la suite du chien, notre occidentale avait réussi à s'égarer dans un coin de ce dédale qu'elle ne connaissait pas. Sur le coup la panique monta en elle, mais une rapide reprise en main lui permit de relativiser. Après tout elle n'était pas vraiment perdue, puisqu'elle était toujours à Réveil... Sauf que la capitale était immense, comment faire pour retrouver sa maison ? Nouvelle vague de panique qui menaça de la faire suffoquer. Et si elle ne revoyait jamais sa mère, son chez elle ?... Non Heileen, tout va bien, tu vas t'en sortir. Inspires, expires. Voiiiilà. Maintenant, ne restait plus qu'à choisir entre droite et gauche puis à avancer, avancer et avancer en espérant se retrouver. Il n'y avait pas d'autre choix.
Ni une ni deux, voilà la paumée de service qui se mettait en marche en restant sur ses gardes. Les endroits inconnus ont le don naturel de nous mettre mal à l'aise, parce qu'on n'a aucun repère, on ne sait pas ce qui nous attend. D'ailleurs, on est facilement effrayé par le moindre bruit. Je vous explique pas la frousse qu'elle eut quand elle crut entendre qu'on donnait un coup dans un mur, non loin derrière elle : elle eut un sursaut tel qu'on l'aurait cru imitatrice de kangourou, puis le sang se mit à battre violemment ses artères, faisant pulser douloureusement son cœur et ses tempes, accélérant sa respiration. Sans même prendre le temps de se retourner pour savoir ce qu'il se passait, l'étrangère se mit à courir comme une dératée dans l'espoir de sauver sa vie d'un danger qui n'existait même pas. Elle était vraiment paniquée, tellement que jamais ses jambes ne s'étaient montrées aussi performantes. Mais au moment où, à un croisement, elle percuta quelqu'un, Heileen se rendit compte que cela ne payait pas toujours. C'est ainsi qu'elle se retrouva à terre, les fesses dans un sale état et l'esprit un peu plus clair étrangement. Elle porta une main dans le bas de son dos en lâchant un « aille », avant de réaliser que quelqu'un d'autre ici venait de se prendre un choc violent. Cette soudaine prise de conscience la fit se relever vivement pour bafouiller quelques mots.
-Oh, désolée, je... Vraiment ! Je n'ai pas fait assez attention, oh là là, quelle gourde, vous n'avez rien j'espère ?
…. Heileen, du calme. Ok vous venez de jouer aux auto-tamponneuses, mais ce n'est pas la fin du monde, elle n'en mourra pas. Et regardes un peu autour de toi, tu te rendras compte que, désormais... Eh ben tu es encore paumée. Passant une main gênée dans ses doigts, sur le sommet de son crâne elle décida de demander de l'aide à l'inconnue – qui, maintenant qu'elle la regardait vraiment, avait des yeux incroyables. Inhumains, presque.
-Dites.... Pour tout vous dire, je suis perdue. Savez-vous dans quel quartier de Réveil nous sommes ?
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 16th Février 2014, 19:48 | |
| Arya manquait de bonbons et qui sait à quel point la Chain pouvait être acariâtre quand elle ne mangeait pas de friandises pendant un certains temps. Bref, elle avait râlé toute la matinée dans son petit appartement et avait finalement convenu qu'il valait mieux faire le voyage jusqu'à Réveil pour acheter les meilleurs. Ceux de son pays étaient infectes, immangeables. Et puis faire un petit voyage ne lui ferait surement aucun mal. Jetant un derniers coup d'œil à ses oiseaux, Arya prit son manteau et fila rapidement. Fermer la porte à clé, fait ! Ne pas se vautrer dans les escaliers, fait ! Marcher correctement dans la rue, fait ! Après avoir fait quelques pas, la demoiselle ne pu s'empêcher d'interpeller une calèche et de l'obliger à l'emmener à Réveil. Heureusement, le cocher était un homme aimable et honnête, et il accepta gentiment de l'y emmener. La demoiselle monta dans le véhicule et s'installa près de la fenêtre. Pendant une heure de route, elle observa d'un regard vide le paysage qui défilait sous ses yeux verts. Campagne, campagne, encore campagne, quelques petits villages laissés pour compte, encore de la campagne, des champs, une ville, une forêt, et enfin Réveil, la capitale de ce pays.
Arya descendit enfin, remercia chaleureusement le cocher et s'en alla dans les rues animés de Réveil. Le marché était installé depuis un moment et les étalages étaient assaillis par des économes, des vielles femmes, des jeunes gens pensant faire une bonne affaire etc... Arya pouffa un instant en voyant une petite vielle se faire arnaquer par un vendeur tentant de lui vendre un lot de tomate à un prix hors norme, bien plus au dessus d'un pris normal. Cependant, Arya ne réagit pas et s'en alla plus loin pour trouver son magasin de bonbons préférés. Après de longues minutes de recherche, elle le trouva enfin. La demoiselle y entra aussitôt et fit le tour pour acheter un bon kilo de sucettes, et un kilo de bonbons à la myrtille. Le vendeur, habitué à présent à ce que la jeune femme vienne de temps en temps, lui fit un cadeau à sa façon, en lui faisant payer les bonbons moitié prix. Arya fut alors très contente d'être venue et décida de faire un petit tour avant de rentrer. La boutique modeste était remplie d'étagères vitrés où y étaient exposés les nombreuse sortes de friandises. Par exemple, on pouvait y trouver des chocolats uniques au monde, ou des sucettes au gout exquis mais au prix exorbitant. La Chain aimait passer du temps dans cette endroit, elle pouvait passer des heures à regarder et comparer les sortes de sucreries avant d'en choisir et de les acheter.
Arya ressortit du bâtiment trente minutes plus tard, un sac rempli de sucreries installé sur son épaule de façon à ne pas se faire mal. Arya passa par une ruelle étroite pour aller plus vite, mais manque de chance, repaire de sans domicile fixe peu recommandable. Elle traversa devant eux, le souffle coupé, l'angoisse étreignant sa gorge. Alors qu'elle arrivait à la sortie de la ruelle, une main sale attrapa son bras, la serrant jusqu'à ce que ça lui fasse mal. Arya laissa échapper un petit cri surpris, puis se retourna vivement, le regard haineux. Un des clochards assis plus loin quelques minutes plus tôt lâcha dès alors le bras de la Chain, désemparé par son regard, puis marmonna une excuse bidon avant de s'enfuir sans demander son reste. Arya soupira un instant, puis reprit tranquillement son chemin. Ce que les gens peuvent être peureux des fois. La demoiselle se mit à rire silencieusement, puis se redressa.
Cependant, au bout, de quelques minutes, entre les petites rues et les avenues en passant pas les places, Arya finit par se perdre, et pas de la meilleure façon. Arya n'avait jamais eu le sens de l'orientation et elle venait de se rendre compte qu'elle avait oublié la carte de Réveil chez elle. Ah, bon sang, ce qu'elle avait de la chance aujourd'hui, c'en est presque agaçant. Complètement désemparée, elle s'avança dans une ruelle sombre sans trop savoir où elle menait, puis marcha d'un pas lent pour éviter de se prendre les pieds dans un objet quelconque. Mais cette fois, la Chain était sure d'être suivie. Et pas par d'agréables personnes, puisqu'elle s'était retournée et que la jeune femme avait pu entrevoir le visage de l'un d'entre eux. C'est alors qu'elle se mit à faire une chose qu'elle n'aurait jamais envisagé de faire en temps normal. Elle se mit à courir dans les dédales, de plus en plus vite jusqu'à ce que...
-"Aïe !!"
La jeune femme venait de percuter quelqu'un. Elle baissa alors et les yeux et tomba sur une demoiselle brune. Oh, au moins, Arya se sentait moins en danger, mais il ne fallait pas baisser sa garde. Lorsque la demoiselle brune se releva, elle bafouilla quelques excuses auxquels Arya répondit de suite.
-Non, c'est moi qui n'ai pas fait attention, pardonnez moi. Je n'ai rien, merci...
Puis voyant que l'inconnue fixait ses yeux depuis un moment, la Chain détourna aussitôt lle regard vers autre chose. Tient donc, mademoiselle s'est perdue ? Ça tombe bien car..... Arya aussi.
-Et bien, en fait.... Moi aussi je me suis perdue. C'est bête, n'est-ce pas ?
Arya se mit à rire, puis se releva brusquement, s'étira longuement, puis se retourna vers la petite brune. Que faire ? Que dire ? Pour une Chain associable, ce n'était pas la meilleure situation.
-Je m'appelle Arya Kurokami ! Et vous ?
Donner son nom à une inconnue, n'est-ce pas la meilleure des idées ? Et bien no Arya, tu as sortis le gros lot, ce n'était pas la bonne réponse. |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 2nd Mars 2014, 10:00 | |
| Ne pas avoir le sens de l'orientation était tout un art dans lequel Heileen était très douée. Dès qu'il s'agissait de se perdre, vous pouviez compter sur elle ! Il ne lui suffirait que de dix minutes pour y parvenir. Et encore, ça, c'était quand elle se trouvait dans un coin qu'elle connaissait. Sinon, un virage à gauche, deux à droite et hop ! C'était bouclé. Mais sa grande force dans ces moments-là, c'était que la brunette ne désespérait pas : elle se disait qu'en continuant d'avancer, elle tomberait bien sur une rue qu'elle connaissait à un moment où à un autre. L'optimisme à l'état pur, au moins on ne pouvait pas l'accuser de plomber le moral puisqu'elle était plutôt du genre à le rendre plus joyeux justement. Gardes le sourire et avance sans perdre espoir, cela avait toujours été dans sa personnalité. On pouvait la traiter d'idiote mais au moins, elle avait beaucoup moins de chance de dépérir sous les assauts du désespoir que d'autres. Sans oublier que, mine de rien, il fallait être sacrément tenace et fort pour voir le bon côté des choses en permanence et rester de bonne humeur... Oui bon, certes la brunette était tenace – une vraie mule qui ne baissait pas facilement les bras –, mais pour la force, chacun pouvait avoir un avis différent. Est-ce que sa tendance, en bonne tête en l'air qu'elle était, à ne pas voir certains détails, ne l'aidait pas ? Mouais, tout compte fait, beaucoup la verraient simplement comme une idiote bienheureuse qui parfois ne se rend pas vraiment compte de la gravité de la situation.
Cela dit, bien qu'Heileen ne soit pas du genre à regarder où elle marche ni à s'imaginer des scénarios catastrophes en temps normal, pour le coup la situation était particulière (quoi que, elle devrait être habituée à errer dans Réveil paumée comme un gant qu'on ferait malencontreusement tomber en plein milieu de la foule sans nous en rendre compte) et elle restait une simple jeune femme dont l'esprit s'égarait facilement. Alors forcément, quand dans une ruelle sombre ruelle inconnue elle entendait un bruit derrière elle, la demoiselle flippait en s'imaginant qu'une colonie d'énormes mygales la suivaient en attendant une occasion de la dévorer... Ou bien qu'un individu pas net aurait un quelconque dessein en tête et se cacherait derrière une poubelle en la fixant avec des yeux effrayants. Dans ces moments-là, on retrouvait une partie de notre enfance, celle qui était composée d'horribles monstres qui se cachaient sous notre lit et attendaient qu'on laisse dépasser une jambe pour s'en saisir, nous emmener avec lui et nous manger. En fait, on redevenait un gosse facilement effrayé, qui suppliait ses parents de laisser la lumière allumée dans leur chambre ou dans le couloir par peur des ténèbres pleines de bêtes affreuses et qui se raccrochait à un tout petit rien comme s'enfouir intégralement sous la couverture afin de se sentir en sécurité – bah oui, le monstre ne nous verrait pas comme ça. Bref, l'inventivité de son âme de gosse n'était d'aucune aide dans sa situation.
Par contre, sur le coup, Heileen s'était dit qu'elle serait assez rapide pour échapper à un éventuel poursuivant... Ou alors, elle avait simplement écouté son instinct qui lui avait crié de fuir pour survivre. C'est fou comme parfois il pouvait s'affoler pour un rien, sans preuve tangible qu'un danger rôdait – c'est le pouvoir de l'imagination je vous dis. Mais apparemment, il n'avait pas suffi pour lui permettre de prévoir qu'elle allait percuter de plein fouet une inconnue en fuyant un monstre inexistant. Elles avaient subi le même choc techniquement, mais seule notre petite sorcière se retrouva avec une désagréable sensation au niveau du coccyx. En revanche les deux jugeaient avoir fait preuve d'inattention, eh ouais c'était ça de courir dans les ruelles sans regarder à gauche et à droite avant de passer un croisement. C'est comme sur la route, il y a des stops à respecter... Bref. Quoi qu'il en soit les deux étaient polies, puisqu'elles s'excusèrent chacune leur tour. C'était bien plus agréable que la fois où un bonhomme l'avait bousculée et avait mis cela sur son compte, m'enfin pour le coup celui-là avait eu beaucoup plus que la monnaie de sa pièce, merci à Curtis pour cela... En se souvenant de ce dernier, la jeune femme avait senti un frisson de peur lui secouer l'échine. Ce n'était certainement pas le genre de personne auquel il fallait penser dans une situation où le moindre petit souffle de vent nous faisait angoisser, il était du genre effrayant et qui nous mettait mal à l'aise, on pouvait sans mal l'imaginer derrière notre dos en train de nous fixer silencieusement en s'approchant avec un sourire de psychopathe...
mais au moins, désormais, Heileen n'avait plus l'impression d'être l'unique idiote en train de tourner en rond dans un coin d'apparence désert dans l'espoir de rentrer : en effet, sa vis à vis camarade d’auto-tamponneuse était aussi perdue. Oh, elles allaient pouvoir monter une confrérie ou faire un regroupement alors !... Comment ça, elles n'étaient pas assez nombreuses ? Bah écoutez c'est comme les troupeaux, ça commence à deux. Hahem. À cette nouvelle donc, la brunette se sentit moins seule. Ce qui ne voulait absolument pas dire qu'elle était heureuse que l'inconnue soit aussi paumée hein, d'ailleurs elle répondit avec un rire qui était bien assorti à ses paroles.
-Effectivement. Mais je me sens moins seule pour le coup !
Cela dit, les deux se relevèrent et celle aux cheveux courts fuit son regard qui était en pleine contemplation de ses yeux émeraudes, une réaction à laquelle notre Blauereiss ne fit pas de commentaire - elle était sans doute gênée, tout simplement, dans ce cas la questionner ne serait pas lui rendre service. Ensuite elle se présenta vivement à celle aux cheveux longs, qui ne s'attendait pas à une telle soudaineté mais répondit avec entrain et sourire, toujours heureuse de faire de nouvelles rencontres – même si elle n'en avait pas fait que des bonnes, disons qu'il y avait quelques exceptions.
-Je m'appelle Heileen Blauereiss, enchantée de te rencontrer Arya !
Ses yeux couleur des océans se portèrent alors au-delà de son interlocutrice, attirés par une.... Silhouette ? Oui en tout ça ça y avait ressemblé, alors l'apprentie vétérinaire avait porté son attention dessus par curiosité mais la sorte d'ombre glissa alors vers une pile de grosses cages en bois, la faisant pencher la tête sur le côté, intriguée. Était-ce un produit de son imagination, un chien errant attendait-il impatiemment leur départ pour continuer son repas ou sa balade ? L'occidentale n'en savait rien, alors elle se contenta de cligner un peu de yeux avant de hausser les épaules en décidant de ne pas aller vérifier. À la place, elle reporta à nouveau son attention sur Arya en repassant de l'expression intriguée à un sourire chaleureux.
-Pardon, j'ai cru voir une silhouette, mais ça devait être mon imagination. Dis, puisque nous sommes toutes les deux perdues, pourquoi ne pas continuer à chercher notre chemin ensemble ? On aurait peut-être plus de chance de s'y retrouver et puis, ce serait mieux que d'être seules. |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 3rd Mars 2014, 04:06 | |
| Sens de l'orientation ? Allons donc, Arya ne sait absolument pas ce que c'est, n'allez pas le lui demander, vous risqueriez de la vexer. Et la voilà partie à Réveil sans même une boussole. Mais quelle idiote, elle n'avait pas non plus pensé à sa carte. Non Arya, ce n'est pas normal de se trimbaler avec un matériel spécialement conçu pour aller en milieu hostile. Justement, la Chain n'avait aucun kit de survie avec elle et se disait alors qu'elle avait aucune chances de s'en sortir ''vivante''. Réveil était pour elle comme la plus grande jungle au monde. On s'y perd en moins de deux secondes. Oui oui, vous avec bien entendu, pour Arya, tout le monde est o-bli-gé de se perdre dans une ville aussi grande. Mais non, ne vous en faites pas, ce n'est que son imagination débordante qui se met en marche. Bien sur qu'elle ne perdait jamais espoir dans ces moments là, et bien entendu qu'elle gardait toujours la tête haute dans n'importe quelles situations comme celle-ci. Mais Arya ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter intérieurement. Oui, elle avait peur et oui, elle ne savait pas si allait finir éventrée par un serial killer ou dévorée par un chien monstrueux. Son imagination pouvait lui jouer de sales tours par moment, surtout dans ce genre de cas. Elle voyait des choses aussi, et à chaque fois, la jeune femme mettait cela sur le compte de son imagination et à chaque fois, ça lui revenait façon boomerang à la figure. Cette fois là, Arya était sure d'être suivie, mais gardait à l'esprit que son esprit était de plus en plus défaillant. Mais malheureusement pour Arya, cette fois, elle avait parfaitement raison. Comme quoi, son cerveau pouvait coopérer avec ce qu'elle voulait dire ou faire.
Lorsqu'elle était encore humaine, Arya n'était jamais sortie de chez elle, pas une seule fois. Mais lorsqu'elle avait découvert pour la première fois la joie de se balader dehors, elle en avait alors décidé de passer tout son temps dehors, à voyager au quatre coins du monde pour rattraper le temps perdu. Bien sur qu'elle n'aurait jamais assez de temps pour tout visiter, mais la magie de la nouveauté l'émerveillait. Pas que rester chez soi est désagréable, mais passer ses journées à errer dans une ville quelconque est tellement plus intéressant. Arya soupira à ces pensées et se concentra sur la brune en face. Peut-être était-elle soulagée d'avoir pu rencontrée une autre paumée et se sentait-elle alors moins seule. Ou alors se sentait-elle agacée de s'être faite rentrée dedans par une fille aux yeux bizarres et qui plus est, était elle aussi perdue, ce qui n'avançait ni l'une ni l'autre. Bref, il y avait tout un tas de possibilités à ce que pouvait penser la brune. Cependant, cette dernière répondit une des possibilités cités un peu plus tôt et mit fin aux questions d'Arya. Elle avait même sourit. Plutôt bon signe, mais il ne faut pas de fier aux apparences. Surtout pas. Puis elle enchaîna avec une généralité que disent les gens quand ils se rencontrent. Elle se nommait donc Heileen... Joli nom, peu commun en tout cas.
Arya s'étira un instant puis lorsqu'elle releva la tête vers la dénommée Heileen, la demoiselle se rendit compte que la brune regardait au delà de son épaule. Instinctivement, la Chain se retourna et fixa ce qui semblait être un animal de la taille d'un gros chien. Cependant, ''ça'' n'avait pas l'odeur d'un chien. Une odeur familière en tout cas. Mais quoi ? Impossible à identifier. Ce n'était pas non plus un chat, ni un autre animal. Peu être humain mais l'odeur était plus effacée. Il y avait autre chose, bien entendu, mais le cerveau d'Arya marchait au ralentit en ce moment et donc les informations mettaient plus de temps que d'habitude à arriver. Arya se retourna vers la brune, qui cligna des yeux, haussa les épaules et fis un sourire chaleureux avant de reprendre la parole. Alors elle aussi avait vu cette... Chose ? Enfin, si on peut appeler cela une chose. Heileen lui proposa aussi de continuer leur chemin ensemble plutôt que rester seule. Bonne idée mais la silhouette de toute à l'heure continuait d'inquiéter Arya. Ce n'était pourtant pas quelqu'un de spécialement peureux.
- Très bien, ça me va parfaitement. On y va ?
Arya fit elle même un sourire aimable, pourtant un peu effacé, puis indiqua à la brune de la suivre. Cette odeur lui disait vraiment quelque chose et cela énervait Arya de ne pas avoir quoi. Ce n’était pas non plus humain, ni animal. Une plante ? Pff, les plantes de bougent pas de toute façon. Alors que la Chain haussait les épaules et continua de marcher tranquillement, elle finit par se rappeler qu'étais-ce donc cette odeur. L'Abysse... Il ne pouvait y avoir que ça. C'en devenait presque énervant ? A chaque fois qu'elle menait une expédition, Arya tombait toujours sur quelque chose en rapport avec l'Abysse. Malchance ? Bien sur. |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 10th Mars 2014, 02:08 | |
| Heileen n'ignorait pas qu'en ce monde, le paranormal existait vraiment. Elle-même en était une preuve, en tant que sorcière. Mais c'était aussi justement parce qu'elle côtoyait de près ce monde de magie et de créatures étranges ou légendaires qu'elle avait conscience de ses dangers. Il y avait de quoi se méfier quand on savait de quoi un être magique était capable. Cela dit, ça ne voulait pas non plus dire qu'elle voyait des phénomènes étranges partout et les reliait forcément à cette sorte de monde parallèle dont les membres se cachaient. Sans doute parce que, justement, les sorciers aussi bien que les dragons et autres ont tendance à rester discret pour ne pas avoir d'ennuis. Certains avait pris le pari de se dévoiler et avaient fait le bien (en ayant été plus ou moins acceptés, une partie avait fini au bûcher ou crucifié) ou le mal (avec tel ou tel prétexte comme « les humains sans pouvoirs devraient nous servir, ils nous sont inférieurs »), d'autres étaient devenus célèbres sans jamais avoir laissé filtrer leur secret, mais ces cas-là étaient très rares. Ils ne représentaient qu'une infime partie de leur côté du miroir. Sans oublier qu'elle sortait assez souvent pour savoir que le monde n'était pas rempli de dangers, qu'ils soient « normaux » ou pas.
Alors non, bien que le monde ne lui apparaisse pas sous le même jour qu'une personne normale, la demoiselle ne cherchait pas le paranormal partout – tout en étant capable de concevoir plus facilement que d'autres des explications farfelues dignes d'un livre de fantasy. J'en veux pour preuve que quand une silhouette étrange avait attiré son attention, cela ne lui avait pas vraiment mis la puce à l'oreille. Même la possibilité que ce soit une personne mal intentionnée ne lui avait pas effleuré l'esprit, sans doute parce qu'elle pensait que son imagination lui avait joué des tours. Pourtant le fait qu'elle se trouve dans les ruelles sombres aurait dû l'aider à y songer : ces coins sont souvent peu et mal fréquentés, donc sont un refuge parfait pour des bandits, des personnes fauchées ou certaines créatures cherchant à se terrer dans un coin. Et puis, Heileen n'était pas seule. Du coup, elle avait moins tendance à s'imaginer des scénarios catastrophes. D'ailleurs, c'était bon pour le moral qu'on était pas la seule pas douée de l'orientation à s'être perdue. On avait un peu moins l'impression d'être un vrai cas. Vous savez, c'est comme quand on voit qu'on n'est pas le seul à avoir eu une mauvaise à un contrôle, on se dit que le souci ne vient pas vraiment de nous, du moins pas en particulier.
Enfin bref, après avoir aperçu cette étrange silhouette (une apparition qui nous prouvait encore une fois qu'elle n'avait pas un instinct bien développé puisqu'il ne tira pas la sirène d'alarme), la brunette avait proposé à Arya de marcher ensemble. Bon, puisqu'elles étaient toutes les deux perdues il y avait peu de chances que cela les aide vraiment à retrouver leur chemin, mais au moins elles ne seraient pas seules, le moment qu'elles passeraient à tourner en rond leur paraîtrait moins long, moins pesant. Pour son plus grand plaisir, son interlocutrice accepta la proposition. Elles se mirent donc en marche mais, rapidement, notre apprentie vétérinaire eut l'impression qu'Arya était ailleurs, comme perdue dans ses pensées, peut-être même aux abois. Alors elle se pencha et la regarda avec ingénuité.
-Quelque chose ne va pas... ?
A peine avait-elle posé cette question que la jeune Blauereiss entendit un bruit soudain derrière, qui la fit sursauter. Mais même en se retournant à toute vitesse, elle ne vit rien. Autant jusqu'ici elle n'avait pas vraiment eu peur, autant là pour une raison qu'elle ignorait, un mauvais pressentiment la perturbait. Mais ce devait juste être un chat, tenta-t-elle de se rassurer. Ou pas. Parce que quand elle se tourna à nouveau, l'occidentale sentit quelque chose lui enserrer la cheville par derrière puis tirer vivement, la faisant tomber avec un cri de surprise. Le choc la sonna un peu puis, quand elle eut repris un peu ses esprits, elle se contorsionna de manière à voir ce qu'il se passait.... Et vit qu'une liane était en train de la tirer. Mais..... Qu'est-ce qu'il se passait ici ? Jetant un regard effrayé à Arya, Heileen hésita entre lui demander de l'aide et lui dire de fuir. Mais finalement, ses paroles furent tout autre :
-Fais attention !
Parce qu'on ne savait jamais quand est-ce que cette... Chose allait s'en prendre à elle. D'ailleurs, une liane commençait déjà à ramper dans sa direction Que pensait la brune aux yeux verts de tout cela, quelle était sa réaction ? Une personne normale paniquerait, tenterait de prendre ses jambes à son cou ou resterait là, tétanisé. La sorcière partait du principe qu'Arya était une humaine comme les autres et espérait qu'elle allait s'en sortir saine et sauve, sans être trop traumatisées - une première rencontre avec le paranormal peut être choquante. M'enfin, avant de penser aux autres, peut-être ferait-elle mieux de penser à sa propre sécurité... Elle tenta de s'accrocher à la première chose qui venait pour éviter d'être traînée plus loin, mais cette solution ne serait que temporaire. Que faire ? Son pouvoir était loin d'être offensif...
[HRp : en espérant que ça t'ira >< si jamais ce n'est pas le cas, n'hésites pas à me Mpotter !] |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 26th Mars 2014, 05:30 | |
| Arya était la définition même de ce qui n'était normal. En effet, la jeune femme était une Chain, pas forcément très fière de l'être, mais elle faisait avec. Elle venait de l'Abysse, était une créature créée par la Volonté de L'Abysse, Alyss, et ne ''fonctionnait'' pas de la même façon que les humains. La preuve, elle ne réagissait même plus quand elle croisait un Chain illégal de bas rang ainsi que son contractant, que la demoiselle finissait toujours par renvoyez au fin fond de l'Abysse, là où ils n'auront sûrement jamais la chance qu'elle avait eu d'en sortir. Il y avait cependant un détail qui la titillait. Pourquoi Diable ne ressentait-elle pas le besoin de manger de la chair humaine ? La viande, de toute façon, elle trouvait ça mauvais et infect. Ce genre de chose la répugnait au plus haut point. Mademoiselle est végétarienne et fière de l'être. De toute façon, manger les gens, ça s'appelle du cannibalisme et ça peut être mauvais pour la santé de dévorer quelqu'un qui à peut-être le malheur de porter en lui une maladie terrible.
La Chain n'avait jamais dévoilé son secret, qu'elle gardait précieusement, consciente de ce qui serait susceptible de lui arrivait si son existence arrivait au oreilles de Pandora. Elle ne donnerait donc pas cher de sa peau dans ce cas-là. Elle qui avait débarqué dans ce monde, seule et abandonnée à son sort, Arya n'avait pas envie, mais alors pas du TOUT envie de briser cette tranquillité factice. Elle qui avait erré pendant un mois dans les rues de Wingfield, ce qui lui avait paru une éternité, et qui avait trouvé finalement un travail qui lui avait valu son petit appartement miteux et peu éclairé. Mais bon, c'était tout de même le plus bel endroit à ce jour aux jeux de notre petite Chain.
L'imagination d'Arya s'en tenait aux rêves la nuit et aux cauchemars, rien de bien impressionnant. La jeune femme était bornée et surtout extrêmement bornée. Jamais elle ne s'imaginait des scénario catastrophe... Nan, avec elle, il n'y en avait pas besoin, elle les vivait déjà, ces fichus scénarios catastrophiques. Il suffit de rester avec elle et pouf... Vous pouvez être sûr de rencontrer un Chain agressif et assoiffés de sang. Arya est un aimant à ennuis, que voulez vous. Chaque fois qu'elle menait une expédition, ça finissait toujours avec un compatriote pacifiste ou avec un ennemi qui ne souhaite qu'une seule chose, la tuer. Mais pour quelle raison ? Oh, Arya se doutait qu'elle n'avait simplement pas de chance, ou juste des coïncidences, mais le dote continuait de planer au dessus de sa tête. Ou peut-être la jeune femme se posait-elle trop de question. Oui, ça devait être ça. Ou pas.
Après un moment d'hésitation, à regarder dans l'ombre de la ruelle, Arya se retourna, la mine légèrement inquiète. L'Abysse, hein ? Pff, elle rêvait sûrement. Avec un haussement d'épaule, la demoiselle releva les yeux vers Heileen, qui elle même la fixait.
-Quelque chose ne va pas... ?
Arya hésita un court instant, se demandant bien s'il était utile de confier ses doutes à une parfaite inconnue, puis secoua la tête catégoriquement, comme pour chasser ses pensées et lui répondit.
-Si, ne vous inquiétez pas, tout va bien.
Arya n'aimait pas spécialement mentir. A vrai dire, elle détestait les menteurs et les hypocrites, et la voilà à devenir l'un d'eux. Quelle horreur. Mais bon, mieux valait ne rien dire. Surtout qu'Arya n'avait pas du tout fait attention au bruit qui s'était produit juste après la question d'Heileen. C'est quand cette horrible odeur lui revint, plus proche cette fois-ci, que la Chain commença à s'inquiéter et chercher des yeux le moindre mouvement suspect aux alentours. Heileen tomba alors par terre, ce qui eu pour effet de surprendre Arya, qui écarquilla les yeux de stupeur. Quoi donc ? Qu'est-ce qui se passe maintenant ? Rooh, c'est pas possible d'être enquiquiné tout le temps, pas moyen, il fallait toujours que notre demoiselle tombe sur quelque chose de mauvais. La Chain s'approcha un peu, tenta désespérément de chercher qu'est-ce qui avait bien pu faire tomber la brune. C'est à cet instant que ses yeux couleur pomme tombèrent sur des lianes. Un plante, Chain de surcroît. Pas de chance, vraiment. Heileen regarda la demoiselle d'un air apeuré, avant de sortir une phrase qui ne servait strictement à rien puisque Arya savait pertinemment qu'il y avait danger à proximité.
-Fais attention !
Bien sur qu'elle faisait attention, mais quand on ne voit pas son ennemi, c'est assez difficile de se défendre. Invisible ? Non, puisque la Chain voyait bel et bien les liens qui entravaient la jambe d'Heileen. La jeune femme chercha alors la source de ces lianes, qui menaient vers l'ombre. Des lianes commençaient même à ramper vers elle. Arya les évita d'un bond sur le coté, avant de froncer les sourcils, et de se tourner vers Heileen qui se tenait vainement au premier obstacle venu. Que faire ? Paniquer et s'enfuir ? Sûrement pas. Arya ne voulait pas abandonner cette fille à son sort, alors que faire ? User de son pouvoir ? Pourquoi pas, mais dévoiler sa nature à n'importe qui pourrait s'avérer dangereux. Pourtant, quelque chose lui disait qu'elle ne craignait rien.
A force de trop réfléchir, la Chain ne vit pas arriver une des liane de son adversaire et se retrouva par terre en quelques secondes, ce qui lui arracha un petit cri de surprise. Tant pis pour la tranquillité, la sécurité avant tout. Arya revêtit sa forme de Chain, non sans regret et amertume et trancha de ses griffes les lianes qui la retenait, avant de défaire ce qui restait Après s'être relevée, non sans mal à cause de certaines courbatures dues à sa chute, la Chain s'avança vers Heileen et trancha les lianes qui l'entravaient, avec pas mal de difficultés dues à la résistance de cette créature, qui sortit de sa cachette. Pour tout dire, cette... Chose était vraiment laide. Une sorte d'énorme plante carnivore avec plein de tentacules pour le moins... Enfin bref, à cause de son inattention, Arya se prit un coup au ventre, qui l'envoya valser à deux ou trois mètres plus loin. Le souffle coupé, la Chain mit du temps avant de comprendre ce qui venait de lui arriver et de se relever avec un effort énorme. Cette fois, elle allait le tuer, et pour de bon... |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 7th Avril 2014, 09:16 | |
| Heileen n'avait pas la main verte. Elle était encore très jeune, quand on lui avait interdit de toucher aux plantes de la maison par crainte qu'elles ne se fanent toutes. Eh non, être une catastrophe au fourneau ne lui suffisait pas ! Et en prime, elle était capable d'utiliser un balai-brosse sans serpillière ou de confondre les différents produits ménagers. Bref, on ne pouvait vraiment pas dire qu'elle était une fée du logis. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir essayé d'apprendre, mais autant elle ne s'en sortait pas si mal dans son apprentissage du métier de vétérinaire, autant la demoiselle n'était pas douée pour entretenir une maison. À un point tel que même les plantes ne faisaient pas bon ménage avec elle. En parlant de végétaux, maintenant qu'elle y pensait, il lui était déjà arrivé de tomber dans un buisson d'orties. C'était il y a un bout de temps déjà, mais le souvenir des démangeaisons qui en avaient résulté ne l'avait pas quitté. Comment s'était-elle retrouvée à se gratter de partout ? En trébuchant bêtement sur une racine. Mhh, tout compte fait, peut-être que la flore et elle ne se contentaient pas d'avoir quelques soucis d'affinités. Peut-être bien qu'il y avait carrément une histoire de vengeance pour toutes ces plantes qu'elle avait malencontreusement assassiné, que la Nature lui en voulait terriblement et voulait la punir.
C'était l'une des explications possibles à la scène dont elle était l'une des actrices. Ce monstre était peut-être un esprit mauvais, envoyé par une quelconque force supérieur gouvernant aux pâquerettes et autres végétaux pour la poursuivre et la dévorer. Cependant, Heileen doutait que ce soit la vraie raison. Pour commencer, si ce monstre était vraiment là pour elle, il ne s'en serait pas pris à Arya. Et ensuite, elle voulait bien croire beaucoup de choses et envisager que la théorie la plus farfelue de tous soit la plus proche de la vérité, mais il ne fallait pas non plus exagérer. Après tout, la brunette n'était pas la seule à avoir provoqué accidentellement le décès de plusieurs plantes. Et si on prenait le temps de la punir, elle, ceux qui rasaient des forêts entières devraient déjà être devenus fous à force d'essuyer des représailles et plus personne n'oserait toucher ne serait-ce qu'un morceau d'écorce actuellement. Fausse piste. Mais alors, qu'est-ce que c'était ? La résultante d'un test louche visant à muter génétiquement des plantes ? Quelqu'un qui s'était déguisé pour s'amuser à leur faire peur ? Le fruit de leur imagination, rendue fertile par un quelconque composé volatile qui contaminerait l'air de la ruelle ? Un robot ultra-évolué, envoyé par des extra-terrestre pour éliminer tous les humains dans un but de conquête de la planète ?
Tout cela pour dire qu'elle ne savait pas du tout ce qu'était cette... Chose qui les attaquait avec des lianes. Toutes ces théories aussi tirées par les cheveux les unes que les autres se bousculaient dans sa tête. Et déjà que séparément elles n'avaient pas beaucoup de sens, mais si on les réunissait toutes dans l'espace réduit qu'était la caboche d'Heileen, ça faisait carrément un effet boule de neige/cocktail Molotov. Et puis d'abord, pourquoi les attaquer ? Est-ce que les plantes mangeaient des humains ?... Oui bon, effectivement elle avait déjà entendu parler de plantes carnivores. Cependant elle n'en avait jamais vu en vrai, auquel cas la jeune femme serait encore plus sûre et certaine qu'elles ne ressemblaient pas à ce machin horrible. En tout cas elle ne doutait pas du fait qu'il n'était soit pas doué pour choisir ses proies, soit tellement affamé que deux demoiselles minces comme des coucous lui convenaient parfaitement. Bah, de toute façon, ce n'était pas vraiment le moment de penser à un tas de détails minimes. Ce qui comptait n'était pas qui les attaquait ni pourquoi, mais tout simplement que leurs vies étaient en danger. Mieux valait ne pas se déconcentrer avec ce genre d'interrogations. Même notre tête en l'air de sorcière l'avait compris (du moins instinctivement), c'est bien pour cela qu'elle ne le faisait pas. Tout ce qui comptait pour elle, à l'instant, c'était de s'accrocher aux caisses en bois comme à la dernière bouchée d'un gâteau.
Dans une situation pareille, on aurait sans doute envie de prendre à son cou. Heileen ne s'en serait sans doute pas privé si elle avait pu. À la place, elle en était réduite à mettre Arya en garde contre les lianes qui cherchaient désormais à l'atteindre. Pour tout vous dire, elle les voyait déjà mortes et dévorées. C'est vrai quoi, elles étaient face à un monstre qui pourrait les poursuivre sur une bonne distance avec ses lianes et, bien malheureusement, son pouvoir n'était pas offensif. Donc oui les choses se présentaient mal, de son point de vue. Seulement, c'était sans compter sur un détail qu'Arya ne lui avait pas révélé. Non pas qu'elle en avait vraiment eu le temps, après tout les deux jeunes femmes ne se connaissaient que depuis quelques secondes (depuis si peu que « connaître » était un grand mot en fait), sans oublier que c'était le genre de chose qu'on déclarait à une parfaite inconnue (« au fait, je peux modifier mon apparence et transformer mes doigts en griffe ! » = un huitième des personnes fuient, le reste se moque gentiment). M'enfin, pour le coup, notre Blauereiss était bien contente qu'Arya soit doté d'un pouvoir. Ça l'avait tout de même un peu surprise évidemment, mais elle lui devait la vie.
Juste après qu'Arya ait coupé la liane qui la tenait par la cheville Heileen s'éloigna précipitamment, ce qui fit qu'elle manqua de se casser la figure en se relevant. Elle s'appuya contre le mur au niveau de la brune aux yeux verts, qu'elle fixa avec un air légèrement déphasé.
-Mer-merci Arya....
Ses yeux se posèrent alors sur ses griffes en exprimant de l'intrigue et une certaine incompréhension. Mais au lieu de lui demander ce qu'il se passait, l'occidentale se retourna en entendant une sorte de grognement. Le monstre avait rappelé toutes ses lianes à lui et, à en juger par leur position, comptait bien les envoyer subitement toutes d'un coup sur elles. Un réflexe lui dicta d'aller se planquer derrière les caisses en bois et les gros sachets de farine en lâchant un petit cri juste au moment où leur opposant lançait son attaque puis, sur un coup de tête, saisit l'une des caisses et l'envoya sur le monstre. Que pouvait-elle faire ? Heileen avait beau réfléchir, non seulement son don n'était pas fait pour l'attaque et elle ne savait pas se battre. Alors elle se retourna vers Arya, consciente que tout reposerait sur ses épaules, avec un air contrit.
-Pardon... Mais avant de se perdre dans son sentiment d'inutilité, elle secoua le visage pour reprendre avec plus d'énergie. Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
Elle l'aurait bien questionnée, mais... Ce n'était vraiment pas le moment.
[HRp : en espérant que ça t'ira ! >< Désolée du retard, la qualité de mon post ne le rattrape même pas... TwT Et tu as tout ton temps pour répondre ! /BUS/]
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 12th Avril 2014, 04:01 | |
| Grand moment de solitude. Arya n'avait jamais touché à une plante de sa vie. Son premier contact avec la flore était... Comment dire ça... Mouvementé. Humaine, elle n'avait pas le droit de faire un quelconque effort, et donc les seules plantes de la maison familiale étaient entretenues par les domestiques. Jamais La fillette n'avait eu l'occasion d'en toucher une seule, et même quand elle e admirait une, elle n'avait jamais eu e courage de le toucher, de peur de les casser. L’imagination des petites filles pouvait être immense, ne jamais les sous-estimer. Et quand à sa vie de Chain, Arya était si pauvre qu'elle n’achetait que de la nourriture pour survivre, faute de dévorer de la chaire humaine. A bas le cannibalisme. Se payer une plantes, un pot de fleur ? Sûrement pas, cela ruinerait les économies. Et puis, on ne sait jamais, la plante pouvait être animée d'une force mystérieuse qui pouvait la dévorer la nuit lorsqu'elle dormait profondément. Ou même dévorer ses oiseaux de compagnie. Qui sait ce que ce genre de créature démoniaque peut faire lorsque vous avez le dos tourné. C'est ainsi qu'Arya voyait les plantes à présent. Il lui arrivait souvent de se promener en foret, mais les arbres, c'était autre chose. Ils avaient plus une aura de bienveillance et de sérénité, plutôt qu'une aura malveillante qui ne souhaite que vous égorger ou vous éventrer. Arya n'avait pas confiance. En plus de ça, personne n'a jamais remarqué à quel point les fleurs pouvaient sembler insignifiantes, inoffensives ? Et bien les gens qui pensent cela sont bien naïfs. Ces choses étaient des êtres terribles qui ne songeaient qu'à assouvir un besoin de violence et d’effusion de sang. Ces monstres infernaux ne songent qu'à gouverner le monde et de faire des être inférieurs, comme les humains et les animaux, leurs esclaves personnels. Ou bien même leur nourriture. On ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans l'esprit d'une plante.
Et maintenant, voilà notre Chain assistant à une scène d'horreur suprême, où le personnage central est une plante, créature des enfers qui ne songe en ce moment qu'à les tuer, elle et Heileen. Ô Dieu, épargnez les, pauvres filles innocentes qu'elles sont. M'enfin non, il y avait toujours un monstre dans le lot, et ce monstre est un monstre particulier qui n'en fait qu'à sa tête. Arya Kurokami, Chain de son état, déclarée comme étant la sauveuse de la situation. Bien sur qu'elle aurait préféré ne pas avoir d'ennui et partir en courant, mais il était trop tard et puis Heileen était à présent à terre, et une humaine à terre, enserrée par des liens démoniaques qui la tueront sûrement sous peu, était une humaine morte. Sauf preuve du contraire, la brune était incapable de se défendre seule, donc qui de mieux qu'une Chain offensive pour la sauver ? Oui, Arya était complètement à coté de la plaque et elle l'assumait. Ou pas. Enfin bref, la situation actuelle ne lui permettait pas de divaguer sur ce genre de sujet. Pas qu'elle n’aimait pas discuter avec les gens aimables, mais là, ce n'était pas du tout le moment de songer à papoter avec Heileen.
Arya aurait pu être morte de rire si elle avait assisté à la scène en tant que spectatrice en mangeant du pop corn, avec quelqu'un d'autre à sa place actuelle, peut-être plus puissant pour plus d'action, mais là, ce n'étais pas du tout, mais alors pas du tout drôle et la Chain n'aurait pas apprécié que quelqu'un assiste à la scène en mangeant des sucreries sans intervenir. Ne faisons pas autres ce que l'on ne veut pas que l'on nous fasse Arya ! Secouant la tête pour chasser ces idées stupides, Arya se reprit, en se mit à réfléchir. Et, pour être honnête, cela ne donna strictement rien. Le truc, c'était que le... Monstre (?) se cachait dans l'ombre, cachant la majeur partie de son corps aux yeux de la féline, lui envoyant à la figure des lianes difformes. Et pour tout vous dire, se manger une liane en pleine tête, ce n'est pas agréable du tout. En plus, ça a mauvais goût. Donc pour cuisiner ça, bonjour les épices et le sel pour camoufler un tel arôme. Enfin, tout ça pour arriver à une seule conclusion : c'était une Chain-plante particulièrement agressive et probablement dépressive pour s'en prendre à des innocentes, dont une pas si innocente que ça.
La brune hésitait à présent entre prendre ses jambes à son cou et filer sans demander son reste, qui était sûrement la meilleure chose à faire en ce moment, ou jouer aux héroïnes et sauver Heileen des griffes de cette chose en s'attirant par la suite ses foudres (celles du Chain, pas d'Heileen, et heureusement d'ailleurs). Et finalement, la demoiselle préféra dévoiler son secret pour sauver sa nouvelle connaissance plutôt que de sauver sa propre peau. Et pour tout dire, la Chain regretta presque son geste charitable en voyant le regard d'Heileen posé sur ses griffes. A vrai dire, jouer à la fille courageuse n'allait pas du tout à Arya. Elle était bien mieux en demoiselle froide et antipathique que les gens préfère détester plutôt que de la prendre en pitié. Ses yeux faisait partie des nombreuses choses que les gens n'aimaient pas chez elle. Des yeux vides de vie, d'un vert si clair qu'ils en sont monstrueux. Des yeux froids et empli de souffrance que les gens préfère éviter. Arya n'aimait pas que l'on juge simplement sur le physique. C'était une chose bien désagréable.
Lorsqu'elle eu coupé les liens qui retenaient prisonnière Heileen, cette dernière s'éloigna le plus rapidement possible, ce qui arracha un soupir agacé à la Chain qui la regarda faire sans bouger avant de s'assurer qu'elle était en sécurité et de repartir combattre le Chain pseudo-dépressif. Un murmure faible lui parvint, lui faisant former un petit sourire en coin.
-Mer-merci Arya....
Dans son élan, la demoiselle articula un ''de rien'' qui se voulait être froid et désagréable et qui avait fini en une suite de mots prononcés d'une façon agréable. Furieuse contre elle d'avoir manqué d'attention, Arya se sentie soulevée de terre pour atterrir deux mètres plus loin et se relever une seconde fois. C'est à cet instant que le monstre rassembla toutes ses foutues lianes et forma ce qui semblait être son attaque finale, sûrement la plus puissant, qui était destinée à les tuer toutes les deux. Soudain, une caisse la frôla et alla s'écraser sur la chose en un bruit sonore. Arya se retint de toutes ses forces d'éclater de rire et se retourna vers Heileen, qui semblait être l'expéditrice de l'objet volant identifié.
-Pardon... Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
La Chain réfléchit un instant, avant de lui désigner du regard de rester cachée, sûrement la meilleure chose à faire puisque cette humaine ne savait apparemment pas se battre. Elle ne ferait qu'une seule bêtise, celle de se faire tuer. Un plan... Il fallait un plan. Oh et puis zut, on fonce dans le tas et on le tue, y'a pas plus simple. Cependant, il y avait bien une chose qu'Heileen pouvait faire.
-Balance lui des caisses pour le distraire, le temps que j'arrive à l'atteindre. Tu peux le faire ?
Puis, d'un ricanement rauque, qui ressemblait plus à un ronronnement de chat qu'à un ricanement, Arya s’élança en avant, manquant de peu de s’étaler par terre. D'un mouvement bref de la tête, et évita une liane qui fonçait vers son visage, et se décala à gauche, puis s'élança en avant. Visiblement, il ne l'avait pas remarqué. Tant mieux, ce sera plus facile. |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 28th Avril 2014, 01:06 | |
| Promis, plus jamais elle ne verrait tous ces récits d'horreur de la même manière. Déjà qu'ils étaient loin d'être ses favoris (parce que des monstres qui sortaient de partout pour dévorer les gens c'était pas trop son truc), mais alors maintenant qu'elle savait ce que cela faisait vraiment de se faire attaquer par une créature qui n'était certainement répertoriée dans aucun livre, ni aucun parchemin même magique, elle serait encore plus mal à l'aise en les lisant. Heileen se mettrait inconsciemment à la place d'un personnage alors que celui-ci se ferait courser par une affreuse forme de vie agressive, et paniquerait tellement qu'elle finirait par faire traverser sa chambre au livre par la voie des airs en ayant lu qu'une vingtaine de pages. Un peu comme si le monstre était dans ses mains et qu'elle voulait l'éloigner le plus vite et le plus loin possible, sauf qu'en fait ce serait parce qu'elle s'imaginait vivre le moment d'action/suspens/course poursuite et aurait eu un réflexe nerveux à l'apogée de la scène. Eh oui, lire en sentant notre cœur accélérer parce qu'on est happés dans le moment, que l'écrivain sait nous tenir à bout de souffle et mettre en place un bon décor et scénario, ce n'était pas pareil que de ressentir de la peur en ayant l'impression de vivre ce qu'on lit.
D'ailleurs, si certains avaient l'habitude de se dire « il est vraiment nul » en voyant la réaction d'un personnage, vivre la situation en réel leur ferait comprendre qu'ils ne feraient pas mieux s'ils étaient dans la même position. Lors d'un moment de stress pareil on perdait un peu la maîtrise de nos actes (qui étaient plus guidés par la peur et l'instinct de survie que notre logique pour le coup), notre faculté d'analyse et de jugement était atteinte et... Bah on avait peur pour sa vie, bordel, ça laisse pas le temps de penser à grand-chose ! En plus, avec l'adrénaline qui commençait à courir dans nos veines, on devient encore moins capable de réfléchir à tout (oui parce que cette substance est très pratique puisqu'elle décuple grandement nos capacités physiques, mais qu'on pourrait dire au final que d'autres facultés en pâtissaient). Alors si on est déjà du genre tête en l'air comme Heileen, on est bien loti tiens. Il n'aurait plus manqué qu'elle attaque Arya sans le vouloir, parce que même dans le feu de l'action elle était capable de commettre l'une de ces gourdes dont elle avait le secret. Encore heureux pour les deux jeunes femmes cela ne se produit pas, sinon elles auraient sans douté été dans un pétrin profond. Après tout, actuellement, la brune aux yeux verts était leur seule chance d'en sortir vivantes.
Comment Arya était-elle capable de se battre contre un monstre (d'où tenait-elle cette force) et pourquoi son apparence avait-elle légèrement changée ? Ça, la petite sorcière n'en avait strictement aucune idée, ne s'y connaissant pas vraiment dans tout ce qui concernait les Chain. Dans son esprit, l'Abysse et ses habitants si réputés existaient principalement dans les livres (ironique quand on était une créature de légende soi-même), elle ne connaissait presque rien d'eux et ne s'était encore jamais penchée sur le sujet, du coup elle n'était pas prédisposée à avoir une illumination du genre « oh mais je suis peut-être entourée de Chain actuellement ! ». Par là même, Heileen ne comprenait actuellement rien à la situation (à part qu'un monstre voulait les manger et qu'Arya se battait contre lui). Mais d'un autre côté, elle n'aurait même pas eu le temps de se poser assez longtemps pour que l'idée qu'elle soit face à deux créatures venues d'un autre monde ne bourgeonne dans son esprit. Depuis quelques minutes déjà, l'occidentale galérait pour survivre. D'ailleurs nous avons parlé de peur, d'instinct de survie et d'adrénaline plus tôt, eh bien c'étaient bien les raisons principales qui l'avaient poussée à envoyer une caisse sur la plante vivante carnivore.
Quelque part, ça avait fonctionné. Si on partait du principe que ça avait été fait pour distraire la bestiole végétale. Et puis si son jet de caisse avait été parfaitement inutile, Arya ne lui aurait pas demandé de continuer, si ? A moins qu'elle n'ait pris pitié en voyant son inutilité et lui ait dit cela pour lui donner l'impression de ne pas être qu'un poids, mais ce serait vraiment chercher loin. Bref, désormais, Heileen envoyait valser ce qui lui tombait par la main comme si sa vie en dépendait – c'était d'ailleurs le cas, avouez que ça tombait bien. Quand à son alliée, elle s'était rapprochée du monstre et cherchait à profiter des failles crées par la brunette pour l'attaquer. Cependant, la grosse plante se lassa très rapidement de ce petit jeu. Elle finit par pousser un cri menaçant, prête à se défouler en envoyant ses lianes frapper à l'aveuglette. Sans vraiment le vouloir, notre apprentie vétérinaire envoya alors un sac de farine pile entre les rangées de dents de la créature, qui était donc comme bâillonnée et se mettait de la farine plein la gorge à force de se démener pour se débarrasser du sac de toile que ses dents transperçaient. La bête était donc assez énervée. Au bout d'un moment, elle déchira le sac, rependant de la farine un peu partout – notamment et surtout sur la zone qui devait lui servir de visage. Avec ça, sa vision devait être bien réduite. C'était sans doute l'occasion de l'attaquer, il semblait paniquer quelque peu en cherchant à ôter la farine.
[HRp : .... PARDON D: j'ai beaucoup de retard et en plus mon post n'est pas terrible >< si jamais tu veux porter plainte n'hésites pas, ma boîte à Mp est ouverte !] |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 1st Mai 2014, 05:29 | |
| Arya avait toujours aimé lire. C'était un moyen de s'échapper de cette triste vérité. Elle se mettait dans la peau du personnage, et quittait son identité pour devenir quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui n'était pas un Chain. Elle aimait particulièrement les romans d'épouvante et les romans sombres. En vérité, la jeune femme n'aimait les livres du genre ''romans à l'eau de rose'' ou bien même les livres plutôt ''fleur bleue''. Ce genre de chose avait le don de l'ennuyer et elle finissait toujours pas délaisser le pauvre bouquin dans un coin pour ne plus jamais le lire. Pour en en revenir aux livres d'horreur, Arya aimait particulièrement les scène où il y avait un monstre particulièrement dangereux qui s'attaquait à une pauvre et innocente jeune fille, et qu'il la bouffait après l'avoir démembré. C'était amusant. Arya n'était pas normale, c'était définitif. La plupart des jeunes filles n’aimaient pas ce genre de lecture, ça peut se comprendre, mais Arya ne pouvait pas s'empêcher. Elle aimait frissonner et avoir peur, ça la changeait de son quotidien morne et sans couleur.
Mais cette fois, le monstre d'horreur était bel et bien vivant, et c'étaient elles, Heileen et Arya, qui mettaient leur vie en jeu. Et la Chain ne comptait pas se laisser bouffer tranquillement, ni de se laisser se faire torturer gentiment. Non, cette fois, c'était la jolie et innocente jeune fille qui allait torturer le monstre avant de le tuer de la façon la plus sanglante possible. Et ce sera bien fait pour lui. Non, on n'attaque pas Arya, un point c'est tout. Surtout que toute cette histoire commençait sérieusement à l'énerver. Tout d'abord, elle s'était perdue, ensuite, elle s'était faite attaquer par une espèce de plante carnivore folle et pseudo-dépressive, ensuite, Heileen avait découvert son secret, mais ça, il n'y avait pas d'autres alternatives. Et pour terminer, cette chose semblait in-tuable. C'était vraiment une journée pourrie. Vraiment.
Heileen continuait d'envoyer des caisses et autres gros objets au monstre dans l'espoir de le distraire. Arya se faisait violence pour ne pas éclater de rire tant la scène pouvait être ridicule et que les caisses ne faisaient qu'accentuer le comique de cette histoire. Cependant, Heileen était plus utile qu'elle en avait l'air et Arya avait réussit à approcher le monstre. Quand soudain... La chose poussa un cri à glacer le sang. Un cri terrible et particulièrement significatif. Il en avait marre de ce petit jeu et comptait en finir pour de bon. Et c'était sans compter sur Heileen qui envoya alors un énorme sac de farine à la tête de la plante pseudo-dépressive, qui fut aussitôt aveuglé. La Chain esquissa un sourire amusé, et se dit qu'Heileen avait eu une très bonne idée. Tandis que la plante s'étouffait avec le sac et que la farine commençait à créer un épais nuage autour du monstre, Arya s'approcha discrètement. La plante tentait de disperser la farine et d’ôter celle qui s'était posée sur son... Visage ? Enfin, Arya se décida à porter le coup fatale.
La Chain trancha alors qui servait de tête à plante, qui se figea avant de tomber lourdement au sol, manquant d'aplatir comme une crêpe Arya qui s'écarta de peu. Enfin, il était mort et c'était l'important. Le monstre disparu, sûrement projeté vers l'Abysse. C'est comme ça que ça se terminait à chaque fois. Arya se retourna vers Heileen, un sourire léger aux lèvres. Elles étaient en sécurité, n'était-ce pas le plus important ? Non, Arya avait à présent peur que la brune la dénonce à Pandora comme étant une Chain illégale qui vivait clandestinement. Mais Arya savait pertinemment qu'elle n'avait rien à se reprocher. Elle n'avait jamais tué personne, hormis des Chains dangereuses et leurs contractants. La brunette s'approche d'Heileen, et puis lui demanda aimablement :
-Voilà, on a terminé ! Je pourrais te demander de garder mon secret pour toi ? C'est que je ne veux pas d'ennui avec Pandora en fait.
Arya, Arya... Cette fille doit être suffisamment intelligente pour ne pas te planter un couteau dans le dos alors que tu viens de vous sauver la vie à toute les deux, non ? Enfin... Arya reprit forme humaine et se continua son monologue.
-Bon, et si on essayait de retrouver notre chemin ?
[hrp : Non non, je ne porterais pas plainte ~ Par contre, si tu as des réclamations à faire, n'hésites pas !] |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 25th Mai 2014, 10:11 | |
| Deux jeunes filles face à un monstre, voilà une situation qui paraissait désespérée. Pour reprendre les analogies avec un livre d'horreur, si elles avaient été des personnages de l'un de ces romans, elles auraient pu été les deux premières victimes qu'on ne voit vivantes qu'au premier chapitre et servent à introduire le monstre. Mais c'était sans compter sur les ressources d'Arya, qui esquivait avec une habileté et une vitesse hors normes les assauts de la créature, lacérant parfois les lianes des griffes qui avaient remplacé ses doigts. De vraies lames de rasoir, combattre les mauvaises herbes devenait un jeu d'enfant. Heileen ne savait toujours pas comment Arya faisait pour transformer ses doigts ainsi, ne savait pas trop à quoi était du ce phénomène, mais n'empêche qu'elle ne pouvait qu'être reconnaissante. Du moins c'était son point de vue : qu'importe le pourquoi du comment, ou même les origines d'Arya, rien de tout cela ne changeait le fait que la sorcière lui devait la vie. De plus, même s'il s'avérait que la brune aux yeux verts était une extraterrestre venue d'une autre planète ou bien le résultats d'expériences scientifiques pas nettes, bref si elle n'était pas humaine (parce qu'en théorie elle ne le serait effectivement pas, même si la théorie n'avait pas toujours raison), comment un être doté de magie dont la famille avait été pourchassée à cause de ses dons pourrait bien la juger ?
Non, Heileen n'était pas du genre à s'arrêter à la nature des choses. Elle n'était pas particulièrement futée, mais on ne pouvait pas lui reprocher de s'arrêter aux faits ou aux apparences, de faire de la discrimination basée sur des faits qui, selon elle, ne devraient pas importer. Alors qu'importe qui ou ce que pouvait être Arya, la brunette se baserait avant tout sur le fait qu'elle lui avait sauvé la vie alors qu'elle aurait facilement pu prendre la fuite. Mais laissons ce sujet de côté ; il n'avait de toute façon pas sa place dans l'esprit de la jeune fille actuellement. Plus que des réflexions du genre pseudo-philosophiques, les seules pensées qui traversaient son esprit avaient un rapport avec sa survie, ses dernières volontés et ce qu'elle aurai aimé faire avant de mourir. Ironique quand, justement, elle se disait ne pas vouloir mourir et lançait toutes ses forces (j'ai envie de dire au sens propre comme au figuré) dans cette bataille. Quant à ses autres pensées, elles volaient plus ou moins haut : ça partait du « oh non, je n'aurais même pas mangé le gâteau que maman et moi avons acheté tout à l'heure ! », passait par « j'ai peur j'ai peur j'ai peur il est menaçant » et allait jusqu'à « non, on ne mourra pas ! On peut s'en tirer ! ». Une palette de sentiments tournoyait en elle.
Mais au final, ce qui revenait le plus souvent, la pensée qui avait le plus de poids, c'était qu'Heileen ne voulait pas laisser sa mère vivre la mort d'un autre de ses enfants. Elle voulait survivre pour lui éviter de goûter à ce chagrin une nouvelle fois, pour ne pas la laisser seule avec la mort de ses deux filles dans l'âme. Cela plus son instinct de survie (enfin son complice l'adrénaline plutôt) lui insufflaient une force que la demoiselle ne se connaissait pas. Ainsi, quand un gros sac de farine d'une vingtaine de kilogrammes lui tomba sous la main (décidément, les gens stockaient de tout et n'importe quoi dans les ruelles arrières), elle le balança sans faire attention à ce que c'était (le fait qu'il puisse être utilisé comme projectile était tout ce qu'elle avait besoin de savoir) et sans vraiment sentir son poids. Son idée qui n'en était pas vraiment une s'avéra excellente, puisque le monstre ouvrit grand la gueule pile à ce moment et se prit le sac entre les rangées de dents. Il le déchiqueta en refermant la mâchoire et s'aveugla au passage, donnant à Arya l'occasion tant attendue de lui porter le coup fatal. L'apprentie vétérinaire ne vit pas toute la scène à cause de la farine, mais comprit tout de même aux mouvements percevables à travers le nuage blanc qu'elles avaient réussi.
À ce moment, un soulagement si intense qu'il fit trembler ses jambes la saisit. Un soupir de soulagement la soulageait, tandis qu'elle s'accroupissait lentement tout en se tenant à une caisse, les mains encore moites. Heileen avait l'impression d'avoir couru un marathon puis d'avoir fait dix longueurs de piscine. Le fait qu'elle soit en train de récupérer ses forces derrière une caisse plus la farine qui volait encore, firent qu'elle ne vit pas le devenir du monstre, mais en tout cas il n'en restait plus aucune trace quand elle se releva en voyant Arya approcher. Elle sourit largement quand cette dernière annonça qu'elles en avaient terminé, puis prit une mine plus sceptique lorsqu'elle lui demanda de garder son secret. Okay, y'avait pas de souci, mais le truc... C'était que la demoiselle ne connaissait pas vraiment le secret en question. Donc techniquement, elle ne pouvait pas le dévoiler, si ? Bon après, son interlocutrice avait raison d'être plutôt deux fois prudente qu'une. Cela dit, Arya changea une nouvelle fois d'apparence et lui proposa de se remettre en route. La Blauereiss acquiesça donc et lui emboîta le pas, tout en répondant doucement.
-Ne t'en fais pas, je ne comptais pas dire quoi que ce soit sur ton compte. Et puis, je ne peux dévoiler un secret qui m'échappe.
Non, Heileen ne comptait pas la questionner. Ensuite, elle joignit ses mains derrière son dos et demanda avec plus d'hésitation.
-Dis... Est-ce que tu sais ce qu'était cette créature... ?
[HRp : pardon pardon pardon j'ai un retard mooonstre ;w; j'espère que ma réponse t'ira éè ah et, tu as tout ton temps pour répondre ! -vlan-] |
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| Sujet: Re: Et si on se perdait à deux ? [PV Arya] 8th Juin 2014, 21:47 | |
| La grosse bébête fut vaincue. Oh, pour sur, elle était coriace, et franchement désagréable, mais on s'était amusé, non ? Stop. Là, ça devient du grand n'importe quoi. Tout d'abord, il fallait se rendre à l'évidence, cette bestiole était une Chain plante carnivore pseudo dépressive et agressive sur les bords. Et cannibale qui plus est, puisqu'elle avait essayé de manger l'un de ses congénères, aussi nommée Arya. Et cette fameuse congénère n'était pas, mais alors pas du tout contente. Premièrement, elle était épuisée. Deuxièmement, elle ne savait pas du tout où elle se trouvait, c'était fort embêtant, non ? Et troisièmement, on avait découvert sa vraie nature. Oh, maintenant, les gens au courant pour sa véritable identité ne tenaient plus que sur une seule main. C’était bien malheureux. Parce que au final, elle avait à présent 90% de chance de se faire attraper par Pandora et être jugée coupable d'être une Chain libre. Le monde est cruel, vraiment. Et en prime, Arya n'avait même pas le droit aux vacances. Elle en venait presque à regretter l'Abysse et son contenu. Au moins, là bas, elle n'avait pas besoin de cacher ce qu'elle était réellement. Même si cet endroit la dégouttait profondément. Étrange, n'est-ce pas ?
Et voilà Arya qui divaguait sur des broutilles. Est-ce que cette plante avait-elle un cerveau ? Au vu de sa défaite cuisant et de sa dramatique mort, on pouvait affirmer que non, bien que la question ne fut point confirmée. Il suffisait juste à la demoiselle d'user de ses griffes pour ouvrir le crane – si c'en était un – de la chose pour vérifier si oui ou non elle possédait un quelconque signe d'intelligence, même lointaine. Cependant, pour ne pas dégoutter ni effrayer Heileen, elle ne fit rien de se qu'elle voulait faire. La politesse avant tout. Et puis, Arya ne voulait pas se retrouver affublée d'un Heileen septique sur l'innocence apparente de la jeune Chain.
Arya laissa donc ses histoire de cerveaux et autres horreurs pour se tourner vers Heileen. Au final, que savait-elle exactement ? Il suffisait peut-être de lui faire croire qu'elle était un alien venu d'une planète voisine qui était chargée d’envahir son monde pour que la brune s'enfuit peut-être en hurlant à l'aide. Passionnant et amusant, n'est-ce pas ? Amusant surtout. Enfin, l'idée de se faire passer pour un extraterrestre était toujours d'actualité et Arya dut se faire violence pour ne pas sortir ces bêtises à Heileen. Parce rire un peu n'était pas mauvais pour la santé, n'est-ce pas ? Enfin, Arya espérait... Qui sait, peut-être que s'amuser pouvait entraîner à une maladie néfaste et mortelle. Quelle pagaille cela entraînerait. Cela la fit rire. Après tout autant imaginer des scénarios catastrophe pour rire un bon coup, non ?
Enfin bref. Arya était retournée voir Heileen et avait soupiré en entendant la jeune fille lui confirmer qu'elle ne dévoilerait son identité à qui que ce soit. Mais, dans la seconde qui suivit, Arya eu le loisir de froncer les sourcils quand la brune lui avoua ne pas savoir quel était son fameux secret. Soit cette fille était réellement, idiote, ou alors elle ne devait pas avoir ce qu'était un Chain. Et la demoiselle en eu la confirmation quand Heileen lui demande ce qu'était la plante carnivore. Arya ferma les yeux, et soupira une nouvelle fois. La voilà bien avancée. Enfin, fallait-il déjà lui répondre. Et ça, c'était déjà moins facile.
-C'était un Chain, tout comme moi. Tu sais ce qu'est un Chain, au moins ?
Si elle suivait la logique absurde, non, Heileen ne savait probablement pas. Désolant. Arya se lamentait d'être ce qu'elle était. Oh, elle aurait préférer mourir comme sa famille, mais non, il avait fallut que la malchance la frappe de nouveau et qu'elle devienne un monstre assoiffée de sang et de chair humaine. Enfin, qui sait, peut-être qu'Heileen était un vampire, ou un loup-garou, qui sait. Non, complètement idiot. C'est impossible. Elle avait l'air d'être tout ce qu'il y avait de plus humain. Elle n'avait... Rien de louche. Non, vraiment, rien du tout.
Arya s'étira longuement, car ses membres étaient complètement engourdis. Changer de corps n'avait pas que des avantages. Et elle fit quelques pas, pour vérifier si ses jambes fonctionnaient encore. Pas de problèmes de ce coté-là. Sa tête pouvait faire des mouvements circulaires et le reste de son corps ne semblait pas avoir de dysfonctionnement. Parfait, au moins, elle n'aurait pas l'air bête. Parce que imaginez un peu une Arya qui marche tranquillement et qui discute avec quelqu'un et puis soudain, l'un de ses bras ne fonctionne plus du tout. Imaginez donc la pagaille que ça provoquerait.
-Enfin... Remettons-nous en route si tu veux bien ! C'est que traîner ici pourrait s’avérer dangereux, tu en crois pas ?
En effet, les Chains, ça commence à courir les rues, vous savez. |
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