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 A date? You might say it. [- 18] par précaution

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Anonymous

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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty24th Mars 2013, 02:44

Savoir être en couple st tout un art. Si vous pensez qu’il suffit de simplement être présent pour l’autre, de simplement lui sourire et l’embrasser lorsque vous vous retrouvez seuls, vous vous trompez largement. Si avant, quelques regards bien dosés suffisaient pour amadouer cette personne, il en faudra nettement plus désormais. Parce qu’au fond, ça a beau ne pas être bien différent d’une affection plutôt ambigüe, cela n’en demeurait pas complètement différent. Contradiction ? Être en couple exige cela, exige la complexité, la contradiction. Il faut savoir faire la part des choses, certes, mais tout en demeurant soi-même, ne jamais trop en faire ; en somme, trouver le juste milieu. Si votre partenaire actuel ne se permettait pas certaines choses, sans doute de peur de vous perdre, de peur de commettre une erreur qu’il ne serait pas réellement possible de corriger, une fois en couple avec vous, il peut bien se le permettre. Bien sûr, il y a toujours les ruptures qu’il devrait craindre. Et après, une fois mariés, il y a le divorce. Mais en fait, c’est différent. Effectivement, si nous sommes en couple avec quelqu’un, c’est que le lien nous unissant s’est solidifié. De telle ou telle façon, avec telle ou telle épreuve de surmontée,  l’essentiel, c’est qu’il est bien plus résistant désormais. Alors ce qui aurait pu blesser avant, ce qui aurait pu être une raison valable pour enclencher le compte à rebours avant la perte de la personne chérie n’est plus qu’un misérable prétexte pour se disputer un peu. Et, bien sûr, se disputer n’est qu’un prétexte pour ensuite se réconcilier. Avec un baiser en prime parfois. Alors voilà, ça n’avait pas que des mauvais cotés d’ être en couple. Enfin, au fond, ça avait surtout des bons cotés hein. Plus étroitement liés – et plus officiellement surtout – il n’y cependant pas uniquement les petite piques et remarques provocantes que l’on se permet dès lors ; les petites attentions sont aussi entraînées dans le sillage de ce nouveau statut avec, bien entendu, les petites remarques, les quelques gestes, les quelques regards brûlant d’un désir qu’il serait presque impossible d’éteindre avant qu’il ne soit complètement assouvi. Et puis, au fond, nous avons la forte impression que ça peut durer. Vraiment. Pas juste une nuit, pas une semaine, pas un mois ; au bout d’un moment, nous croyons tous – ou presque – au toujours. Si Finn ne se le permettait toujours pas, Aiko, elle, ne s’en était jamais réellement privé. Elle gardait parfaitement à l’esprit qu’elle pourrait le perdre, qu’une bêtise de sa part pourrait entraîner la fin de cette relation qu’ils entretenaient depuis peu, mais elle espérait quand même que ça durerait éternellement – elle n’était quand même pas assez naïve pour croire concrètement à la réalité. Elle savait aussi que la jalousie de l’un ou de l’autre risquerait de causer quelques problèmes. Après tout, c’était tout à fait normal. Mais au fond, qu’importe qu’ils se disputent souvent si, en contrepartie, ils se réconcilient tout aussi souvent. Ils en riront un jour – ou pas. Quoi qu’il en soit, en ce qui concerne ce couple dont il est ici question, il est plutôt vrai que la jalousie les a séparé plus d’une fois déjà. La première fois, ils n’étaient pas en couple. Ils en savaient pas trop où ils en étaient à cette époque, mais cela n’avait pas le moins du monde empêché notre jeune Aiko de se montrer jalouse. Une autre femme avait approché Finn. Elle n’en avait pas le droit. Elle n’avait pas eu d’autorisation de la part d’Aiko. Elle n’en avait pas besoin à partir du moment où le brun l’autorisait à faire ce que bon lui semblait, mais tout de même. Elle n’avait peut-être pas d’excuse, mais c’était comme ça. Et puis, d’un certain coté, elle s’en voulait. Elle aurait peut-être dû forcer leur rencontre lorsqu’elle avait vu que ça commençait à faire longtemps. Pour qu’il n’aille pas chercher ailleurs. C’était aussi la première fois où elle avait levé le ton sur Finn, levé aussi la main pour l’abattre sur son visage et lui rougir le visage. Pour cela, en revanche, elle ne s’en voulait pas. Après tout, il l’avait bien cherché. M’enfin bon, que ce soit légitime ou pas, la jeune femme avait été jalouse. Ensuite, les rôles furent inversés et Finn comprit peut-être enfin que ce n’était pas contrôlable, qu’on ne pouvait pas en vouloir à l’autre, que ça venait comme ça, naturellement. Aiko ne s’était pas énervée contre lui car elle savait parfaitement que sa jalousie n’en valait pas la peine. De qui l’était-il, sérieusement ? Sora ? C’était son ami – son meilleur ami – alors il ferait tout aussi bien de s’habituer à les voir proches l’un de l’autre. Bien que la dernière fois, elle avait bien sûr exagéré le jeu. Justement pour le rendre jaloux. Son but avait été clairement annoncé dès le début de leur petite partie de plaisir. C’était plutôt amusant de se payer la tête de son copain. Enfin, il avait commencé être à jaloux alors que ce n’était pas réellement légitime non plus vu qu’ils n’étaient pas encore en couple. D’ailleurs, c’était alors que Sora les avait laissés un instant seuls qu’il lui avait proposé d’officialiser leur relation. Ouais bon, c’était original de le faire comme ça, nah ?
Ils étaient en couple, d’accord. Ils faisaient les trucs originalement, d’accord. Ils passaient au lit avant de passer aux choses sérieuses – aux sentiments – d’accord aussi. Mais il serait peut-être pratique de faire au moins quelque chose – juste une fois – comme tous les autres ? C’était avec cette idée toute faite qu’Aiko se mit en route.

S’étant levée de bonne heure vu qu’elle s’était couchée bien tôt hier soir – faute à la mission épuisante, voilà – elle décida d’aménager son temps comme elle le pouvait pour ne pas trop s’ennuyer. Prendre une autre mission ? L’idée était tentante mais les bleus étalés sur ses abdomens et sur ses bras la dissuadèrent rapidement de cela. Mauvaises chutes. Au moins, il n’y avait pas de blessure sérieuse. C’était déjà cela de gagné. N’empêche, les contractants illégaux, c’est plus pour Pandora que pour eux, non ? M’enfin, elle obtempérait sans trop chercher à comprendre. Comme elle le faisait si bien, soit dit en passant. En outre, elle prit tout le temps de prendre une douche froide pour bien se réveiller, de se sécher les cheveux et de s’habiller d’une courte robe noire à bretelles et avec un joli décolleté. N’empêche, elle mettrait sûrement un gilet, parce que si monsieur le voisin la voyait aujourd’hui avait des bleus et demain sans rien, ce ne serait pas facile à expliquer du tout. Enfin, quoi qu’il en soit, elle prit ensuite tout le temps dont elle avait besoin pour se concocter un petit déjeuner pouvant être décrit de plutôt équilibré. Elle releva ses cheveux en un chignon en laissant les mèches de devant tomber pour encadrer son visage. Le seul moyen pour que ce ne soit pas le cas serait de les retenir – de les dresser surtout – en les fixant sur sa tête avec des barrettes. Et, voyez-vous, elle n’aimait pas les barrettes.
Enfin bon, au final, elle se retrouvait quand même à être prête pour sortir alors qu’il était à peine huit heure passé du matin. Avec un soupire de lassitude, elle se laissa lourdement tomber sur son lit fait négligemment et rapidement. Elle bascula sa tête en arrière pour pouvoir regarder par la fenêtre et tenta d’imaginer le temps qu’il faisait à l’extérieur. Elle n’avait pas forcément envie de sortir, mais rester dans son appartement était tout bonnement exclu. Elle se leva alors et se dirigea vers son armoire pour y enfoncer sa main et chercher son étui à nouer autour de sa cuisse et qui comportait un joli assortiment de lames fines. Elle s’apprêta à le mettre en place lorsque son regard tomba sur un habit soigneusement plié et fourré dans le double-fond d’un tiroir présent dans cette même armoire. Double-fond pas très efficace à priori – elle y jetterait un coup d’œil ce soir. Un habit rouge. Pourpre. Une cape. Celle du clan, évidemment. Mais pas la sienne. Le prénom de l’homme fit instantanément irruption dans son esprit. Et quelle entrée ! Tout le reste de ses pensées s’évapora presque aussitôt pour accueillir dignement seulement et uniquement son prénom. Un prénom qui amena par la suite un frisson le long de l’échine de la demoiselle ainsi qu’un sourire s’accrochant à ses lèvres. Un sourire totalement niais. Mais personne ne pouvait la voir, n’est-ce pas ?
Finn.

Elle voulait aller le voir. Là. Tout de suite. Immédiatement. Elle avait une intense envie de le voir, de le toucher, de l’embrasser. Elle irait donc le voir. En gardant bien les doigts croisés tout le chemin pour qu’il soit chez lui. Enfin bon, elle lui dirait quoi en se pointant sur le seuil de sa porte, hein ? Ah bah. Ils étaient en couple, alors elle pourrait bien utiliser ça comme justification ? Au pire, elle n’avait pas besoin de se justifier ; elle n’aurait qu’à le traîner hors de chez lui et dire qu’elle voulait passer un moment avec lui. Ça pourrait même être mignon, tenez. Enfin, cela dépendrait de l’humeur du brun. Bof, il aurait tout intérêt à être de bonne humeur et tout souriant, voilà.
Donc voilà, elle irait chez lui.
Elle retira l’étui de cuir d’autour de sa cuisse et le cacha entre deux jupes avant de retourner s’asseoir sur son lit, les mains posées sur les draps qu’elle serra doucement entre ses doigts. Elle n’était jamais sortie sans au moins une arme sur elle. Pourquoi ? Parce qu’elle était une Baskerville et qu’elle savait que tout pouvait être une menace. Même une vulgaire rencontre avec un membre de Pandora causerait du grabuge avec la jeune femme. Enfin, là, il n’y avait pas de raison que ça tourne mal, n’est-ce pas ? Et puis, elle serait avec Finn. N’empêche, elle aurait vraiment l’impression que quelque chose manquait. Mais elle allait le faire.
Néanmoins, pas question de s’y habituer.
Prenant un gilet fin de couleur noire et enfilant des sandales de la même couleur, elle s’en alla en prenant soin de fermer la porte à clef. Où mit-elle la clef ? Top secret.

Elle raviva ses souvenirs en se forçant à se figurer mentalement la feuille blanche sur laquelle Finn avait inscrit son adresse. Ce n’était pas si loin de chez elle mais vu le rythme auquel elle progressait, elle n’y arriverait pas avant trois bons quarts d’heures. Et puis, elle empruntait des détours. Finn ne se réveillait pas tôt, alors autant lui laisser encore quelques minutes de sommeil. Enfin, si le miracle qu’il se soit réveillé plus tôt qu’à l’accoutumée ne se soit pas produit aujourd’hui. Et toujours en espérant qu’il soit chez lui. Il serait plus évident pour Aiko de le tirer de sa torpeur que d’aller le chercher aux alentours de la ville.
Bref, traîner, d’accord, mais elle ne pouvait pas faire mieux là. Il devait désormais être neuf heures vingt – à peu près. Elle monta jusqu’au troisième étage et s’arrêta devant la porte qu’il fallait. Un instant, elle hésita. Peut-être qu’elle ferait vraiment mieux de s’en aller. Ce n’était peut-être pas le bon jour. Et même si elle avait une idée précise de l’endroit où elle voulait aller, Finn n’en aurait pas forcément envie. N’empêche, il n’aurait pas le choix. Voilà.
Inconsciemment, elle baissa les yeux pour s’inspecter. Rien de particulier. Enfin, si. Une robe. Elle en portait rarement. Ah, c’est vrai, il lui avait dit l’autre fois, au cimetière, que les robes lui allaient bien. Et un gilet. C’était louche, alors que ce même jour, au cimetière alors qu’il ne faisait vraiment pas chaud, elle portait une robe à bretelles. Enfin, certes elle était dans un état second, mais de toute façon, elle détestait les manches longues et ce, même en parfait état mental et physique.
Elle amena ses mains à ses cheveux et se rappela qu’elle les avait relevés. Elle fit tomber deux mèches de derrière qui s’endurèrent pour chatouiller sa nuque et toqua à la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Pas très fort, mais quand même assez pour le réveiller s’il dormait.
Et son Chain. Elle ne l’avait pas pris en considération celui-là. Bon eh bien, tant pis maintenant, elle avait toqué ; ne lui restait plus qu’à sagement attendre.

Finalement, la porte commença par s’entrebâiller avant de s’ouvrir sur Finn. Un sourire satisfait et soulagé grimpa aux lèvres d’Aiko alors qu’elle ne prit qu’à peine le temps de l’étudier pour pouvoir s’inviter elle-même dans son appartement. Tenez, elle n’avait été chez lui qu'une seule fois, n'est-ce pas ? Du coup, elle ne savait vraiment pas où se trouvait telle ou telle pièce – il faut dire que la seule fois où elle vint ici, elle n’était pas en très bon état hein. Son copain pourrait toujours la faire visiter, non ? Enfin, elle n’était néanmoins pas là pour cela aujourd’hui. Elle scruta la pièce dans laquelle elle se trouvait – le salon, elle s’en souvenait tout de même – sans, même chercher à noter les détails. Elle les retiendrait plus tard, au pire. Elle fit volte-face pour se tourner vers l’homme et lui lança un sourire joyeux, ses yeux brillant d’une malice nouvelle. Et puis, la tête penchée sur le coté, elle décida de l’éclairer un peu.

« Une ballade, ça te dit ? Je veux aller voir la rivière, c’est plutôt calme là-bas. »

Avec la deuxième phrase ajoutée, il était tout bonnement exclu que Finn refuse de l’accompagner. Et encore, elle aurait très bien pu le tirer hors de son appartement sans attendre de recueillir son assentiment. Elle avait juste voulu faire preuve d’un peu de savoir-vivre. Enfin, un peu hein, parce que rentrer dans un appartement n’étant pas sien n’était pas forcément une bonne idée.
Un bonjour n’aurait pas été de trop d’ailleurs. Un bisou non plus. Bah, ce n’était pas grave ! Et s’il voulait un contact entre leurs lèvres, il n’avait qu’à le provoquer. Non mais oh.


Dernière édition par Aiko Baskerville le 27th Mars 2013, 05:51, édité 1 fois
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Finn Baskerville

Finn Baskerville
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty26th Mars 2013, 11:44

Détester le matin est une vraie plaie. Finn a bien du mal à se rappeler la dernière fois qu'il s'est levé tôt, de lui même et de bonne humeur. Oui, il faut les trois conditions. Et ça, c'est pas arrivé depuis belle lurette. Tellement qu'il ne s'en souvient à vrai dire pas. Peut-être plus jeune, et encore. Maintenant, s'il pouvait passer toutes ses matinées à dormir, il serait un Finny très heureux. S'il se couchait plus tôt, il est vrai que son existance s'en trouverait aussi probablement simplifiée. Mais hey, travailler de nuit lui a fait prendre cette habitude et, à moins qu'il ne soit complètement à plat, il ne va que rarement tôt au lit.
Pourtant, ce matin, impossible de dormir. Oui, il est rentré tard hier - voire cette nuit carrément, en fait - mais rien à faire, le sommeil l'a déserté depuis déjà une heure. Comme ce genre d'évènement a tendance à l'agacer profondément - vous voyez, impossible de se lever tôt, de lui même et de bonne humeur - il a fini par balancer les couvertures hors du lit et faire une ligne droite jusqu'à la douche. Evidemment, les couvertures ont été de suite remises en place quand il a remis les pieds dans sa chambre. Parce que le bazar dans son propre appartement a tendance à l'agacer au moins autant que le manque de sommeil. Ensuite, il faut avouer qu'il a songé à débarquer dans la chambre de Nana pour le réveiller histoire de ne pas être le seul debout. C'est vrai. Quand ce n'est pas l'un qui enquiquine l'autre, c'est l'inverse. Sauf qu'il n'en a rien fait. Excès soudain de bonne conscience ou bien flemme d'avoir à faire avec le Fléau ensuite, c'est une bonne question. Sûrement la deuxième hypothèse cela dit. Du coup, il doit maintenant être aux alentours de neuf heures et il est debout, tout seul et sans rien à faire. Pour ceux qui se poseraient la question, oui, se lever aux alentours de huit heures trente est considéré comme beaucoup trop tôt par le Baskerville. En même temps, si cela ne tenait qu'à lui, certaines heures du matin n'existeraient carrément pas. Passons.
Il se rend dans son salon en contemplant les possibilités qui s'offrent à lui. Ranger ? Déjà fait hier. Il n'y a même pas de vaisselle qui l'attend. Mission ? Il en a une dans deux jours. Et non, il n'ira pas en chercher en plus. Il pourrait être responsable et aller s'entraîner, du coup. Il aime bien s'entraîner. Sauf qu'aujourd'hui, il n'a pas spécialement envie de toucher à une lame. Alors non, pas s'entraîner non plus. Il pourrait aussi juste sortir, quelque chose à faire finirait bien par se montrer à force. Au pire, il se perdrait et retrouver un chemin qu'il connait serait bon pour l'occuper. Mais non aussi. Et puis il pense enfin à ce qu'il évite depuis déjà vingt secondes. Il pourrait juste aller voir Aiko. Pas seulement pour s'occuper mais juste parce qu'il a envie de la voir. Du coup cela fournirait une occupation par la même occasion, c'est vrai. Mais le fait est qu'il a surtout envie de la voir. C'est bien, il ne s'en cache plus. Ils sont ensemble et c'est normal, qu'on pourrait arguer. Mais il n'utilise même pas ça comme excuse. Il n'y a juste plus aucune excuse. Plutôt que de lutter contre, aller avec est bien plus simple. Surtout quand l'envie est partagée en face. Pourquoi se poser des questions compliquées et qui lui prennent la tête alors que tout marche relativement bien comme ça, hein ? C'est bien simple, il ne s'en posait déjà pas beaucoup avant et, maintenant, il n'y en a plus du tout. Ou presque. Mais, dans l'ensemble, il se contente d'agir comme cela vient. Maintenant qu'il est rassuré, c'est beaucoup plus simple. Rassuré sur le fait qu'Aiko ne va pas disparaître de sa vie du jour au lendemain et qu'elle semble bien ressentir les mêmes choses que lui. Pour résumer, le Finny a été plus ou moins apprivoisé. Majoritairement, dirons-nous. Après, le Finny n'y connait pas grand chose - hyperbole pour dire qu'en fait, il n'y connait rien - et il ne sait pas tout ce qui pourrait leur tomber dessus à tous les deux. En fait pour l'instant, ce qui est le plus "dur" est de ne pas pouvoir la voir aussi souvent qu'il voudrait. Il y a déjà pensé. Il devrait l'inviter ne serait-ce qu'à venir ici, chez-lui. Même s'il lui a déjà dit qu'elle pouvait passer quand elle voulait, ce n'est peut-être pas exactement la même chose que de l'inviter pour de vrai, avec une date, une heure, quelque chose de plus précis que "quand tu veux". Et puis, c'est sa copine, non ? Il ne devrait pas juste aller ailleurs avec elle ? Il a tenté discrètement - ça a échoué - d'obtenir un avis féminin chez une femme avec qui il discutait il y déjà plusieurs soirs, au travail. Elle lui a dit : "emmène la au théâtre" et il a fait une drôle de tête parce que la dernière personne qu'il a "emmenée" au théâtre - en fait, la personne en question lui a presque forcé la main - était Nana. Et puis la femme lui a dit tout un tas de trucs comme, entre autre, d'offrir des fleurs et il a regretté d'avoir voulu s'informer. S'il se pointait devant la porte d'Aiko avec un bouquet à la main, elle lui rirait au nez. Tellement fort qu'il finirait par avoir peur qu'elle n'en fasse un arrêt cardiaque ou quelque chose du genre. Et, de toute façon, voilà bien l'une des choses qu'il ne se voit absolument pas faire. Pour en revenir au problème initial, oui, il devrait aller la voir. Il devrait. Sauf qu'il a du mal à se faire à l'idée. Qu'il serait plus que déçu s'il tombait sur une porte qui ne s'ouvrira pas parce qu'il n'y a personne derrière. Surtout ça, en fait. Mais il devrait et finira par le faire tôt ou tard de toute manière. En attendant... En attendant... Ah c'est malin, voilà pourquoi il évitait le sujet. Une fois qu'il commence à penser à elle, c'est terminé, il a du mal à la faire sortir de sa tête. Surtout quand il ne l'a pas vue depuis un moment, en fait. Bilan des courses, il s'ennuie toujours et, en plus, il est frustré. Pour la peine il va faire du thé. Chose qui aurait déjà due être faite, en réalité, s'il n'avait pas commencé la journée sous la douche. Qu'importe.
Un bon quart d'heure plus tard et une tasse descendue, il a fini par opter pour un livre quelconque. Ouvert à une page quelconque aussi, ce qui est particulièrement intelligent, tout le monde en conviendra. En attendant que son appartement s'anime un peu. Ou, du moins, qu'il soit un peu plus tard. Cela dit, difficile d'accrocher à un livre pris en cours de route, déjà que la lecture n'est pas exactement un de ses passes-temps favoris.

Et puis la porte s'est mise à faire du bruit. Enfin, pas toute seule, hein. L'homme se jette presque dessus après avoir posé son livre, avec une promesse intérieure de remercier quiconque se trouve derrière pour être venu lui donner quelque chose à faire. Même si c'est une voisine flippante. Tout à fait.
Alors quand il ouvre et voit que ce n'est pas une voisine flippante mais sa copine, il prend son visage entre ses mains et l'embrasse sans préavis après s'être approché d'elle. Il est toujours content de la voir, mais aujourd'hui il l'est carrément deux fois plus. Dire bonjour, demander si elle va bien, pourquoi elle est là ? Après ! D'ailleurs, il ne reste pas bien longtemps ainsi - la pauvre, se faire presque sauter dessus comme ça - et se décale ensuite pour la laisser entrer, fermant la porte derrière elle. C'est là qu'il remarque qu'elle porte une robe. Et que, comme il a pu lui dire l'autre fois - bien qu'il ne s'en souvienne plus -, cela lui va très bien. Ne pas se rappeler l'avoir dit ne le fera pas changer d'avis. Avec un gilet, d'ailleurs. Première fois qu'il la voit porter quelque chose de... Couvert. Deviendrait-elle raisonnable ? Il n'y croit pas, mais si tel est le cas... Tant mieux. Le fait que cela puisse être juste un peu étrange ne lui traverse pas vraiment le cerveau sur le coup. Peut-être plus tard. Peut-être par hasard. Ou peut-être pas du tout. Dans tous les cas, elle est particulièrement jolie aujourd'hui. Même si elle l'est toujours. Bref, elle ne tarde pas à s'exprimer :

- Une ballade, ça te dit ? Je veux aller voir la rivière, c’est plutôt calme là-bas.

Un sourire amusé lui grimpe aux lèvres et il lui répond :

- Bonjour à toi aussi, je vais bien merci et toi ?

Tu m'as manqué, t'as fait quoi cette semaine, pourquoi tu portes un gilet au fait ? Bref, il est plus amusé qu'autre chose par l'attitude de la jeune femme. Quant à sa proposition, eh bien... Même s'il ne voulait pas, il n'aurait pas d'argument à lui opposer, vu son absence totale d'activité ce matin. Et puis, refuser de passer du temps avec elle quand ils en ont l'occasion ? Nan. Du coup, bien sûr qu'il va dire oui. Après l'avoir taquinée - et en avoir profité - un peu. Alors il approche d'elle à nouveau et l'enlace en passant ses bras sur ses hanches. C'est là qu'il note - parce qu'il est décidément lent aujourd'hui - qu'elle ne doit pas porter de talons. Parce que lorsqu'il veut l'embrasser, il se penche un peu. Certes il aurait pu le noter vingt secondes plus tôt. Mais, vingt secondes plus tôt, il était occupé à penser à autre chose. Comme par exemple - surtout - qu'il est très heureux qu'elle soit venue le voir.
En glissant une main sur l'une des cuisses de la jeune femme, il approfondit l'échange. Aussi bien pour voir sa réaction que pour en profiter lui même. Cela lui permet au passage de noter qu'il n'y a pas de lame cachée sous la robe à cet endroit. Et, comme la curiosité est une excellente excuse, il en profite pour inviter sa seconde main à "vérifier" sur l'autre cuisse. Nope, rien non plus de ce côté là. Comme c'est curieux. Peut-être ailleurs ? Il serait bon qu'il s'arrête ici. Du coup
il remonte l'une de ses mains sur le visage de la jeune femme pour lui caresser la joue, en glissant ses doigts sur son cou au passage - fallait pas le laisser à découvert, c'est une partie qui l'attire beaucoup trop - avant de rompre l'échange qu'il a initié et d'attraper le regard de la jolie rousse du sien. Parce que son regard aussi il est beau, même si observer le reste est une activité très plaisante aussi. C'est sa copine, il la reluque s'il veut, d'abord.

- Pas de lames et un gilet, une raison ?

S'il fallait un ordre de priorité, les lames l'intriguent bien plus que le gilet puisqu'elles sont habituellement toujours présentes. Enfin, si jamais elles sont ailleurs... Il ira vérifier ! En attendant, puisqu'il n'a toujours pas répondu à la proposition de la jeune femme, il poursuit :

- Et je t'accompagne du moment que c'est toi qui guide.

Plus la peine de le cacher, elle le sait déjà. Triste réalité. Finn Baskerville, vingt ans, est un laissé pour compte du GPS naturel présent chez à peu près tout le monde. S'il était un oiseau migrateur, il serait déjà mort de froid. Ou de chaud en ne sachant pas revenir du sud. Finir en poulet rôti, c'est assez triste. Arrêtons là l'analogie. Maintenant que l'homme a fini d'embêter la jeune femme - du moins pour le moment -, ils vont pouvoir bouger. Et ça, ça commence par aller chercher une veste. Parce qu'il n'y a pas que les oiseaux migrateurs qui peuvent mourir de froid.

- Attends deux secondes, je reviens.

Il va donc chercher sa veste, parce que non, lui ne survivra pas avec juste sa chemise sur le dos. Il fait encore trop froid pour lui. D'ailleurs sa chemise est rouge bordeaux et son pantalon noir, voilà pour la description qui a été oubliée plus tôt - et pour ceux qui croyaient qu'il ne s'est jamais rhabillé en sortant de la douche. En passant devant la porte de la chambre de son Chain, il songe un instant à le réveiller pour lui dire qu'il part avant de plutôt se décider à attraper un papier et à y écrire rapidement qu'il revient et que l'animal a intérêt à se tenir tranquille. Papier déposé sur la table du salon, bien en évidence. Et puis il vient attraper la main d'Aiko, ses clés de l'autre main et entraîne la Baskerville en dehors de l'appartement qu'il verrouille. Nana sait comment sortir. Nana sait où se trouve le double des clés. Bref. Voilà comment ils débarquent dans la rue, main dans la main, comme un couple. Ce qu'ils sont maintenant pour de vrai. Et qu'ils étaient déjà plus ou moins avant. Dans la tête de Finn, il n'y a finalement pas de différence. Alors qu'ils commencent à avancer, il lui dit :

- Promets moi qu'on ne croisera personne cette fois.

La phrase est à moitié méfiante, parce qu'il vient de se rappeler de cette fois là où, partis un peu comme ici pour visiblement se promener à deux, ils ont croisé Sora. S'en est suivi ce qu'il s'en est suivi et, pour cette fois, le Baskerville veut avoir la jolie rousse rien que pour lui. Tout à fait égoïstement et il n'en a rien à faire. Il réclame l'application de son droit d'exclusivité là maintenant tout de suite. D'ailleurs il ajoute :

- Sinon je t'enlève. Et on se perdra.

Laquelle des deux phrases est la vraie menace, c'est difficile à dire. Dans tous les cas, il sourit à nouveau en embrassant sa copine sur la joue. Il n'y aura pas de vilain monsieur briseur de couple, non ! Pas moyen. Il faut fuir les foules et rester dans l'ombre. Etre un Baskerville, un vrai. Voilà. Excellent plan. Sauf que c'est Aiko qui guide. Mais ce n'est pas grave, il pourra quand même l'entraîner dans un coin sombre s'il le faut. Peut-être même qu'ils y feraient un séjour prolongé, qui sait.
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty28th Mars 2013, 08:48

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt que dit monsieur tout le monde. Même si Aiko n’aimait pas particulièrement cette phrase qui n’était pas dans le top de ses proverbes préférés, il fallait tout de même avouer que c’était sacrément bien dit. Depuis toute petite, elle se réveillait tôt. Enfin, tôt ce n’est rien dire hein ; à peine sa mère envisagea-t-elle de commencer à l’initier que la petite Aiko commença à se lever au même moment que le soleil – si ce n’est plus tôt. L’aube, au bout du temps, elle s’y était faite. Enfin, après, elle n’avait pas réellement eu le choix. C’était ça ou... Ça. Une fois – une seule – elle avait voulu jouer la maligne en ignorant les appels de sa mère. Cette-dernière usa du bon vieux seau d’eau glacée. La jeune femme d’aujourd’hui en frissonne encore rien qu’en évoquant ce souvenir. Enfin, c’était surtout l’entraînement qui suivit dont elle se souvint. Elle devait en avoir quelques cicatrices je ne sais où. Vous voyez, au début, ces cicatrices, elle en connaissait le nombre. Mais au bout de quelques années, elle perdit le compte ; quelques unes s’effaçaient tandis que d’autres apparaissaient ou se rouvraient pour devenir des plaies à part entière. Quoi qu’il en soit, aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’avait eu droit à des grâces matinées que très rarement. De toute façon, ça ne la dérangeait pas. Les fois où elle s’était réveillée après midi, elle ne se sentait pas en vie, avait l’impression de simplement traîner sa carcasse. Alors ce qu’elle faisait se résumait à s’asseoir sur son canapé et à feuilleter un livre sans grande attention. Vous savez, il lui fallait quand même un moment pour totalement s’extirper de sa torpeur. Et quand c’était lent mais qu’elle se réveillait tôt, eh bien, elle était en pleine forme dans les environs de huit heures – l’heure à laquelle se réveille une grande partie de la population de Réveil. Sauf que quand elle se réveillait en plein milieu de l’après-midi, bah quand elle était réellement éveillée, c’était l’heure à laquelle les gens rentraient sagement chez eux. Elle s’en fichait pas mal ; elle sortait et allait se perdre dans les rues, rentrant dans lune des tavernes qui se présentaient à elle pour faire de bonnes – ou mauvaises – rencontres. Lorsqu’elle rentrait chez elle, il fallait dire qu’elle n’avait plus qu’une chose en tête et c’était se recoucher. Pas qu’elle sa saoulait, non, juste qu’elle avait affreusement mal à la tête par la suite. Si elle tenait bien l’alcool ? Sérieusement, ça dépendait. Donc voilà, en résumé, ça ne lui réussissait pas vraiment de ne pas se réveiller tôt. Lorsqu’elle flemmardait royalement, c’était qu’elle se réveillait vers trois heures de l’après-midi. Pourquoi ? Sûrement car elle était exténuée vu la mission de la veille. Ce n’est pas faute d’avoir déjà dit que les missions composaient le quotidien d’une demoiselle n’étant devenue raisonnable que depuis que sa relation commençait à devenir sérieuse avec Finn. Un jeune homme vraiment très sympa, affectueux, tendre, aimant, protecteur et juste... Lui-même. En fait, depuis longtemps déjà, le seul problème d’Aiko avec les autres était le fait qu’ils se mentaient à eux-mêmes, se cachaient de la vérité, se voilaient la face, étaient hypocrites, ne se respectaient pas eux-mêmes ; il n’y avait plus rien de naturel en eux et cela agaçait Aiko qui s’efforçait de toujours être elle-même. Quoi qu’il en soit, c’était aussi lui qui lui avait appris que les gens pouvaient vraiment passer des matinées entières couchés sur leurs lits alors qu’ils n’étaient pas spécialement fatigués. Vraiment étrange, non ? Pour elle, ça l’était réellement. N’empêche, la première fois où ils avaient partagé un lit – au sens propre du mot – c’était dans son propre appartement et la jeune femme n’avait pas toléré plus d’une dizaine de minutes supplémentaires passées au lit après son réveil. Même si à le voir ainsi endormi, elle aurait vraiment pu le laisser dormir encore un peu. Il était vraiment très mignon, tellement innocent. Elle en oubliait complètement que lui, tout comme elle d’ailleurs, obéissait aveuglément aux ordres en tuant tous ceux apparaissant sur la liste détestée du clan. L’autre fois, après qu’il l’ait trouvée dans le cimetière, elle avait longtemps dormi aussi. Mais il fallait al comprendre ; presque trois bons jours de nuit blanche – si ce n’était plus, car en fait, elle ne s’en souvenait pas vraiment.
Bref, ce matin en se réveillant et en pensant à rendre visite à Finn, elle se dit que les chances qu’il ne soit pas chez lui demeuraient tout de même assez minces. Après tout, il était huit heures du matin et pour qu’il soit réveillé à pareille heure, c’était que... Bah ce n’était pas vraiment possible. À moins qu’il soit en mission prolongée ou qu’il soit assez agacé ou embêté pour se réveiller ainsi. Ce qu’Aiko n’espérait tout de même pas. Après tout, elle préférait encore le réveiller elle-même en toquant à sa porte que de le savoir d’assez mauvaise humeur. Mais de toute façon, alors que son poing approchait du bois de la porte, tout ce qu’elle voulait savoir était s’il était chez lui. Après tout, pour un Baskerville, tout était possible alors bon. N’empêche, lorsque la porte s’entrebâilla, la jeune femme ne cacha pas son enjouement.

Aussitôt que Finn apparu sous le cadre de la porte, Aiko se vit faire saisir son visage entre deux mains avant de se faire brusquement embrasser. Lorsqu’il mit fin au baiser, la jeune femme hésita un instant, assez déconcertée. Bon, d’accord, on va dire que c’était la façon du brun de dire qu’il était content de la voir. Et puis voilà, alors qu’il se décalait, elle pénétrait l’appartement en lançant un bref et rapide coup d’œil autour d’elle. Après réflexion, elle s’en fichait pas mal de l’emplacement de cette pièce ou de telle autre ; un jour, elle visiterait. Au moins comme ça, elle aura une excellente excuse de revenir chez lui. Pas bête de se pointer chez son copain et dire qu’elle veut visiter l’appartement et s’attarder, si possible, sur les détails les plus minutieux de la chambre et du lit. Hum, et si nous reprenions notre sérieux ?
Pour une fois, elle n’attendit pas le moins du monde avant de s’exprimer. Lorsqu’elle était de bonne humeur, il fallait croire qu’elle ne l’était pas à moitié. Tant mieux ! Elle voulait passer toute sa journée – et sa soirée peut-être, elle verrait plus tard – avec Finn. Si ce-dernier était d’accord ? Non. Enfin, il ne l’était pas encore vu qu’elle ne lui avait pas encore fait part de ses plans. Mais il le serait. Il n’aurait de toute façon pas le choix. Et puis, ça pourrait être amusant de voir une Baskerville traîner son copain hors d’un immeuble de force. Les voisins du même pallier auraient une bonne raison d’aller faire du pop-corn et d’épier ce qui se passait à coté. Oui bon, avec tout ça, la jeune rousse ne doutait pas du tout du fait que le brun allait accepter de la suivre. Mais à peine sa proposition faite qu’elle aperçu un sourire amusé se peindre sur le visage de son interlocuteur. Bah quoi ? Lorsqu’il répondit à cette question silencieuse, elle ne put s’empêcher de hausser les sourcils avant de simplement rire. Quelques instants plus tard, les derniers vestiges de ce rire cristallin se résumaient à un sourire au coin de la bouche de la jeune femme. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais il la prit de court en venant l’enlacer après s’être rapproché d’elle, glissant ses bras jusqu’autour de ses hanches. Elle posa alors délicatement ses mains sur son torse avant de les faire glisser jusqu’à sur son dos et de les monter pour venir enlacer son cou et éliminer la maigre distance ayant jusque là séparé leurs deux corps. Il va faire quelque chose, elle en était sûre. Sauf que voilà, s’il se met à l’embrasser ou autre chose dans le même style, elle en oubliera complètement qu’elle devait lui répondre. Et vous voyez, elle avait vraiment envie de lui répondre. Donc voilà, avant qu’il ne s’approche d’avantage d’elle, Aiko entreprit de rétorquer quelque chose au séduisant brun.

« Tu me parles de bonnes manières, toi ? Toi qui viens, je te le rappelle juste hein, de littéralement me sauter au cou. Mais bon, j’te pardonne. »

Doucement, elle sentit les douces lèvres de Finn se déposer sur les siennes. Elle préfère ne pas porter de talons lorsqu’elle sort avec lui car elle trouve vraiment mignon – et protecteur en fait – qu’il se penche vers elle pour pouvoir l’embrasser. Le fait qu’il soit plus grand de taille qu’elle permet à la jeune femme de se sentir protégée. Mais bon, il va de soi qu’elle ne l’avouerait pour rien au monde ; une Baskerville reste une Baskerville ; une féministe reste une féministe – enfin, elle l’était quand ça lui chantait surtout ; Aiko reste Aiko.
La main de l’homme se fit baladeuse, allant prendre ses aises sur l’une des cuisses d’Aiko. La retirer ? Oui, elle le pouvait, mais pourquoi ? Et puis de toute façon, elle n’a pas eu le temps de réagir car au même moment, il approfondit le baiser. Bien que momentanément étonnée, elle y répondit avec entrain en allant jouer de sa langue contre celle du brun. L’autre main de ce-dernier alla aussi profiter du corps offert à elle en se déposant sur l’autre cuisse de la jeune femme qui eut un frémissement en penchant sa tête sur le coté et en appuyant doucement l’un de ses doigts sur la nuque masculine pour approfondir autant que possible le baiser dont ils profitaient et qui ne tarda pas à prendre fin quelques instants plus tard. L’une des mains de Finn alla alors s’installer calmement sur le visage de la femme alors que ses doigts s’aventuraient sur son cou dénudé aujourd’hui et qui semblait attraire le brun. Instinctivement, elle pencha la tête de l’autre coté pour accentuer le toucher alors qu’elle se prêta elle-même à l’activité en faisant glisser ses ongles sur la peau recouvrant le cou de l’homme. Elle commençait vraiment très bien cette rencontre.
Après quelques instants, il se redressa, ancrant son regard dans le sien avant de s’exclamer. Aiko eut un sourire alors qu’elle attrapa des deux mains le visage du brun – ils seront quittes quand elle l’aura peloté – et l’embrassa sans autre forme de procès.
Il lui demandait une raison. Eh bien, pour les lames, c’était juste parce qu’elle voulait une sortie qu’elle pourrait par la suite qualifier de normale. Et puis, même si ça faisait un peu vide et léger sur ses cuisses, cela n’empêchait qu’elle serait avec son copain – et un copain Baskerville, ça sait protéger, mine de rien – et que logiquement, elle n’aurait rien à craindre. Au pire, elle se débrouillerait sans lames si elle venait réellement à devoir être impliquée dans une bagarre. N’empêche, le corps à corps, ce n’était pas vraiment son truc. M’enfin bref. Pour le gilet, nous l’avons déjà dis : elle avait des bleus et si quelqu’un venait à la voir avec et sans le lendemain, ça allait être sacrément dur à expliquer. N’empêche, c’était surtout parce que ça n’avait strictement rien d’élégant de porter une jolie robe si nos bras étaient entièrement recouverts de blessures. Mais bon, une fois isolée avec Finn, si elle venait à avoir chaud ou à être irritée par la présence du gilet, elle le retirerait et... Et tâcherait de persuader Finn que ce n’était vraiment rien. Oui, en tant que faucheur pourpre, il était plutôt bien placé pour le savoir. Mais sait-on jamais vu qu’Aiko nota qu’il avait tendance à être surprotecteur. De nature ou seulement avec elle ? En fait, elle l’ignorait.
Vu qu’elle venait d’aménager la courte pause entre les deux phrases de Finn pour l’embrasser alors qu’elle aurait pu lui répondre, la jeune femme fut bien forcée d’attendre qu’il eut fini de parler pour lui répondre. En répondant à la question posée il y a quelques instants, elle se demandait bien pourquoi serait-ce à elle de le guider.

« Toi. »

Oui, en somme, la raison pour laquelle elle n’avait pas ses lames sur elle ainsi que celle pour laquelle elle avait un gilet sur les épaules se résumait à Finn. Elle pourrait développer en disant que pour ses armes, c’était parce qu’elle lui faisait confiance à lui et à sa force physique pour pouvoir la protéger en cas d’attaque – comme si elle le laisserait se battre tout seul, mais bon, lassez-les rêver ; comme quoi Aiko était une femme sans nulle aptitude au combat et qu’elle serait incapable de se protéger – et que pour le gilet, c’est que ça manquait d’élégance et que ça pourrait l’embêter si elle venait à expliquer le pourquoi du comment ses bleus disparaissaient miraculeusement au bout de quelques heures. Mais bon, comme déjà dit, c’était surtout pour résumer qu’elle répondit par ce deuxième pronom personnel.
Suite à quoi, Aiko lui adressa un léger sourire en l’incitant à revenir se coller à elle vu qu’elle retourna cueillir ses lèvres des siennes. Elle recula de quelques pas jusqu’à ce que son dos rencontre un mur et alla prendre les mains de Finn dans les siennes pour les déposer sur ses hanches. Elle se mit alors sur la pointe des pieds et colla son front au sien avant de simplement aller lui mordiller la lèvre inférieure et de finir par y donner un coup de langue avant de se remettre sagement en place. Oui mais... Revenant sur sa décision, elle se hissa une seconde fois sur ses pieds et plaqua ses lèvres contre sa joue. Voilà. Ils continueraient de jouer un peu plus tard, promis. Mais là, si ça continuait comme ça, ils passeraient effectivement la journée ensemble – j’irai même jusqu’à dire qu’ils passeraient la nuit ensemble – mais dans le lit et certainement pas au bord de la rivière.

C’est toi qui guide. Mais pourquoi serait-ce à elle de... Ah mais oui ! L’autre fois, juste après l’avoir cueillie dans le cimetière – et dans un état totalement pitoyable – et alors qu’ils étaient censés rentrer chez lui, bah ça avait été plutôt galère pour arriver à destination. En fait, si Aiko avait su ça plutôt et même à demi-endormie, elle aurait guidé Finn. Suffisait d’avoir une bonne récompense ; et là, la récompense avait été un bon lit avec Finn dedans, alors bon hein, pour la booster, ça l’avait boostée.
Finn dit à Aiko d’attendre deux secondes et ajouta qu’il revenait. Toujours adossée au mur, elle croisa les bras derrière son dos et attendit les deux secondes en comptant à haute voix. Même lorsque les deux secondes furent écoulées, elle continua de compter, l’air de rien, un sourire goguenard sur les lèvres. Il revint finalement au bout de je ne sais combien de secondes avec une veste sur le dos et attrapa la main d’Aiko qui le suivit bien sagement alors qu’il fermait la porte à clef. Mais pourquoi est-ce qu’il prenait une veste, sérieusement ? La jeune femme haussa les sourcils, assez étonnée. Déjà qu’elle avait vraiment envie de se débarrasser de son fichu gilet, mais alors voir Finn avec une veste, elle en étoufferait presque. Elle se garda néanmoins de dire quoique ce soit là-dessus, vu que l’autre fois, au cimetière, le manteau du brun lui avait bien servi. En commençant à avancer, elle ne put s’empêcher de rire légèrement. Ça va, il savait au moins comment quitter le quartier. N’empêche, ça aurait été marrant s’il se débrouillait pour se perdre à même pas deux mètres de chez lui. L’homme parla alors, suscitant l’intérêt de la jeune rousse qui s’arrêta pour le regarder, un sourcil arqué Il ne voulait donc pas faire de rencontre aujourd’hui. Voyons, Sora l’aurait-il dérangé ? Il ajouta ensuite une menace qui fit rire Aiko qui sourit légèrement lorsqu’elle sentit le baiser appliqué sur sa joue. Il l’enlèverait ? Et du coup, ils se perdraient ? En fait, elle avait l’impression qu’il serait plus aisé pour lui de se perdre avec la jeune rousse que de l’enlever. Mais pourquoi pas, après tout ! Elle pivota pour se retrouver face à lui et l’étreignit un instant avant de déclarer d’une voix d’abord amusée et ensuite mielleuse :

« Si ça finit par des accolades et des embrassades, nah merci. J’te partage plus chéri. »

En fait, maintenant qu’elle y pensait, c’est bien la seule et unique fois qu’elle utilise ce surnom – chéri – de façon qui n’est pas sarcastique ou amusée. En fait, c’était venu comme ça. Ça avait comme qui dirait... Glissé. Mais dans le bon sens hein, alors ça allait encore.
Elle reprit alors la marche, cette fois-ci dans le silence, le taquinant parfois en glissant ses mains sur son torse ou son dos. Après quelques minutes de marche, ils déboulèrent sur un endroit qu’Aiko ne connaissait que trop bien. À partir de là, elle pourrait les guides les yeux bandés. Et voilà, encore quelques instants, quelques minutes écoulées et les voilà arrivés sur un espace vert qui était longé par une rivière d’un bleu étincelant. Il y avait seulement un couple un peu plus loin. Faut croire aussi qu’à pareille heure, il n’y avait pas grand monde dans un endroit isolé comme celui-ci.
La jeune femme attira Finn vers ladite rivière et s’accroupit, les genoux serrés, laissant sa main libre traîner dessus alors qu’elle contemplait le reflet de Finn ainsi que le sien, un sourire amusé sur les lèvres.

« Si tu essayes de m’enlever, je te balance dans la rivière et je ris avant de t’aider à en ressortir. Et pas de câlins, je ne voudrai pas être mouillée. »

Bref, pas de kidnapping pour aujourd’hui.
Elle relâcha sa main pour pouvoir la plonger aussi dans la rivière et lorsqu’elle la ressortit, elle la secoua loin devant elle et se tourna brusquement vers Finn, plaquant ses deux mains – dont une totalement mouillée – sur son torse pour le faire basculer en arrière. Aussitôt après, elle vint se placer au-dessus de lui, se maintenant sur ses deux avant-bras plaqués près du visage de l’homme. Elle approcha son visage du sien et l’embrassa. D’abord tendrement, ensuite passionnément. Oui, lui n’avait pas le droit de la kidnapper, mais elle, elle en avait le droit. Elle avait tous les droits de toute façon. Qui en avait décidé ainsi ? Bah... Elle.
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Finn Baskerville

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MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty31st Mars 2013, 03:48

Ce qui devait arriver est arrivé, à force de se laisser entraîner dans la relation, il serait bien difficile de s’en tirer maintenant. Il constate comment elle lui manque et comment il a besoin de la voir, comment il est assez simplement devenu beaucoup plus dépendant. Au point que cela puisse affecter par exemple son humeur, comme ici. Même si ici, c’est en positif, l’inverse pourrait tout aussi bien se produire. Résister étant devenu plus difficile que de se laisser aller, il n’y a pas vraiment de retour en arrière possible. Du moins, pas dans les conditions actuelles. Au fond, est-ce qu’il veut toujours cette assurance que rien ne l’entrave et qu’il peut s’en défaire quand il le souhaite ? Pas sûr. Pas sûr du tout même. Ils n’ont pas réellement parlé de leur relation et de ce qu’ils en pensent. Il y a bien eu des mots d’échangés sur leur confiance mutuelle, ou leur envie commune de continuer à avancer. Mais rien sur les craintes – mise à part celle de perdre l’autre à cause par exemple de leur devoir de Baskerville – rien non plus sur ce qu’ils pourraient attendre. Quoi que sur ce dernier point, il y a des chances qu’en fait, ils ne savent pas ce qu’ils attendent vraiment. Finn, lui, ne le sait absolument pas. Il découvre tout simplement et assez lentement du fait de la nature plutôt aléatoire de leur train de vie à chacun. Si pour certains ce genre de mode de vie aurait pu être un facteur de la rupture du couple, cela ne semble pas vraiment déranger les deux Baskerville. Tant mieux pour eux. Et puis cela semble permettre – plus ou moins – d’éviter des disputes qui seraient une perte de temps. Du coup, ils sont toujours contents de se voir.

- Tu me parles de bonnes manières, toi ? Toi qui viens, je te le rappelle juste hein, de littéralement me sauter au cou. Mais bon, j’te pardonne.

Et lui qui n’attend pas pour répliquer :

- Mais je t’ai sauté au cou très poliment.

Voilà. Et puis d’abord, il n’a pas sauté, c’est faux. Il a été… Sujet à un débordement d’enthousiasme, voilà. Mais il n’a pas sauté, il l’a embrassée. Bref, cessons de jouer sur les mots. Visiblement, elle ne peut pas vraiment se retenir de le toucher non plus. Même s’il est celui qui a initié les contacts cette fois-ci. De toute façon ce n’est un secret pour personne qu’ils s’attirent mutuellement.
En réponse à la question du brun, la jeune femme lui apprend qu’il est la raison pour laquelle elle porte un gilet et pas de lames sur elle. Réponse qui intrigue assez l’homme, qui a du mal à voir en quoi il peut bien être lié à ces deux faits. Encore que pour le gilet, peut-être qu’il a un peu déteint sur elle… Mais pour les lames, il n’en a strictement aucune idée. Hum. Il ne cherche pas beaucoup plus loin et se contente d’accepter la réponse, convaincu qu’il en aura une plus claire un peu plus tard, d’une manière ou d’une autre. Surtout qu’après, de toute façon, elle revient contre lui. S’ils continuent comme ça, il y a des chances qu’il lui propose un détour par la chambre avant de sortir. En guise d’échauffement – ou n’importe quelle autre « excuse » qui pourrait bien traverser son esprit. Heureusement – ou pas, peut-être – il finit par aller chercher de quoi se couvrir. Puis ils quittent tout deux l’appartement du Baskerville, la jolie rousse semblant s’amuser particulièrement de quelque chose lorsqu’ils arrivent en bas du bâtiment. Puis ils entament leur marche et cela rappelle fortement à Finn la dernière fois qu’ils ont marché côte à côte ainsi. Fichu Sora.

- Si ça finit par des accolades et des embrassades, nah merci. J’te partage plus chéri.

Ah ha ! Plus de partage ! Parfait. Il n’empêche que comme Finn semble être d’humeur à s’amuser, il vient d’abord enlacer la jeune femme par la taille et lui glisse à l’oreille :

- Ah ? Tu sais, cette histoire de plan à trois, on peut s’arranger hein…

Non, il n’est toujours pas d’accord pour qu’un autre la touche, bien sûr. C’est juste pour l’embêter, vu comme elle n’avait pas eu l’air d’apprécier le « baiser » qu’il a donné – forcé sur – à Sora. C’est pour cela qu’il complète sa déclaration précédente après un avoir doucement mordillé le lobe de l’oreille de la jeune femme :

- Par contre le troisième membre risque de ne faire que regarder.

Pas de partage qu’on a dit. Pas de partage qu’il y aura. De toute façon, ils sont très bien à deux. Le contractant la relâche ensuite et se contente de prendre sa main, parce que c’est quand même nettement plus pratique pour marcher. Et puis comme cela, c’est très facile de se laisser guider par Aiko. Aiko qui a des mains très baladeuses aujourd’hui, pas qu’il s’en plaindra. Enfin si, en fait. La robe de la jolie rousse lui va très bien et découvre plein de parties de son corps – ce qui est toujours un bonus quand on est le copain – mais le problème, c’est aussi que c’est une robe. Et puisque c’est une robe, c’est moins pratique pour aller promener ses mains là où un haut normal n’entraverait rien. Enfin, quoi qu’il en soit, robe ou pas robe, s’il décide d’aller promener ses mains plus haut tout à l’heure, il le fera. Tant que la jeune femme n’opposera aucune objection bien sûr. Revenons-en au guidage. Elle les amène donc rapidement près de la rivière, comme elle l’avait dit. Elle vient ensuite s’accroupir près de la rivière, attirant Finn à sa suite qui, pour sa part, après être resté debout un instant près de l’eau, finit par s’assoir purement et simplement par terre. Un peu en retrait du cours d’eau, parce qu’il n’a pas spécialement envie de s’assoir sur de l’herbe trempée, mais pas bien loin de sa camarade pour autant puisqu’elle lui tient toujours la main. Elle s’adresse alors à lui :

- Si tu essayes de m’enlever, je te balance dans la rivière et je ris avant de t’aider à en ressortir. Et pas de câlins, je ne voudrai pas être mouillée.

L’homme étouffe un rire. Non pas qu’il doute qu’elle en soit capable, c’est juste la déclaration qui l’amuse. Parce qu’en plus, il aurait fait pareil. D’abord se payer la tête de l’autre – tant qu’à le pousser dans l’eau, autant s’en amuser après – et ensuite, peut-être, envisager de l’aider. Enfin cela dit, c’est bien noté, pas d’enlèvement. Il trouvera autre chose, aucun problème. Ce n’est pas comme si les moyens de la garder pour lui – ou de prétendre le faire – manquaient à l’appel. En soi, vu qu’il n’y a personne ici, il n’y a même pas besoin de chercher en fait. Le travail est déjà fait. C’est juste eux deux, en couple. C’était déjà juste eux deux avant sauf que les gens auraient fait les gros yeux en apprenant tout ce qu’ils faisaient tous les deux sans être en couple. Ils ont mélangé l’ordre traditionnel des étapes, ce qui ne signifie pas pour autant que cela ne peut pas marcher. La preuve.
Le Baskerville observe sa compagne plonger sa main dans l’eau – quelle étrange idée – puis la secouer. Elle le pousse ensuite à terre sans prévenir et s’installe sur lui. Et maintenant, qui saute sur qui ?
La surprise initiale ainsi que le froid de la main mouillée et collée à son torse sont cependant rapidement oubliés au profit d’autres sensations, puisque la jolie rousse l’embrasse ensuite. L’homme passe une main dans le dos de la jeune femme tandis que l’autre vient se poser sur sa nuque. Belle reprise de ce qui a été commencé à l’appartement. Sauf que cette fois, il n’y a aucun lit dans les parages, même s’ils sont pour l’instant bien sages tous les deux. Pour l’instant. S’ils continuent comme ça, c’est moins sûr que ça le reste.

Finn décide soudain d’inverser la tendance en passant au-dessus de la jeune femme, rompant par la même occasion leur échange. Il attrape ensuite les poignets de la jolie rousse pour les maintenir au-dessus de sa tête. Bien qu’il tâche de ne pas l’écraser de son poids, il repose quand même un peu sur elle. Obligé, s’il veut tenir sa position. Pas de kidnapping, hein ? C’est considéré comme un enlèvement, ça ? Qu’importe. Il a plus de force physique qu’elle, c’est très injuste et il en profite pour une fois, voilà. Les poignets dans ses mains sont suffisamment fins – et ses mains, suffisamment grandes – pour qu’il puisse tenir les deux à une main s’il le souhaite. Chose qu’il ne fera néanmoins pas, car la force appliquée ne serait plus assez pour retenir sa copine. Bien que, même ainsi, nul doute qu’elle puisse trouver un moyen de se libérer. En attendant, le contractant vient effleurer les lèvres offertes des siennes avant de glisser d’un ton amusé :

- Chacun son tour de sauter sur l’autre, hein ?

Tant que ça reste poli…
Décidé à continuer sur sa lancée, il prend la lèvre inférieure de la jeune femme entre les siennes, volontairement lentement et pas encore décidé sur le sort qu’il réserve à sa copine. La rivière ? Trop cruel. En plus sa robe est noire, aucun intérêt. Oui, tous les éléments sont à prendre en compte. Il cesse de s’attaquer aux lèvres de la femme pour pouvoir placer une pique, sans se départir de son amusement :

- Tu penses vraiment pouvoir me faire tomber dans la rivière, chérie ?

La provoquer, c’est vraiment trop tentant pour essayer d’y résister. Et puis le Baskerville profite un peu de sa position avantageuse pour aller embrasser le cou de la jeune femme, descendant progressivement parce qu’il aurait tort de ne pas profiter de l’absence de vêtements à certains endroits. Embêter Aiko est un excellent passe-temps tout bien réfléchi. Au même titre que celui de tenter de la faire rougir, parce que c’est adorable. Et que le lui dire peut la faire rougir encore plus et ça, c’est juste amusant.

Pour une promenade, ils ne bougent au final pas beaucoup. En même temps, Aiko voulait juste aller à la rivière et ils y sont. Néanmoins, l’homme revient sur les lèvres de sa camarade un instant avant de se redresser, toujours pas décidé, par contre, à lui lâcher les poignets. Bientôt, bientôt.
Le regard qu’il pose sur elle est clairement amusé. Il le sera moins si elle le pousse à l’eau, mais pour l’instant il a juste envie de jouer au sec.

- J’me demande si je devrais te relâcher. T’en penses quoi ?

Lui en pense qu’ils sont trop près de l’eau pour prendre le risque, en fait, mais comme il ne peut pas bouger non plus il achète juste du temps avant de trouver quelque chose à faire. Il tenterait bien de la chatouiller, mais si elle n’est pas chatouilleuse, il l’aura lâchée pour rien. Mauvaise idée. Remarquez, il pourrait poser la question et espérer obtenir une réponse. Des fois que…

- Dis, t’es chatouilleuse ?

En même temps, il glisse une main le long d’un des poignets de la jeune femme et entremêle leurs doigts. Il resterait bien là indéfiniment. Dans une position un peu plus confortable certes, mais le fait est qu’il pourrait rester ici à ne rien faire. Alors que pas plus tard que tout à l’heure, il était en train de se retourner le cerveau pour trouver quelque chose à faire. Comme quoi, l’ennui est une notion toute relative. Et qui dépend entre autre beaucoup de la personne avec qui on est. Avec Aiko, ça marche très bien. Le pire, c’est qu’elle n’a parfois rien besoin de faire. Ou si peu. Enfin dans le cas présent, elle peut faire ce qu’elle veut sauf des gestes brusques. Parce qu’il espère quand même qu’elle ne le jettera pas pour de vrai dans la rivière. C’est qu’elle doit être bien froide. Et puis, l’eau, ça mouille. Et les vêtements mouillés, c’est nul. Les vêtements mouillés et gelés, ça donne juste envie de les retirer. Si elle veut qu’il retire ce qu’il porte, demander ira bien plus vite. Cela dit, il se gardera de faire cette remarque à voix haute, histoire de ne pas passer pour le dernier des pervers. Qu’elle puisse continuer à l’estimer un peu. Non mais.
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty3rd Avril 2013, 12:03

Les questions existentielles forment le lot quotidien de grand nombre de personnes. Des personnes parfois décrites comme étant rêveuses ou philosophe. Pourtant, il y a aussi dans ce bas monde certaines personnes qui se posent ce genre de questions sans pour autant être connue par l’Histoire ou que sais-je encore. Elles le font pour assouvir leur curiosité croissante, pour combler le vide devenant fossé dans leurs respectives vies. Parfois, ce sont des enfants. Ceux-là peuvent s’avérer bien plus intelligents que nous pourrions le penser de prime abord. Gardant un œil objectif étant donné que celui-ci n’a pas encore eu le temps d’être pervertis par les hauts et les bas de la vie, ils voient les choses telles qu’elles sont et ne tentent pas de las peaufiner de telle sorte à ce que ça leur plaise. Parce qu’en ce jeune âge innocent, tout plait pourvu que ce soit prétexte d’amusement. Et si certains préfèrent courir dans les champs, se perdre dans une marée de tournesols ou de coquelicots, d’autres, plus posés, plus réfléchis, demeurent assis en tentant de comprendre ce vaste monde qui les entoure. Pourquoi telle chose est-elle ici alors que telle autre ne l’est pas ? Pourquoi leur dit-on qu’ils ignorent encore tout si, à aucun moment, nous n’avons décidé de leur illustrer ce tout, de leur donner un exemple ? Du coup, pour eux, ils ne peuvent que tout savoir et ne rien ignorer ; à partir du moment qu’ils ignorent ce qu’ils ignorent, ça ne peut être que du savoir qu’ils amassent. Ce ne sont pas spécialement ceux qui ont un QI élevé qui sont les plus disposés à réfléchir el plus, à se questionner le plus. Cela dépend. Oui, voilà, cela dépend simplement. Dépend de quoi ? Tout bonnement des personnes. Ou, pour me montrer plus précise, cela dépend surtout de la personnalité de chaque être. Ainsi, enfant, adolescent ou adulte, si cette personne n’est pas caractérisée par l’intelligence ou la curiosité, certaines choses lui échapperont toujours. Mais il serait faux de dire que telle autre personne est plus éveillée qu’elle. Simplement parce que ne pas savoir pourquoi une pomme tombe inévitablement au sol après un moment lui a permis de focaliser son attention ailleurs et de, par la même occasion, savoir autre chose. Comme, exemple tout bête, la couleur qui irait le mieux au teint d’une amie à elle. Si un homme ne sait pas de quoi est composé le system solaire, peut-être sait-il, en contrepartie, compter les cartes pour pouvoir tricher et gagner sa vie ainsi que nourrir les bouches ouvertes l’attendant chez lui. Au fond, nous devons tous êtres curieux, quelque part. Seulement, le sens des priorités fait son entrée. Si certains n’ont rien de mieux à faire que noircir une feuille vierge de calculs pour savoir quand sera la prochaine éclipse, d’autres ne trouvent plus le sommeil tant ils se demandent si demain ils réussiront à gagner assez d’argent pour acheter de quoi nourrir leurs familles. Dabs ce cas-là, cette même curiosité dont il est question se voit amoindrie, voire réduite à néant. Qui sait, peut-être qu’avec le défilement des années, avec le changement – notamment le changement des priorités – la personne retrouvera sa vivacité d’antan – ou l’aura pour la première fois, tout bêtement.
C’est cela, après tout, qui fait de nous ce que nous sommes. Le milieu dans lequel nous évoluons, les épreuves auxquelles nous devons faire face ainsi que les personnes composant notre entourage font que notre personnalité évolue dans ce sens, jamais comme ça aurait été le cas avec ne serait-ce qu’un minuscule changement. Si, par exemple, nous avons été élevés par des parents sévères, certains, fragiles, seront tout aussi autoritaires même avec leurs enfants. D’autres, plus justes, refuseront catégoriquement cela et laisseront peut-être un peu trop faire leurs progénitures. Aiko, elle, ne savait même pas si elle voulait des enfants. Et, sérieusement, c’était le cadet de ses soucis. Même si elle aimait les voir courir et gigoter, elle ne savait vraiment pas si elle serait capable de canaliser un surplus d’énergie chez des petits être alors qu’elle était bien incapable de le canaliser chez elle lorsqu’elle était prise d’une soudaine montée d’adrénaline.
Il y a des personnalités opposées. Simplement. Le genre de personnes qui, si mises sous le même toit, n’hésiteront pas à s’entre-tuer. Pas les mêmes valeurs, pas les mêmes objectifs ; pas la même vision des choses. Et c’est donc ainsi que naissent les ennemis. Mais il y aussi des personnalités complétives. L’une complétant l’autre, comme l’indique le nom. Et plus ça allait, plus la jeune Baskerville avait l’impression qu’elle avait trouvé la personnalité qui la complétait parfaitement. Ou, tout du moins, que celle-ci l’avait trouvée. Oui bon, autant simplement dire qu’elles s’étaient trouvées. Effectivement, si elle était juste assez têtue, il fallait dire que Finn, lui, l’était deux fois plus. En revanche, si lui était provocateur, il est fort possible qu’elle le soit un peu plus que lui. Mêmes s’ils se cherchent à longueur de journées, même s’ils sont aussi joueur l’un que l’autre, c’était Aiko qui n’hésitait pas à
Utiliser tout et n’importe quoi pour l’atteindre. Pour l’atteindre lui, simplement, sa sensibilité, sa virilité ou même sa jalousie. Comme la dernière fois, lorsqu’elle utilisa sans trop réfléchir un misérable serveur pour attiser ladite jalousie de son actuel copain. Et ça avait marché, qui plus est.
Aiko et Finn se complémentaient. En quelque sorte. Ou du moins, pour le moment. Ils verront bien au pire.

N’empêche, parfois, elle ne comprenait pas où il venait en venir. Comme là, tenez. Il faudrait qu’elle envisage de sérieusement l’emmener voir un médecin, un jour. Ou au moins, elle lui demanderait de lui expliquer comment diable en peu sauter au cou de quelqu’un poliment. Ah non, pardon, très poliment. Elle décida néanmoins de ne pas répondre, de simplement hausser les sourcils avant de lever les mains en l’air, s’avouant vaincue. Elle ne voulait pas de cours sur les bonnes manières. Et surtout pas avec un Finn aussi enthousiaste. Déjà, lorsqu’on les met ensemble, on peut être sûr que l’espèce humaine a toute les chances de continuer d’exister. Si monsieur se voit capable de faire plaisir à sa camarde tout en lui faisant une leçon, qu’il fasse donc voyons ! Elle l’écouterait attentivement – ou pas. En plus, maintenant qu’elle y pensait, les bonnes manières, ça pourrait faire un bon contexte pour... Oui bon, elle mettra cette idée en application plus tard, ce n’était pas trop le moment où des rougeurs sur son visage allaient vite trahir ses pensées peu chrétiennes.
Enfin bref, après quelques accolades, quelques baisers échangés et des mains baladeuses – ça commençait bien hein ! – ils partirent enfin en route. Non sans quelques mots placés je ne sais quand. Après qu’Aiko ait rassuré son copain sur le fait qu’ils n’allaient rencontrer personne aujourd’hui – elle le voulait rien que pour elle – le joli brun décida qu’il n’avait pas fini d’embêter la jeune femme. Et cette fois-ci, c’était en évoquant une vielle idée à elle. Entre autre, le plan à trois. Les mots lui étant murmurés dans un souffle, les lèvres masculines proches – très proches – de son oreille, Aiko ne put même pas empêcher un frémissement de la parcourir. D’autant plus qu’il avait un bras autour de sa taille. Mais bien sûr qu’ils pouvaient s’arranger ! Tant que le trois comporte deux hommes et seulement elle comme femme, ça lui convenait parfaitement. Effectivement, il était tout bonnement hors de question pour elle d’imaginer une autre femme poser ses sales pattes sur son homme. En revanche, elle ne semblait pas contre l’idée d’avoir plus de deux mains sur son corps, explorant la moindre de ses courbes. Après tout, pourquoi pas ? Ce qui l’en empêchait était le fait qu’elle soit en couple avec Finn, mais aussi et surtout qu’elle ne pouvait même pas envisager de partager la nuit d’un autre homme. Parce qu’elle était obsédée par Finn. Par Finn uniquement. Mais s’il s’avérait qu’il soit d’accord avec cette idée, vraiment, pourquoi pas ! Enfin, elle dirait volontiers cela de vive voix, mais au fond, elle n’en pensait rien. Et vu que c’était le fond de se pensée, le visage de la jeune femme laissa d’abord transparaître une nette stupéfaction. Heu... Sérieusement ? Pourquoi elle n’y croyait pas, maintenant que c’était tout réfléchi, hein ? Dubitative, elle attendit que Finn apaise ses craintes. Non, il n’était pas libertin. Quand même pas.
En plus ! Elle avait oublié un instant, mais réflexion faite, Finn ne s’était pas gêné d’embrasser Sora. Oui oui, embrasser, le mot reste le même. Même si le plan à trois était composé de deux hommes, si le brun venait à embrasser l’autre, Aiko risquait de ne vraiment pas le supporter.

Alors qu’il mordillait doucement le lobe de son oreille, Aiko oublia complètement qu’elle attendait une suite aux paroles de son copain. Elle se mordit la lèvre inférieure en tentant de garder à l’esprit l’essentiel – mais le problème était qu’elle ne savait plus quelles étaient ses priorités. Finn l’aida pas mal en se décidant à parler, soutirant un rire cristallin à la jeune femme qui lui asséna une légère tape sur le torse en lui tirant la langue. Suite à quoi, le brun prit la main de la rousse et ils entamèrent leur marche vers la rivière.
Le balancer dans le cours d’eau, rire de bon cœur et ensuite penser à peut-être l’aider à en ressortir. Ou pas tout compte fait, vu que la rivière n’était pas profonde et que l’aider reviendrait à peut-être se faire attirer dans un piège. Et ça risquait de bien sûr finir en bataille d’eau. Sauf que voilà, le fait est que la jeune femme n’avait vraiment pas envie de se retrouver mouiller. Non, sérieusement, une robe trempée, ce n’était pas la joie. Ça collait partout et ça empêchait de se mouvoir. Sur les mollets ou les cuisses, ça passait, mais sur le dos et la poitrine par exemple, c’était tout bonnement insoutenable. Ça pourrait être marrant, oui. Mais seulement si Finn aussi était tout mouillé. Voilà.
Un Finn semblant amusé vu qu’il étouffa un rire en continuant de l’observer. C’est là qu’elle décida de plonger sa main dans l’eau, tout bonnement, comme l’aurait fait n’importe quel môme chiant. Amenant ses mains brusquement à son torse pour le faire basculer en arrière, se positionnant au-dessus de lui en allant immédiatement trouver ses lèvres des siennes. Aussitôt, les deux mains de Finn trouvèrent leurs aises sur le corps de la jeune femme pour la maintenir ; l’une sur son dos, l’autre sur sa nuque. Ça va finir autrement si ça continue. Et sans lit, ça risquait de causer problème. Quoique pas autant que ça hein, vu que pour leur première fois, l’absence de lit n’a pas causé souci. Eh bien.

Sans prévenir, l’homme décida d’inverser leurs positions en faisant basculer Aiko de façon à se positionner au-dessus d’elle. Un instant, elle le regarda simplement, un sourire collé aux lèvres, son index droit glissant sur son visage. Décidément, elle préférait le voir sous cet angle que sous celui juste avant, lorsqu’elle était au-dessus de lui. Jusque là, il échappait au bain froid dont elle l’avait menacé quelques instants auparavant. En revanche, lorsqu’il lui saisit les poignets pour les maintenir au-dessus de sa tête, elle fronça les sourcils. Ça, c’était un enlèvement. Rien à dire. Elle se mit alors à réfléchir. Rapidement. Si elle pliait les genoux, elle pourrait déranger Finn qui tenterait de ses redresser. Elle n’aurait alors plus qu’à le pousser de ses deux pieds en arrière. Tout comme elle pouvait simplement se débattre, se tortiller dans tous les sens, le déstabiliser et le lui faire amèrement regretter juste après. Oui mais nan. Elle voulait voir jusqu’où il allait aller, ce qu’il voulait faire exactement. Si seulement il lui tenait les poignets d’une seule main. On aura beau dire, elle se débrouillerait pour qu’il regrette pareille décision. Mais de toute façon, il ne le fit pas. Doucement, les lèvres masculines viennent caresser les siennes. Elle redressa son buste et avant qu’il ne puisse parler, elle saisit sa lèvre inférieure entre ses dents. Dès qu’il voulu parler, en revanche, elle lui rendit sa liberté. Et alors qu’il parla, elle ne put s’empêcher de lui tirer la langue. Elle lui avait sauté dessus très poliment, puis d’abord. Nah mais.
Ce fut à son tour de jouer avec les lèvres d’Aiko, allant saisir l’inférieure entre les siennes, semblant indécis. Et finalement, il se décida à arrêter de jouer avec ses lèvres pour placer une phrase qui ne manqua pas de piquer à vif la jeune femme qui répondit du tac au tac, faisant lentement passer sa langue sur ses lèvres.

« J’ai le sens des priorités, Finn. Je te veux toi, et si t’es mouillé, ce sera galère. Mais si tu tiens à prendre une douche express, préviens juste. »

Elle lui lança un regard de défi avant d’étouffer un léger rire, glissant une de ses jambes entre celles de Finn pour amener leurs bassins à légèrement se mouvoir l’un contre l’autre. Le plus dérangeant dans cette position était uniquement le fait qu’elle ne pouvait pas faire glisser ses doigts sur la peau de Finn et que du coup, elle ne pouvait pas le provoquer aussi efficacement qu’elle le voudrait. En plus, ce genre de touches lui manquait déjà. Elle ferait la moue plus tard, parce que pour le coup, le séduisant brun décida de s’en prendre au cou d’Aiko. Une Aiko qui pencha naturellement la tête de l’autre coté en se coinçant la lèvre inférieure entre les dents, étouffant un léger soupire. Donc voilà, le cou, ça la fait soupirer – parfois même gémir – mais alors quand les lèvres de Finn commencèrent à s’aventurer là où la peau de la jeune femme n’était pas couverte par la robe. Une robe qui, de toute façon, ne couvre pas grand-chose hein. Enfin bon, cela fait piquer un fard à notre rousse qui leva les yeux au ciel alors qu’elle sentit ses muscles se contracter. Finn avait sans doute dû le remarquer vu qu’il gardait ses poignets en mains. N’empêche, si ça n’avait pas été le cas, les doigts de la jeune femme se seraient déjà perdus dans la chevelure brune de son copain. Le temps qu’il revienne sur ses lèvres, elle déglutit faiblement. S Et puis, le baiser. Elle aurait pu s’accorder un petit moment de calme, mais non. Vu qu’elle ne pouvait plus vraiment surprendre Finn, autant faire avec les moyens du bord. Elle approfondit d’un coup le baiser en entreprenant de faire visiter à sa langue les profondeurs de la bouche de Finn.
Lorsqu’il se redressa, son regard voilé d’amusement, elle lui retourna un regard clairement provocateur. Et puis, il demanda s’il devrait la lâcher. Mais non voyons, qu’il la garde donc dans cette position !

« J’en pense que plus tu perds de temps à le faire, plus tu risques gros. Et puis, si je te dis de ne pas me relâcher, je passerai pour une maso alors hein... »

Elle haussa les sourcils, attendant de voir la suite. Il allait la lâcher. Forcément. Il n’aurait pas le choix au bout d’un moment. Et, avec un peu de chance, il allait vite se fatiguer. Non parce que rester des heures comme ça, ce n’était pas non plus fameux. Si au début, tout cela avait pris la forme d’affirmations dans l’esprit de la jeune femme, maintenant qu’elle plongeait dans le regard de son copain, ça se muait en suppositions, en hypothèses. Il allait la lâcher... N’est-ce pas ?
Elle releva une seconde fois son buste pour pouvoir s’approcher de Finn – alors qu’il suffirait qu’il resserre l’étreinte qu’il avait sur ses poignets pour qu’elle redevienne sage et retombe dos contre terre – et alla lui murmurer un simple mot. « Approche ». Oui parce qu’elle en était réduite à cela pour pouvoir l’embrasser, maintenant. Ce qu’elle fit d’ailleurs, bien que de manière plus douce. D’abord un effleurement, ensuite un véritable contact, une fraction de secondes où la jeune femme sentit de l’électricité parcourir tout con corps alors que l’étincelle naquit sur ses lèvres, puis un véritable baiser. D’abord calme, puis plus profond. N’empêche, elle ne le fit pas aussi brusque que le précédant. D’autant plus que le brun était prévenu. Elle quitta, quelques instants plus tard, ses lèvres et ce, sans prévenir, pour aller aventurer sa bouche sur son cou. Elle s’attarda à un endroit en y faisant glisser sa langue avant de le palper de ses lèvres et de simplement l’embrasser deux trois secondes pour revenir à sa place, un sourire à ses lèvres.
La question qui suivit la prit de court. Un peu trop d’ailleurs. Du coup, elle ne pouvait même pas espérer mentir. Oui parce qu’il fallait un minimum de temps pour qu’elle prépare son mensonge, qu’elle ordonne à ses muscles de ne pas la trahir et à ses yeux de ne rien laisser transparaitre de le sombre vérité. Elle répondit. Vite. Trop vite. Tellement vite que c’était juste flagrant qu’elle mentait, qu’elle s’auto-protégeait. Une réaction humaine. Une sorte de réflexe, en fait.

« Non ! »

Traduction : oui alors abstiens-toi !
Malheureuse petite chatouilleuse. Elle ferma les yeux en rageant intérieurement, s’en voulant de montrer si tôt à Finn qu’elle était chatouilleuse. Elle se consolait néanmoins en se disant que, de toute façon, même si elle avait réussi à se montrer convaincante, Finn aurait quand même essayé. Ne serait-ce que pour le plaisir de pouvoir faire glisser ses mains sur le corps de la rousse. Ça faisait une bonne excuse, en plus. Enfin, pas qu’il ait besoin de justification pour la toucher hein. Juste que c’était quand même nettement plus marrant.
Se préparant à subir le pire, elle préféra se décontracter. Et prier.
Après le supplice – sur lequel nous reviendrons – une idée lui parcouru alors l’esprit. Ajouter à cela un scenario. Après, il ne restait à Aiko plus qu’à croiser les doigts pour que Finn se prenne au jeu et comprenne là où elle voulait en venir.
Note : pour qu’une leçon soit assimilée, il faut solidifier la théorie avec de la pratique. Beaucoup de pratique. Énormément de pratique. Il n’y en a jamais assez.

« Apprenez-moi les bonnes manières, monsieur le professeur. »
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Finn Baskerville

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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty6th Avril 2013, 06:21

Tout mettre de côté pour une seule personne, c’est à la fois terriblement facile et affreusement difficile. Il y a ceux qui font tout abandonner de leur vie d’avant pour partir rejoindre quelqu’un par exemple. Ceux-là sont aussi courageux qu’inconscient, car ne compter que sur une seule personne est peu prudent. Si jamais la personne en question abandonne, il n’y a alors plus rien pour se retourner. En réalité, il est probable que si l’autre est tient réellement à nous, il ne faille au final pas tout abandonner. Faire des concessions, oui, toujours, mais jamais tout renier. On perdrait alors un peu de ce que l’on est. Mais il y a des cas moins extrêmes. Par exemple tout simplement ne se mettre à penser qu’à la personne avec qui l’on est, même si on a en temps normal la tête pleine de doutes, de soucis, de listes de choses à faire. Pourtant il y a bel et bien des gens qui parviennent à tout faire oublier, sans avoir à fournir d’effort. Sans même en être conscients, en réalité. Et, à dire vrai, on ne s’en rend soi-même compte, bien souvent, que parce qu’après coup on se remet à penser à tout le reste. Pour Finn, c’est un peu ça. Bien qu’il n’ait jamais la tête très pleine – ce qui n’est pas forcément péjoratif ici – parce qu’il pense plus immédiat que long terme, quand Aiko est là, il ne pense qu’à elle. Quand ils se séparent, il revient un peu dans la réalité. Même si l’expression n’est ici pas très juste, parce qu’après tout, il ne l’a jamais quittée, cette réalité. Encore un petit truc à ajouter à la liste sans cesse grandissante des effets que la jolie rousse peut avoir sur lui. Comment, pourquoi, bonne question. Enfin, pourquoi, il aurait bien un début de réponse. Parce qu’elle compte beaucoup pour lui, alors son avis est important. Mais aussi, et ce pour la même raison, parce qu’il a en fait envie de la laisser compter. Un peu, beaucoup, à voir. C’est difficile de lutter contre dès lors qu’il le désire lui aussi. Si au départ c’était juste normal de vouloir passer du temps avec une personne avec qui c’est agréable de le faire, maintenant c’est plus devenu un besoin. Toujours aussi plaisant à satisfaire, bien sûr. Mais un besoin quand même. Et ça, quoi qu’il en dise, ça reste étrange. D’autant plus qu’il sait pertinemment que si jamais la jeune femme en a marre de lui, pour une raison ou pour une autre, et qu’ils finissent par se séparer définitivement, ça fera très mal. Et que ça, il n’en a pas envie. Et que le meilleur moyen de l’éviter serait encore de ne tout simplement jamais s’être mis ensemble, de ne jamais avoir poussé la relation plus loin. Il pourrait encore faire marche arrière maintenant. Avec difficultés certes, mais ce serait probablement moins douloureux que si cela survenait sans qu’il le veuille et bien plus tard. Sauf que non, il n’en a pas envie. A chaque fois qu’il se dit qu’il s’attache trop, qu’il devrait peut-être arrêter, il finit par la voir, finit par complètement oublier et il sort de la rencontre plus attaché qu’avant. Et ça recommence et au final, il y est toujours. Fait contre lequel il ne parvient pourtant pas à s’agacer, parce qu’être avec la Baskerville est juste trop bien pour s’énerver dessus. Il verra bien s’ils se séparent un jour, bien qu’il espère que ce ne sera jamais le cas. Comme ça, le problème serait parfaitement réglé.

Cela dit, se séparer ne semble pas d’actualité du tout, si on en juge ne serait-ce que par leur position. Toujours trop près de la rivière, mais Finn n’arrive toujours pas à les déplacer par la pensée. Oh, si jamais il ne trouve pas une bonne parade, il risque de finir à l’eau aussitôt qu’il aura relâché la jeune femme. Trempé. Trempé et gelé. Et il a horreur d’être trempé – en étant habillé, bien sûr –, aussi bien que d’être gelé. Ces deux-là se battent pour la seconde place dans son classement des choses qu’il n’aime pas, la première étant bien entendu se lever le matin. Enfin, ce ne sont pas les menaces qui l’empêcheront de continuer quand même.

- J’ai le sens des priorités, Finn. Je te veux toi, et si t’es mouillé, ce sera galère. Mais si tu tiens à prendre une douche express, préviens juste.

Elle lui lance un regard de défi, il sait très bien qu’elle en est largement capable et sans aucun remord, quand bien même il y mettrait tout son jeu d’acteur pour lui faire regretter son geste juste après. Il a une copine un peu tyrannique sur les bords, mais c’est lui qui l’a choisie hein. Il n’en voudrait pas d’autre, de toute façon.
Elle vient glisser une jambe entre les siennes et il se dit un instant qu’il oublierait bien toute menace pour lui relâcher les mains maintenant et poursuivre ce qu’ils ont commencé à l’appartement pour le mener à son terme. Lit ou pas lit, rien à faire. Comme il a un peu plus de contrôle que cela – des fois, honnêtement, c’est difficile à voir quand il est avec la jeune femme – cependant, il lui répond :

- Je te l’ai déjà dit, je préfère prendre une douche avec toi.

Et hop référence à quelque chose qui remonte un peu mais pas tant, à l’appartement de la jolie rousse. Bon, ce n’est pas dit, mais il préfère aussi des douches un peu plus chaudes, quand même. Sa tolérance au froid avoisine le zéro. Qu’importe. En attendant, il a sa copine offerte juste là, il ne va pas s’en priver. Alors il profite et elle aussi, dans la limite de son champ d’action. N’empêche, si elle voulait absolument se libérer, elle l’aurait fait. Le contractant prend ça comme un feu vert pour continuer à s’amuser un peu.

- J’en pense que plus tu perds de temps à le faire, plus tu risques gros. Et puis, si je te dis de ne pas me relâcher, je passerai pour une maso alors hein...

Un nouveau rire lui échappe. Décidemment, les menaces l’amusent. Ou pas, c’est surtout la seconde phrase de la jeune femme. C’est vrai que si elle lui avait dit de rester ainsi, il en aurait forcément pensé quelques choses. Mais bon. Ce n’est pas pour autant qu’il l’aurait relâchée, pas plus que là. Plus de temps il passe ainsi plus il risque gros, mais dans sa tête il n’y a pas pire que de terminer dans la rivière. Et puisqu’il semble y être de toute manière condamné, eh bien… Autant continuer ! Et donc pour continuer à la taquiner, il lui dit, amusé :

- J’aime beaucoup t’avoir dans cette position pourtant.

Ce qui ne révèle strictement rien mis à part que, oui, il est très bien là où il est pour le moment. Si on met de côté que devoir être prêt à la garder au sol si jamais elle tentait de s’échapper c’est un poil fatiguant quand même, c’est plutôt pas mal. Même si entraver ses mouvements à elle revient à entraver aussi les siens. Après tout, empêcher la jeune femme d’utiliser ses mains, c’est s’empêcher lui-même de le faire.
La jolie rousse se lève vers lui – ou du moins, jusqu’où elle peut – pour lui souffler d’approcher. Ce qu’il fait sans plus réfléchir, histoire qu’elle n’ait pas à se tordre trop longtemps. Ils échangent un baiser plus calme. Tant mieux, parce que l’envie deviendrait de plus en plus difficile à contrôler. Et puis elle dévie sur son cou, amenant l’homme à pencher la tête pour lui offrir plus d’accès. Elle lui fait toujours un effet terrible. En même temps, il ne voudrait pas que cela change. Il la veut et il veut continuer à la vouloir. Marrant comme il se pensait incapable de penser cela il y a quelques mois, à propos de n’importe quelle femme. Comme quoi, ne jamais dire jamais. En même temps, il n’aurait jamais pensé non plus, lorsqu’il a fait la connaissance d’Aiko, que leur relation tournerait ainsi et qu’ils deviendraient proches de cette manière. Bref. La jolie rousse ne s’attarde pas sur son cou et revient à sa place, souriante, faisant naître en retour un sourire sur les lèvres de son copain. Et si on faisait un arrêt sur image à cette seconde précise, ils auraient probablement l’air d’un couple niaiseux. Mais hey, cela peut arriver même aux Baskerville. Tant qu’ils ne commencent pas à se donner des surnoms ridicules en se regardant avec des étoiles dans les yeux, tout se passera bien. Et puis l’expression de Finn se teinte bientôt d’amusement à nouveau. Jusqu’où pourra-t-il pousser sa chance avant de se faire jeter dans les bras glacés de la rivière ? Parce que chatouiller la Baskerville, c’est vraiment, vraiment tentant.

- Non !

Son non est tellement précipité qu’il ne peut qu’être faux et, évidemment, le brun en retour ne peut pas s’empêcher d’afficher un sourire amusé. Et même très amusé. Oh que oui, il va en profiter. Mais il n’en profitera pas immédiatement, parce que c’est encore plus drôle – pour lui, bien sûr – si sa victime ne sait pas quand cela va tomber mais sait que cela va le faire. Enfin, ceci dit, il va quand même la taquiner avec ça :

- Vraiment ?

Il se penche sur elle lentement, vient effleurer ses lèvres et puis l’embrasse finalement brièvement avant de se redresser et de continuer :

- Parce que j’ai bien envie de tester.

C’est là qu’il regrette de ne rien avoir l’attacher, histoire de s’assurer qu’il pourra lui reprendre les poignets après. Parce que bon, pas sûr que de l’herbe tienne longtemps. Tant pis. Il passe les deux poignets de la jeune femme dans une seule main – la droite, tant qu’à faire, puisqu’il est droitier – en s’assurant de pouvoir maintenir une prise. Puis il fait mine de glisser sa main nouvellement libre vers les côtes d’Aiko pour observer sa réaction, avant d’en fait la déposer sur sa joue qu’il caresse un instant. Sa main descend ensuite sur le cou de la jeune femme, puis le long de son décolleté. Sans toutefois s’y attarder parce que sinon, il y ajoutera l’autre main avant même d’y penser. Il n’arrête son jeu qu’une fois que sa main se trouve sur les côtes de la jolie rousse, au repos. Chatouillera, chatouillera pas ? Son sourire s’accentue et ses doigts se mettent en mouvement. Chatouillera. Honnêtement, il ne saurait pas dire si sa curiosité à vérifier que la jeune femme est effectivement chatouilleuse est plus grande que sa satisfaction à avoir un nouveau truc à utiliser contre elle –et pas dans le mauvais sens du terme bien sûr –, ou vice versa. Dans tous les cas, c’est une information qu’il gardera bien précieusement. Aiko chatouilleuse, ça n’a pas de prix. Sa « torture » dure raisonnablement plusieurs longues secondes avant qu’il ne cesse, sourire aux lèvres, et visiblement prêt à recommencer – mais ça, c’est juste pour lui faire peur – avec sa main toujours proche de ses côtes. Elle n’y reste cependant pas longtemps, il a tôt fait de reprendre les poignets de la jeune femme dans chaque main et de se pencher pour l’embrasser plus longuement qu’avant. Bien, bien, bien. Il l’a chatouillée, mais il ne sait toujours pas ce qu’il va bien pouvoir lui faire subir. Sauf qu’elle a une idée avant lui :

- Apprenez-moi les bonnes manières, monsieur le professeur.

Et voilà. Et là, pas besoin d’avoir beaucoup d’imagination pour comprendre. Ils auraient définitivement dû rester à l’appartement. Enfin, ou pas. Même si la balade n’en est pas tellement une quand même, et que la rivière sert plus de clef de Damoclès au-dessus de la tête de Finn que de cadre idyllique à leur rencontre. Remarquons qu’aucun ne s’en plaint, et surtout pas celle qui a proposé l’idée la première. Et puis, Finn n’est-il pas celui qui a envie de jouer depuis tout à l’heure ?

Il ne va probablement pas tarder à la relâcher mais, pour l’instant, afin de répondre au jeu, il se rapproche d’elle doucement en disant :

- On commence par dire s’il vous plait, mademoiselle.

Voilà. L’homme lui relâche ensuite gentiment les poignets – et pensez bien qu’il reste sur ses gardes, au cas où la rivière approcherait soudain trop vite – de sa camarade. La prochaine fois, il l’attachera, mais elle n’a pas besoin de le savoir. En attendant, ce serait un crime de continuer à ne pas faire usage de ses mains. Rien ne les empêche de continuer à jouer ainsi. Bref. Puisqu’il le peut maintenant, il commence par rapidement se débarrasser de sa veste pour l’envoyer plus loin – mais pas dans l’eau, qu’on se rassure –, commençant à la trouver encombrante. Il place ensuite l’une de ses mains nouvellement libres sur l’une des cuisses de la jeune femme – c’est chouette d’avoir une copine qui ne porte jamais de pantalon – et achève de se pencher pour l’embrasser, parce qu’il en a décidé ainsi. Quand il se redresse et rompt leur échange, il ne peut s’empêcher de constater à voix haute, grandement amusé :

- J’aime l’idée que tu te fais d’une balade.

Ce qui n’a aucun rapport avec ce qui précédait, on en conviendra. C’est une sorte d’aparté, voilà tout. Du coup, pour revenir dans le sujet, il lui caresse distraitement la cuisse, de laquelle sa main n’a absolument pas bougé, et dit :

- J’attends toujours le s’il te plait.

Son sourire amusé ne le quitte pas vraiment et n’a aucune raison de le faire. Aiko a bien trop d’idées de distractions pour cela, quand elle n’est pas une distraction à elle toute seule. Et elle est sa distraction à lui, pas moyen qu’il la partage avec qui que ce soit. Restera juste à s’assurer qu’elle n’ait pas envie de se partager non plus. Mis à part l’épisode Sora, c’est, jusque-là, plutôt bien parti.
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty11th Avril 2013, 09:37

Chacun élève ses enfants comme il l’entend. Que ce soit d’une façon assez clémente, voire indulgente ou en voulant se venger sur le reste des gosses parce que, soit disant, l’éducation ayant été donnée dans le temps était comme qui dirait trop stricte. D’accord, je veux bien, mais pourquoi ceux des générations à venir doivent en pâtir, en souffrir ? Ils n’ont rien fait. Et puis, au fond, ce n’est qu’un cercle vicieux. Jusqu’à ce que, du moins, une âme assez bienveillante se décide à comprendre la situation et à éduquer l’enfant comme il se le doit. Sur les bases du respect, certes, mais sans non plus le contraindre à avoir peur, à prendre la fuite. Lui inculquer tout ce qui est bon à savoir. Ne pas parler aux inconnus, ne pas accepter les bonbons proposés à l’extérieur, ne pas insulter les gens, respecter les plus grands que soi, ne jamais élever le ton, rester droit, sourire, être poli. Tout cela, après tout, est censé être essentiel. Mais pas tant que cela, car les parents oublient effectivement ce qui compte réellement. Après tout, mettons-nous d’accord, en grandissant, nous ne respectons quasiment pas ce qu’on nous a pourtant enseigné à faire. Vous vous voyez, sérieusement, âgé d’une vingtaine d’année et ne pas parler à un inconnu qui vous demande l’heure ou autre ? Et sourire alors ? Alors qu’on a le loyer à payer, le frigo à remplir, le parterre à faire, la vaisselle qui attend et tous ces problèmes stupides – ce qui n’empêche que ça peut vraiment pourrir une journée, une semaine ; une vie. Les parents ne vous disent pas ça, non. Vous ne comprendrez pas, voyons. Trop jeunes. Ou alors ils sont trop lâches. M’enfin, cela reste à vérifier. Quoi qu’il en soit, il y a sérieusement des choses qui devraient être dites. Parce que c’est important. Il faut dire aux enfants qu’on ne va pas réussir sa vie en souriant. Il faut les tenir au courant du monde hypocrite qui les entoure. Cela ne sert à rien de vouloir en faire des anges. Ils en sont peut-être, mais ils ne le resteront pas. Après tout, eux aussi subiront le sort des autres. Une sorte de chute lente. Alors pourquoi ne pas juste accélérer les choses ? Pourquoi ne pas leur apprendre ce qui pourrait les aider, pas ce qui risque de les faire passer pour des personnes simples d’esprit, stupides. L’important n’est pas d’être gentil, d’être sensible, d’être soi-même. Arrêtez donc ces bêtises. Les gens sont tous différents, au fond, mais pour l’image, il faut être comme les autres. Bon, si vous être des adolescents, faites ce que vous voulez, vous pourrez toujours dire que c’était la période un peu folle de votre vie. Mais vraiment, si adulte encore, vous être la gentille personne toujours prête à aider les autres, toujours à dire la vérité et à être franche avec tout le monde, qui n’a pas d’amis parce qu’elle répète vraiment tout ce qu’elle entend et tout ce qu’on lui dit – logiquement – alors vous n’irez nulle part. Pire encore : vous deviendrez une ignoble personne. Pourquoi ? Parce que vous tomberez de haut. Vous serez à même le sol, écrasé par votre naïveté, par le fait que vous ayez été si aveugle, si candide. Écrasé par les moqueries, par les médisances. Écrasé au sens littéral du mot. Et lorsque vous trouvez la force de vous relever, vous serez toujours courbé ; toujours plus près du sol pour ne pas se faire trop en mal en cas de chute. Vous ne serez pas vous-même ; vous serrez l’un d’entre eux. Vous n’accepterez pas que pareille situation se reproduise ; vous deviendrez atroce, méchant, hypocrite, menteur, jaloux, rancunier et, plus que tout, loin d’être l’enfant qu’espérait vos parents en vous inculquant les bonnes manières. Nous revenons donc finalement à ces bonnes manières. Selon les classes sociales, celles-ci changent. Après tout, un fil de pauvre n’a pas à se tenir comme un fil de riche. Et puis, selon le sexe aussi. La fille noble n’aura certainement pas le même comportement que son frère. Elle devra être sensible et enjôleuse tandis qu’il devra s’affirmer et être manipulateur. Chacun profite de ses avantages. Cela n’empêche que dans les quatre grandes familles ducales à Réveil, ils sont plutôt à cheval sur ces bonnes manières. Bon, au final, c’était plutôt important. Ceux qui naissent une cuillère d’or dans la bouche ne vont pas chuter comme je l’ai dis plutôt. Pas d’un coup, comme ça, du jour au lendemain. Alors le seul problème au fond se résume au fait qu’ils vont devenir hypocrites. Bien qu’ils soient éduqués pour le devenir. Les affaires, vous voyez.
Chez les Baskerville, il faut croire qu’ils ont vraiment une toute autre imagine de l’éducation. Déjà que les enfants de ce clan n’ont pas du tout – mais alors là pas du tout – la même éducation. Certaines mères éduquent leurs enfants seules, des fois, c’est les pères qu’on voit. D’autres fois, les deux parents sont là, mais cela n’empêche qu’il y en a un qui est nettement plus présent là pour l’enfant. Cela dit, les éducations sont donc différents. Presque en tout point. Car effectivement, il faut dire que les bonnes manières ne passent pas vraiment en priorité chez eux. Au fond, à quoi bon ? Ils vont devenir des tueurs, des meurtriers, des déchus, des bannis. Alors pourquoi se fatiguer à leur dire de sourire ou je ne sais quelle autre bêtise ? Qu’on pense ce qu’on veut, mais tuer n’a rien de facile. Pas la première fois. Ni la seconde. Ni toutes les autres.
Aiko tuait. Aiko assassinait sur ordre de Glen-sama. Mais cela n’empêchait qu’elle ne le faisait pas à cœur joie. Loin de là. Elle prenait du plaisir à faire couler le sang, mais certainement pas à ôter des vies. Surtout pas lorsque ses victimes étaient en bas âge. Cela étant, elle le faisait. Parce qu’elle a été élevée pour cela, pour obéir. Et elle le faisait plutôt bien ; c’était assez facile. En bref, les bonnes manières, elle ne connaissait pas. Elle était relativement sage petite, mais elle apprit cela sans l’aide de personne. En grandissant, elle devint une personne désagréable. Surtout après la mort de sa sœur. Mais elle faisait parfois des exceptions. Surtout avec la gente masculine. Un jour, il faudrait parler de son étrange coté féministe qui vient contredire mes derniers termes.

Oh ! Bien sûr que Finn connaissait les bonnes manières. Il saurait les lui apprendre, elle n’en doutait pas. Et puis, il ne pouvait qu’être un bon professeur. Avec elle du moins. Et pas question qu’il soit le professeur d’autres personnes. Non mais. En plus, il donnait des cours à domicile. Il ne le savait pas encore, mais il en donnait. Aiko n’était pas une très bonne élève. En plus, elle pensait avoir toujours raison. Pauvre chérie. Il lui faudra du temps – beaucoup de temps – pour ne serait-ce qu’accepter de concéder que Finn était celui qui donnait les leçons et pas le contraire. Les devoirs maisons, elle les ferait avec lui. Elle se tiendrait près de lui, pour qu’il ne rate rien de sa façon de faire, de ses erreurs ; pour qu’il puisse la corriger ; pour qu’il note le moindre étirement de frémissement de muscle sur son visage et sache par la même occasion que telle leçon n’a pas été parfaitement assimilée. Et puis, il n’aura qu’à lui prendre la main et l’aider à refaire. Il sera avec elle. Il l’aidera.
Pas seulement pour ses devoirs. Il était là. Il l’aidait. Il l’aidait à vivre. Elle vivait pour lui, non ? De façon ambigüe, je veux bien, mais le fait est qu’elle vivait pour lui. Et lui alors ? Vivait-il pour elle ? Elle ne voulait pas poser la question, de peur de ne pas pouvoir supporter de recevoir la réponse. Alors, cette question, elle ne la poserait pas. C’est tout.
Alors que son regardait baignait dans celui du séduisant brun, ce-dernier plaça une petite phrase qui fit légèrement rire Aiko. Oui, elle savait qu’il préférait les douches avec elle vu qu’il le lui avait clairement dit l’autre fois. Vraiment, les allusions qu’ils pouvaient se faire étaient drôles. Et là, vous voyez, ça la fit rire.
Suite à sa référence au masochisme, c’est à son tour de rire. Elle ne doutait pas du fait que c’était à cause de sa deuxième phrase et non la première. Parce que bon, les menaces, elle allait lui en servir tout un plateau si ça continuait comme ça, s’il ne décidait pas à la relâcher. Et puis, une remarque. Très bizarre et qui n’est pas vraiment dans son contexte là, tout de suite. Pourtant, elle réussit à faire rougir la jeune femme qui, en dépit de pouvoir faire tomber ses cheveux sur son visage, se contente de pivoter assez brusquement la tête pour avoir quelques mèches rousses couvrant ses yeux. Elle ne voyait pas derrière le fait qu’il aimait l’avoir dans cette positon un quelconque sous-entendu malvenu, seulement qu’elle notait dans un coin d’esprit que c’était réciproque car elle aussi aimait beaucoup l’avoir au-dessus d’elle. Pas qu’elle allait le lui dire, cela étant. Au contraire, elle pourrait même aller jusqu’à dire de vive voix qu’elle préférait demeurer au-dessus. Alors que non. Mais bon, pas qu’elle avait une image à tenir, juste que tous les prétextes étaient bon pour s’amuser un peu. Sauf quand on entrave les gestes de la jeune femme. Là, ce n’est pas marrant. Enfin si, quand même un peu, je vous l’accorde, mais voilà quoi. N’empêche, si ça continuait, il allait vraiment finir dans la rivière hein. Sauf qu’il allait falloir négocier s’il voulait revenir chez lui – rien n’était encore sûr pour qu’il rentre chez lui cela dit – sec, il allait falloir qu’il relâche Aiko. Enfin, on reviendra sur cela un peu plus tard.

Viennent ensuite les changes dont nous avons parlé plus tôt, les baisers, les caresses, les petites taquineries qui composaient depuis un moment déjà le programme de leurs diverses rencontres. Et puis, l’anecdote des chatouilles. Finn demanda à Aiko si elle était chatouilleuse. Naturellement, elle répondit que non. Mais. Mais un peu trop précipitamment et puis, ce fut débité sur un tel ton que le brun ne pouvait que se douter de ce mensonge. Limite, il lui aurait demandé « c’est vrai ce mensonge » qu’elle aurait ri nerveusement. Et puis, le sourire amusé qui grimpa sur les lèvres du compagnon de la rousse fit frémir cette-dernière qui avait, de nouveau, planté son regard dans le sien. Non, non, non ! Elle ne voulait pas – mais pas du tout – se faire chatouiller. Il prononça un mot qui, de nouveau, réussit à faire frissonner la jeune femme. Il se pencha alors sur elle, amenant leurs lèvres à se frôler. Et là, elle n’avait qu’une envie et c’était de l’embrasser ; qu’une envie qui se résumait à ce que Finn se perde dans ce baiser et continue ce jeu tactile auquel ils se prêtaient tous deux sans pour autant garder les poignets de la Baskerville entre ses mains. Il l’embrassa alors. Elle répondit, comme elle le pouvait, au baiser, un espoir en elle. Mais il s’éloigna rapidement. Trop rapidement pour qu’elle se dise qu’il allait revenir. Il parla encore et, cette fois-ci, Aiko ne put s’empêcher de minauder en se mordant la lèvre inférieure – plus par anxiété, en fait, que pour séduire un homme de toute façon déjà séduit – et en murmurant d’une toute petite voix :

« S’il te plaît ? »

Sa fierté était remisée, vous l’aurez compris. D’accord, elle n’était pas encore tout à fait prête pour battre des cils et faire les yeux doux. Finn ne l’avait pas encore assez contaminé semblerait-il. Mais ça viendrait ; elle n’en doutait même plus. Sachant que sa tentative était vaine, elle se prépara mentalement au pire. Ça promettait.
N’empêche, s’il veut la chatouiller, il va devoir la relâcher. Il fit alors passer les poignets d’Aiko dans une seule de ses mains et, aussitôt le geste esquissé qu’elle commença à s’agiter. Pas trop non plus, parce qu’au fond, son but n’était pas que Finn la lâche, mais uniquement de gagner du temps. Elle n’avait aucune envie de se faire chatouiller, mais elle n’avait pas non plus envie de se débattre. Alors voilà, elle gigota un peu. Et un peu plus quand la main gauche de Finn prit la direction des côtes d’Aiko. Elle se calma néanmoins complètement lorsque la main masculine se déposa sur sa joue, lâchant un petit soupire de soulagement. Ses doigts s’agitèrent sur la peau offerte à eux un instant et la jeune femme ferma les yeux, semblant oublier où ils se trouvaient, depuis combien de temps et pourquoi. Tout ce qu’elle n’oubliait pas était la présence de Finn. Il était là, près d’elle. Non, il était là, sur elle. Mais toutes ses pensées sont bien rapidement interrompues lorsque les doigts experts de Finn glissent jusqu’au cou de la jeune femme. En le voyant faire – en le sentant faire – elle se demande combien de femme ont eu droit à ce genre de caresses. Elle ne cesserait sans doute jamais de penser de la sorte, mais ce qui était bien, c’est qu’elle arrivait à bannir ces stupides pensées de plus en rapidement. Un jour, elles ne seront plus que des flashs furtifs. La main suit le décolleté de la robe, ne s’y attarde pas, se dépose simplement sur les côtes. La rousse esquissa un sourire, oubliant un bref instant qu’elle allait vite le perdre pour simplement rire comme une folle à lier. Elle ferma alors les yeux, juste après avoir noté le sourire de son copain, son sourire à elle disparaissant lentement. Il s’activa alors, laissant ses doigts courir sur les côtes de la jeune femme qui se mordit fortement la lèvre inférieure, dans l’espoir de réussir à se contenir. Et elle réussit !
Ça, c’est ce qu’elle aurait bien voulu clamer tout haut, vous voyez.
Mais nan.
Se faisant mal – et sachant que ça ne servirait à rien en plus – elle se laissa rire, basculant un peu plus sa tête en arrière. Elle commença à se contorsionner, tantôt brusquement, tantôt relativement doucement. Pourtant, son rire se laissait entendre. Un instant, elle se demanda si quelqu’un pourrait les entendre. Le couple présent tout à l’heure tenez. Mais cette idée lui traversa trop rapidement l’esprit, car son propre rire la dérangeait, l’empêchait de se concentrer. C’était cruel de faire ça. Voilà. Juste cruel. Et sérieusement, ça méritait largement plus qu’une baignade. Non, après ça, elle prendrait de la terre et la lui jetterait dessus, en insistant sur les cheveux. Et non, bien entendu, elle ne pensait pas à cela sur le moment, parce qu’elle en était incapable. Mais pendant les brefs moments où elle reprenait – tentait de reprendre, surtout – sa respiration, elle réussissait à échafauder des plans sado-psychopathes. Finalement, dans un murmure, elle réussit à articuler à son copain un « arrête ». Et, au bout de
quelques instants – interminables pour Aiko qui avait viré au rouge tant elle riait et qui avait désormais mal aux côtes – Finn arrêta son supplice, bien que la main toujours présente un peu trop près dérangeait la copine qui se méfiait sans le cacher, tentant de retrouver son calme alors que son rire s’éteint pour laisser un sourire amusé étiré ses lèvres. Des lèvres qui vinrent se faire embrasser avec les soins du brun après qu’il ait rattrapé les poignets de la jeune femme sans que celle-ci n’ait cherché à l’empêcher de faire. Parce que l’envie de se débattre n’était pas là. Et parce qu’elle était fatiguée. Ah. J’oubliais la raison première : elle voulait voir ce qu’il avait derrière la tête. Elle ne fut d’ailleurs pas déçue vu que le brun se pencha sur elle pour lui offrir un long baiser auquel elle répondit passionnément.

Lui vint alors l’étrange idée de jouer à un jeu qui consistait à faire de Finn un professeur de bonnes manières et d’elle une élève complètement indisciplinée. Ce qui, tout compte fait, n’était pas bien difficile à imaginer. Il répondit d’ailleurs bien vite à sa proposition de jeu. Nié ? S’il vous plaît ? Il rêvait ou quoi ? Elle haussa les sourcils, étouffant un rire. Elle ne dirait pas ça. Pas maintenant. Pas envie, d’abord. Et puis, et puis... Elle avait déjà dit un « s’il te plaît » aujourd’hui, ça suffisait. En guise d’unique réponse, elle lui tira la langue. Et puis, elle sentit la pression sur ses poignets s’amoindrir jusqu’à complètement disparaître. Finn la relâcha, lui rendit sa liberté et elle n’attendit pas une seconde avant d’aller plaquer gentiment et doucement – on sait jamais, vu comme il était sur ses gardes, il aurait pu prendre ça pour une attaque – sur son torse, faisant courir ses doigts dessus. Ça lui avait manqué. Finn, quant à lui, se débarrassa de sa veste, la jeta je ne sais où et approcha d’Aiko qui glissa furtivement ses mains jusqu’à sa nuque pour l’inciter à approfondir encore un peu plus le baiser. Lorsqu’il voulu se redresser, elle le laissa faire, bien qu’à contrez-cœur, lui souriant doucement alors qu’il semblait, de son coté, bien s’mauser à déposer une main sur sa cuisse. Rapidement et en usant de sa main gauche, elle fit tomber ses mèches rousses sur son visage, cachant des rougeurs dont elle soupçonnait l’existence sur ses joues. Et puis, en semblant penser à voix haute, elle réussit à se départ des dites rougeurs. Elle rit légèrement avant de lancer, se répartissant à son tour du rôle qu’elle s’était imposée – qui s’était imposé à son esprit, à son imagination et tout simplement à elle en fait :

« Ennuyons-nous ensemble en nous baladant de cette façon ! »

Il se mit alors à lui caresser la cuisse alors qu’elle glissa le bout de ses doigts sous le haut du brun, ne montant pas plus, le caressant comme lui-même la caressait.
Il attendait toujours quoi ? Ah oui ! Elle glissa sa main libre sur la nuque de Finn et l’amena à elle, l’embrassant longuement et langoureusement, interrompant brusquement le baiser pour glisser ses propres lèvres sur le cou qui s’offrait à elle, s’attelant à y laisser trainer sa langue et puis ses dents, sans pour autant décider de le marquer. Peut-être plus tard. Elle se rallongea après un instant et lui fit signe d’attendre, redressant son buste en retirant à son tour son gilet. Après tout, si Finn avait chaud, alors dîtes-vous qu’Aiko étouffait presque. Elle dévoila ses bras bleutés sans nulle gêne ; cela étant, elle refusa catégoriquement de croiser le regard de Finn. S’il voulait aborder le sujet, qu’il fasse donc. Mais ce ne serait pas elle qui le ferait. Et puis, de toute façon, il n’avait pas à s’inquiéter étant donné qu’il était aussi Baskerville et qu’il savait que deux jours tout au plus suffiraient à faire disparaitre ces vilaines traces. N’empêche, elle ne se sentait pas très à l’aise comme ça et hésita donc un instant avant de finalement se décider à simplement continuer le jeu, finissant sa phrase dans un susurrement aguicheur, bien entendu.

« S’il me plait ! Et puis, le professeur doit vraiment être si proche de son élève ? Juste comme ça, vous voyez... »

Pour accompagner ses mots, elle se décida d’agir, approchant Finn à elle à défaut de pouvoir relever son buste pour aller à la rencontre des lèvres de son copain. Lèvres qu’elle trouva rapidement et qu’elle joignit aux siennes délicatement, interrompant le baiser, saisissant sa lèvre inférieure entre ses dents, tirant doucement, le relâchant, l’embrassant de nouveau ; s’amusant. Elle glissa ses doigts aux extrémités froides – pour changer – sur les épaules du brun tandis qu’elle déboutonna d’un doigt le haut de chemise pour faire glisser, juste après, ses deux mains sur son torse dévoilé à elle.
Aiko lui sourit délicatement avant d’aller lui embrasser le torse brièvement, se rallongeant en s’exprimant doucement, tirant la langue d’un air gamin – les bonnes manières, hm ? – en sachant pertinemment qu’elle réussirait sans peine à le provoquer avec quelques simples mots :

« Pfeuh, pas moyen que j’apprenne tout compte fait. Vous n’êtes qu’un mauvais professeur ! »
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Finn Baskerville

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MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty15th Avril 2013, 11:05

Et… C’est gagné, elle rougit ! Il ne s’en lassera jamais. Pas plus que de le lui faire remarquer, comme si elle n’était pas en train de tenter de l’oublier.

- T’es vraiment trop mignonne.

Trop mignonne et rien qu’à lui jusqu’à nouvel ordre. Ils ont signé un contrat d’exclusivité il y a quelques temps, sans stylo et sans contrat mais qu’importe. Bref. C’est dans ces moments-là qu’il se rend compte qu’il l’adore peut-être un peu plus que de raison sans trop savoir jusqu’où ni pourquoi. La pensée cependant fugace ne reste pas bien longtemps dans son cerveau. C’est qu’il passe rapidement à autre chose, puisque l’objet de la pensée en question est là, bien trop distrayant pour se concentrer sur des questions aussi prise de tête. Au pire, il y aura toujours la prochaine fois, hein ?

Vient ensuite une information très importante sur sa Baskerville préférée. Chatouilleuse. Trop beau pour qu’il le laisse passer. Trop beau pour qu’il ne le réutilise jamais de toute façon. Elle y aura droit à nouveau et ce plus d’une fois. Un moyen de plus pour l’embêter, puisqu’il ne semble plus pouvoir s’en passer non plus. Bah oui. Quand il la voit il a parfois autant envie de la serrer contre lui que de l’embêter, juste pour qu’elle réagisse.

- S’il te plaît ?

Il s’arrête un instant pour la considérer. Et remarquer à voix haute :

- Trop mignonne, qu’est-ce que je disais.

Mais rien à faire, elle ne l’amadouera pas, il se doit de résister ! Lui, s’il avait fait la même chose, elle n’aurait pas hésité à continuer sur sa lancée. En même temps, lui doute d’être aussi mignon. Du moins, à son sens. Après, ce serait inquiétant qu’il se trouve plus mignon qu’elle. Bref. Débat clos, il résistera et fera front ! Même quand elle gigote – pas suffisamment pour qu’il la lâche, à priori elle n’a pas tellement envie de se libérer et c’est tant mieux. Puis la sentence tombe, les rires de la jolie rousse amusant grandement le brun. Au moins autant qu’ils lui font plaisir, quelque part. Aiko rit, donc Aiko va bien. Majoritairement du moins, même si elle rit parce que le contractant la chatouille. Enfin, après l’épisode du cimetière, de toute manière, il espère sincèrement qu’elle s’adressera à lui quand elle aura un problème à partager. Il est aussi là pour ça, non ?
Les chatouilles, c’est amusant pour celui qui fait et pour celui qui subit uniquement lorsque que ce n’est pas trop long. Au-delà, même si on rit toujours, cela devient un peu dur à supporter. Evidemment qu’il entend le « arrête » assez léger de la jeune femme. Il ne poursuit pas sa « torture » bien longtemps après, la laissant ensuite reprendre son souffle avec l’air clairement amusé. Par contre si elle n’est pas sage, il recommencera ! L’air méfiant qu’elle arbore est mignon lui aussi, tenez. Oui, l’homme est décidé à tout trouver mignon chez elle aujourd’hui. Il y a des jours comme ça…

Ils bifurquent ensuite sur un sujet de conversation en apparence plus sérieux. En apparence seulement, parce qu’au final c’est un jeu de plus. Et quand il rentre dans le jeu en lançant sa première instruction, elle hausse les sourcils et étouffe un rire. Puis lui tire la langue. Il fait mine de s’énerver en réponse, avant de sourire quand elle se redresse pour venir contre lui, une fois qu’il lui libère les poignets. Voilà pourquoi il ne l’aurait pas gardé bien plus longtemps de toute manière. Leurs libertés de mouvement à tous les deux, c’est quand même quelque chose. Le brun n’attend pas pour aller l’embrasser, bien content de pouvoir utiliser une main pour la déposer contre la joue de la jeune femme. Main qui descend ensuite vers la cuisse de la jeune femme, parce qu’aller fureter là-bas est très intéressant.

- Ennuyons-nous ensemble en nous baladant de cette façon !

Il ne peut retenir un rire à l’entente des mots qu’elle prononce. Si ça ce n’est pas une invitation – en langage codé qu’eux seuls comprennent – alors, qu’est-ce que c’est ? Les balades risquent fort de passer dans leur langage codé aussi. A force, ils pourront réécrire le dictionnaire. Plus tard, cela dit.
Finn poursuit le jeu en relançant la demande précédemment émise, à laquelle elle répond cette fois en l’embrassant. Ça veut dire « s’il te plait » ça ? Ou alors cela ne veut rien dire du tout et elle en avait juste envie. Qu’importe, il en profite quand même, la laisse jouer de ses lèvres sur son cou pendant qu’il remonte un peu sa main sur la cuisse de la jolie rousse. Et tant pis si la robe remonte avec, ce n’est pas lui qui s’en plaindra. Elle finit par retirer son gilet, dévoilant ses bras marqués. La vision fait bien entendu froncer les sourcils au contractant. Oui, oui, dans deux jours il n’y a plus rien et, dans trois, elle aura probablement même oublié les avoir jamais eus. D’autant plus qu’il vaut mieux des bleus que quelque chose de plus sérieux. Mais, un instant, son esprit s’égare. Elle s’est pris des coups, les a plus que probablement rendus et a gagné – sinon elle ne serait pas ici – et en fait, l’idée ne lui plaît pas. Il sait très bien que quelqu’un d’attaqué ne se laissera pas faire, lui le premier, qu’une Baskerville doit faire tout cela. Mais le voir n’est pas plaisant du tout. Cependant, il chasse rapidement les ces pensées de son esprit. Il n’y a rien à faire, ils feraient bien mieux de profiter de leur temps ensemble tant qu’ils le peuvent encore. Qu’est-ce qu’il pourrait lui dire de toute façon, « fais attention » ? C’est déjà le cas. Comme lui dire de cesser les missions est juste impossible – d’autant plus que ce serait tellement hypocrite de sa part –, il n’y a rien. L’admettre le frustre, alors autant ne pas y penser. Pour autant et puisqu’elle évite son regard, il attrape son menton pour que leurs visages soient face à face et l’embrasse avec force. Rien à voir avec une suite de leur jeu. Il ne sait juste pas comment s’exprimer. Alors voilà. Il lui glisse juste quelques mots quand il la relâche finalement, en lui caressant la joue :

- Sois prudente.

Il ne le dira jamais assez et elle pourrait tout aussi bien le lui retourner. Passons, pour aujourd’hui c’est lui qui va faire attention à ne pas mettre ses mains sur ses bleus mais, vu où ils sont situés, cela ne devrait pas poser problème. C’est la jolie rousse qui reprend la parole la première :

- S’il me plait ! Et puis, le professeur doit vraiment être si proche de son élève ? Juste comme ça, vous voyez...

Dit-elle en l’amenant à elle. S’il faisait mine de s’éloigner cependant, elle ne le laisserait sûrement pas faire. Raison de plus pour qu’il ne s’éloigne au final pas, histoire de gagner du temps bien entendu. Il va passer à nouveau une main sous la robe, la remontant cette fois jusqu’à son ventre tandis qu’ils s’embrassent. C’est drôle comme il n’y a jamais vraiment de bataille pour la dominance, quand ils s’embrassent. Peut-être des fois, par jeu. Mais Finn pour sa part n’a encore jamais ressenti le besoin d’assoir une quelconque dominance factice. Rien que deux égal, voilà tout.
Quand Aiko vient embrasser son torse et qu’il la laisse faire, appréciant le contact, il en profite pour répliquer :

- L’élève a quelque chose contre la proximité peut-être ? Parce qu’on ne dirait pas.

En même temps ce serait inquiétant, sinon.
Sa copine vient se rallonger, lui tirant la langue et il résiste pour ne pas se pencher et aller couvrir sa bouche de la sienne. Des fois, elle devrait vraiment faire attention à ne pas paraître trop mignonne.

- Pfeuh, pas moyen que j’apprenne tout compte fait. Vous n’êtes qu’un mauvais professeur !

En voilà une provocation grosse comme le QG de Pandora. Provocation à laquelle il décide de ne pas répondre verbalement. Du moins, pas immédiatement. Il s’emploie d’abord à embrasser tout le long de son cou. Et puis, décidé à lui faire dire que la proximité est loin d’être une gêne, il vient caresser le haut de ses cuisses, veillant à ne pas aller où elle voudrait qu’il aille. Les bonnes manières dans tout ça ? Eh bien… Elle finira bien par demander s’il vous plait ! Il a de l’espoir avec son élève récalcitrante. La patience n’est pas une de ses qualités, mais attendre ainsi ne le dérange absolument pas. Au pire, il la chatouillera encore. Ça avait marché la première fois. Une vraie mine d’or, cette information.
Le jour où elle apprendra qu’il l’est lui aussi, par contre… Nana le sait, mais Nana sous-estime la puissance de ce fait. Il ne faut pas qu’Aiko l’apprenne. Jamais. Pour l’instant aucune chance. C’est lui le prof, non ? Bah voilà. Nouveau règlement, interdiction de tenter de le chatouiller. Interdiction d’y songer seulement. Vu où se trouve sa main sur la jolie rousse, elle ne devrait pas être en train d’y penser.
Le contractant remonte du cou à la mâchoire de sa copine, l’embrasse au coin des lèvres mais évite sa bouche, puis se redresse et place son visage face au sien pour pouvoir la regarder. Quant à sa main, elle n’a pas l’air de vouloir bouger de là.

- Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi si tu n’obéis pas ?

Il l’observe malicieusement, l’air d’avoir en fait déjà trouvé ce qu’il pourrait faire d’elle. Qu’elle obéisse ou non, d’ailleurs. Est-ce qu’il faut encore des excuses pour qu’il la touche, l’embrasse ou la caresse ? Il a cessé d’en chercher. Il en trouverait toujours, mais sans raison, c’est bien aussi. Juste comme ça, par envie. Cette même envie qui les avait déjà dominés il y a de cela plusieurs mois. Quand il y repense, dans sa tête cela ne fait pas si longtemps. Pourtant, il y a eu du chemin de parcouru depuis, même s’il ne s’en rend pas forcément compte, n’en a pas vraiment conscience. Son comportement avec elle a changé. Certes il y a toute celle nouvelle dimension à leur relation qui s’est ajouté et où il n’y a pas matière à comparer puisqu’elle n’était pas présente avant. Mais il y a le reste, et le reste a changé, mine de rien. Ils jouent toujours autant – quoi que les règles ont changé elles aussi – bien sûr, mais il y a quelque chose. Si l’on revenait plusieurs mois en arrière, Finn se soucierait probablement moins de ce que pourrait penser la jolie rousse de lui. Non pas que son avis, en tant qu’amie, n’aurait pas compté, loin de là. Il n’aurait juste pas eu l’impact qu’il pourrait avoir à l’heure actuelle. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de dire qu’Aiko ou Finn a changé – même s’il y en a eu, des changements –, mais plutôt que leur comportement relatif a bien évolué. Et est-ce que c’est, au fond, une bonne ou mauvaise chose, cela reste à déterminer. Il est normal de changer suivant l’influence des autres. Tout ce qu’il faut éviter, c’est de changer dans le but de s’intégrer et de satisfaire tel ou tel critère requis par les autres en question. Changer pour quelqu’un, oui, mais changer pour quelqu’un qui serait prêt à en faire autant, et pour une bonne raison. Encore une fois, de toute façon le brun n’a pas réellement conscience de la plupart des choses qui ont changé dans les détails. L’évolution lui semble juste naturelle. Comme ils n’abordent jamais le sujet avec la jeune femme, il ne se pose pas plus de question que cela. Pourtant, elle s’en pose peut-être et il devrait s’en tenir informé de temps en temps. Non pas qu’il risque d’avoir l’air de s’en ficher complètement – il en se fiche pas de leur relation, la preuve étant qu’il est celui qui lui a demandé de sortir avec lui – mais peut-être, qui sait, qu’elle attend un petit pas en avant de sa part.
Cela dit, pas maintenant. Maintenant, il joue distraitement de ses doigts sous la robe de la jeune femme, les glisse sous l’extrémité du seul vêtement sous la robe à cet endroit, sans jamais aller plus loin, et se penche à nouveau pour l’embrasser. Il joue d’abord avec ses lèvres, à les mordiller, à les embrasser du bout des siennes. C’est décidé, la prochaine fois il l’attache. Elle ne pourra pas se défendre et ils verront alors qui est le mauvais professeur.
Le contractant finit par embrasser la jeune femme après quelques instants à jouer sur ses lèvres. Proximité avec le professeur ? Au diable. Rien à faire. Élève majeure et consentante et visiblement plus que volontaire. Lorsqu’il recule le visage et coupe leur échange, il lui sourit gentiment.

- J’aime bien t’avoir comme élève, tu sais.

Il inverse alors leurs positions sans prévenir – mais pas brusquement –, cessant du même coup ses caresses sous la robe de la jeune femme. Puis il reprend :

- Mais puisque mes méthodes n’ont pas l’air de te convenir, montre-moi donc comment tu t’y prendrais.

Un sourire amusé sur les lèvres, il pose sagement ses mains sur les hanches de la jeune femme. S’il vient de se fourrer lui-même dans un guêpier ? Probablement. Mais, chacun ses techniques d’enseignement.
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MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty26th Avril 2013, 06:23

L’espoir fait vivre. C’est ce qu’on dit. Et, en fait, je ne sais pas trop qui est ce « on ». Monsieur tout le monde, sans doute. Pourquoi monsieur et pas madame d’ailleurs ? Bon, je conçois que ce n’est pas bien important.
Dans tous les cas, Aiko ne croyait pas vraiment à cela. Mais maintenant que j’y pense, il n’y a pas beaucoup de choses – pas beaucoup de prototypes plutôt – auxquels elle croyait. Ou du moins, pas avant d’avoir fait l’expérience de la situation et de se rendre que cette idée reçue pourrait être d’avantage qu’une simple idée reçue. L’espoir faisait-il vivre ? Pour répondre à cette question, il serait d’abord plus convenable d’en comprendre le sens. Et avant de vouloir comprendre son sens globalement, ce serait bien d’en comprendre le sens des mots. Espérer, c’est quoi ? C’est être naïf, encore candide. Espérer, c’est avoir su trouver une fausse raison, une fausse justification pour vivre. Comme si on avait besoin d’une quelconque raison. Comme si rien que le fait d’exister n’était pas une raison suffisante de continuer à avancer sur le chemin de la vie, à simplement vivre. Ne serait-ce que pour achever le travail. Vous savez, il ne faut jamais faire les choses à moitié. Tant qu’à faire, tant à souffrir, autant faire de son mieux pour essayer de sourire quelques fois. Juste pour dire merde à la vie. Bref, en résumé et surtout pour passer à autre chose, je conclurai ma définition du mot espérer en disant que c’est se voiler la face, se mentir à soi-même, être lâche pour ne pas simplement encaisser les évènements comme ils venaient et être impatient pour ne pas simplement attendre au lieu de se mettre à espérer. Et puis, c’est stupide. Lorsqu’on espère que telle personne, par exemple, tombe sous notre charme et que cela arrive effectivement, non seulement on s’y attendait un peu, mais en plus de quoi, c’est un peu décevant. Parce que voilà, le fait d’espérer nous amenait indéniablement à imaginer le genre de scénarios parfaits. Et on oublie, par la même occasion, que la vie n’a rien de parfait. Et s’il s’avère que cette personne ne tombe pas dans nos bras ou à nos pieds - à vous de voir l’expression que vous préférez - alors voilà, on tombera de bien plus haut que prévu. Autant laisser faire le temps, non ? S’il y a lieu pour qu’on souffre, on souffrir. Mais pourquoi espérer ? Que cela se passe bien ou pas, on sera déçu. À tous les coups. Et ce n’est pas bon pour le moral. Pas bon du tout même. Alors, parfois, il vaut mieux ne simplement pas espérer. Juste laisser les choses venir et les encaisser. Parfois, le coup est trop dur, alors on recule, on titube, on tombe. Et puis, on doit se relever. Parce qu’il faut continuer à avancer, continuer à progresser, à apprendre, à simplement vivre. Vivre. Ce mot aussi fait partie de la phrase, alors il ne serait pas trop mal d’en connaitre le réel sens. Vivre, au fond, c’est juste avancer sur un chemin pas toujours droit, pas toujours simple. Parfois, encore une fois, il nous faut reculer. Peut-être pour avoir une vision plus clair des évènements, de ce qui se produit autour de nous, mais peut-être aussi que ce ‘nest pas volontaire, que nous ne sommes pas encore tout à fait prêt pour faire ne serait-ce qu’un pas de plus. Et vous voyez, nous n’avons pas besoin d’espoir our mettre un pied devant l’autre. Juste d’un peu de volonté, d’un certain appui au début. Le geste devient alors machinal, répété, et nous oublions parfois que chaque minute qui s’écoule nous approche un peu plus de la mort. En fait, nous n’y pensons plus tellement à cette mort. Parce que ça nous bloque, ça nous freine. En quoi avoir de l’espoir nous ferait avancer ? Bon, supposons. Supposons, oui, que l’espoir est une douce brise dans notre dos qui nous pousse à avancer plus vite. Mais pas la peine de vous rappeler qu’il y a toujours une déception, n’est-ce pas ? Si on traduit ce mot, on pourrait dire qu’être déçu revenait à régresser, à reculer. On a avancé vite, n’est-ce pas ? On reculera tout aussi vite. Comme un gardien dans ses bois, lors d’un match de football. Plus le ballon est tiré avec de force, plus le gardien risque de se l’encaisser et de reculer brutalement, franchissant bien entendu la ligne de non-retour. Tomber de haut, c’est comme ça que j’avais qualifié les faits, n’est-ce pas ? Dans ce tout nouveau contexte, je dirai que c’est juste revenir de loin.
Alors voilà, Aiko trouvait cette citation bien stupide. Déjà, le fait que telle personne dise je ne sais quelle bêtise et que, sous prétexte qu’elle est connue et renommée, ces vils mots traversent le temps et l’espace, était stupide. Toujours d’après notre tête rousse, bien entendu. Si elle avait espéré que sa sœur revienne, ne serait-ce qu’une traitre seconde, elle n’aurait pas cessé de nourrir ce même espoir et aujourd’hui, je ne sais combien de temps après, elle serait effroyablement déçue et vivrait encore dans le passé. Alors voilà.
Et pourtant.
Lorsque Finn commença à la menacer de la chatouiller, elle se prit à espérer. À espérer qu’elle pourrait, éventuellement, le faire revenir sur une décision qui semblait pourtant déjà prise. Mais voyons, ce n’était pas la même chose d’espérer qu’un être mort revienne à la vie et que son copain se montre clément avec vous. N’est-ce pas ?

Mais avant cela, elle rougit. Sous l’effet d’une remarque qui n’aurait pourtant pas dû la faire rougir. Ou qui, dite de la bouche d’un quelconque autre homme, ne l’aurait pas fait rougir. Mais voilà, ce n’était justement pas un autre homme, mais Finn. Elle devrait réellement cesser de comparer son copain aux autres. Simplement parce qu’il n’était pas les autres. Le pire, c’est que malgré sa vaine tentative pour ne pas qu’il remarque ses marques rouges et malgré son combat intérieur pour reprendre une couleur de teint normale et surtout oublier qu’elle rougissait, le séduisant brun ne se gêna pas de lui faire remarquer de vive voix qu’elle était mignonne. Suite à quoi, elle se contenta de lui tirer la langue. Non mais oh, il faisait exprès ma parole ! Comme s’il ne savait pas que les compliments aussi avaient le don de mettre mal à l’aise la jeune femme.
Surtout que lorsqu’elle tenta de le convaincre de ne pas la chatouiller, il la considéré d’un œil expert avant de redire qu’elle était mignonne. Suite à quoi, elle se répéta réellement mentalement à subir l’une des pires tortures. Chatouilleuse. De qui tenait-elle ça, sérieusement ? Pas marrant. Pas marrant du tout.
Pas la peine de revenir sur les éclats de rires de la jeune femme, rassurez-moi ? Oh et puis, lorsqu’elle lui demanda de s’arrêter entre deux rires – alors que bon, en temps normal, entre deux rires, elle se serait surtout attelée à tenter de reprendre son souffle pour être sûre de ne pas être rouge comme une tomate au bout du compte – il ne poursuit pas son petit jeu bien longtemps avant d’arrêter.
Pfiou, merci Finny.
Elle demeura néanmoins méfiante sous cet œil étincelant de malice de son copain. Il le lui paierait. Il le lui paiera. La vengeance est un plat qui se mange tout court, ni froid ni chaud – encore une stupide idée reçue.

Après quoi, il la libéra, relâchant ses poignets tandis que lui-même venait poser une de ses mains sur la joue de la jeune femme et l’autre sur sa cuisse, la faisant frissonner. C’est alors qu’elle lui proposa de s’ennuyer en se baladant. Ensemble, bien entendu. Suite à quoi, il rit et la jeune femme le regarde, amusée, avec un sourire étrangement attendri. Niaise. Elle devenait vraiment niaise. Et ça ne semblait pas même lui déplaire.
Il réitéra sa demande et, cette fois-ci, elle l’embrassa simplement. Elle-même ne savait pas si c’était réellement un s’il te plaît. Elle voulait l’embrasser, alors voilà, elle l’embrassa.
Et tandis qu’elle faisait traîner ses lèvres sur son cou en s’amusant gentiment, la main masculine remonta un peu plus sur la cuisse, faisant remonter le tissu noir qui glissa sur la peau de la femme qui s’immobilisa un bref instant, un peu désarçonnée. Mais elle se reprit néanmoins bien vite, ne sachant pas même si, une nouvelle fois, elle rougit.
Après quoi, elle retira son gilet en fuyant le regard de Finn. Elle savait parfaitement qu’il savait que ce genre de blessures était dérisoire pour un Baskerville ; ce n’était pas même des blessures mais uniquement des bleus tout compte fait. Mais elle savait aussi que cela ne l’empêchait pas de s’inquiéter. Rien que le fait d’être la femme dans le couple la rendait plus vulnérable. Et, le fait qu’elle soit quelque peu féministe sur les bords ne l’empêchait pas de parfaitement savoir qu’elle était plus fragile que Finn, ne serait-ce que selon la différence de masse musculaire. Mais bon, avouons qu’elle s’en fichait royalement.
Elle sentit alors une pression sur son menton et elle releva les yeux vers lui, bien qu’un peu gênée par la tournure que prenait la situation. Son cœur battait vite et elle ne savait même pas pourquoi. Comme si elle craignait des représailles. Exactement comme lorsqu’elle était plus jeune et qu’elle devait affronter le regard de sa mère après une défaite ou une victoire remportée de justesse. Mais Finn ne la jugea pas. Il pressa simplement et brusquement ses lèvres contre les siennes et, bien qu’un peu étonnée au début, elle répondit au contact avec autant de force et d’ardeur. Lorsqu’il mit fin au baiser et qu’il la regarda, elle ne dit rien, attendant patiemment. Il ne semblait pas même savoir ce qu’il pourrait lui dire. Il la relâcha en laissant deux mots se déverser de sa bouche. Sois prudente. Elle l’était. Il le savait. Mais il voulait qu’elle le soit d’avantage. Et elle ne pouvait pas le blâmer de s’inquiéter pour elle. Alors, elle lui sourit doucement en hochant la tête. Elle le serait.

Elle reprit la parole en l’amenant à elle. Lui, il ne chercha pas même à se dérober à ses gestes. Sa main remonta la robe de la jeune femme jusqu’à son ventre et elle préféra aller sceller leurs lèvres en un baiser au lieu de rougir ou encore d’être gênée. Plus ils avançaient dans leur jeu, moins elle rougissait. Et c’était normal, car si, atteint le stade où ils n’étaient alors qu’à peine vêtus, elle rougissait encore quand la main de son compagnon se déposait sur sa cuisse, ce serait réellement galère.
Lorsqu’elle laissa ses lèvres aller à la rencontre du torse chaud de l’homme, sa réplique la fit légèrement rire. L’élève n’avait strictement rien contre la proximité, voyons. Il était pourtant connu que les élèves flashaient souvent sur leurs professeurs.
Après quoi, elle se rallongea, ne se doutant pas une seconde du nombre de fois que le mot mignonne a été associée à son prénom dans l’esprit de Finn.
Pas moyen qu’elle apprenne, hein ? Étrangement, le brun ne semblait pas de son avis. Il lui embrassa le haut du cou alors qu’elle pivota la tête pour entièrement le lui offrir alors qu’elle attrapa de ses deux mains la ceinture de l’homme, glissant ses doigts par-delà la barrière que créait son pantalon pour lui caresser du bout des doigts son bas-ventre, faisant gentiment racler ses doigts dessus. De son coté, ses mains remontaient encore sur ses cuisses, lui prodiguant de douces caresses qui firent frémir la jeune femme de tout son long alors qu’elle bougea instinctivement, comme pour inciter Finn à aller fouiner ailleurs. Mais elle savait qu’il ne le ferait pas. Pas encore du moins, car il l’aurait déjà fait sinon. Elle déglutit faiblement en posant ses yeux au loin, sentant parfaitement les lèvres brûlants de son copain aller jusqu’à sa mâchoire pour ensuite se déposer sur le coin de ses lèvres. Elle pivota lentement la tête, mais leurs lèvres ne se rencontrèrent pas pour autant. Alors, comme pour le punir et alors qu’il était en train de parler, elle fit brusquement descendre quatre de ses doigts de la main droite un peu plus bas encore, ayant soigneusement évité de passer au-dessus du sous-vêtement de l’homme pour directement avoir affaire avec sa peau plus sensible à mesure qu’elle descendait. Elle était vraiment à deux ou trois centimètres de mener ses doigts là où elle en avait autant sans doute autant que lui, mais pourtant, elle ne le fit pas, les remontant incroyablement lentement pour agripper de nouveau se ceinture et cette fois-ci l’amener à plaquer son bassin contre le sien, étouffant un elle-même un gémissement. Pourquoi avoir fait ça alors qu’il s’attelait à lui parler ? Pour sentit la tension dans sa voix, bien entendu.

Les doigts de Finn passèrent sous le fin tissu sous la robe de la jeune femme, jouant aux extrémités sans pousser la provocation plus loin. Pourtant, elle l’aurait bien voulu. Mais cela, bien tendu, elle ne l’avouerait pour rien au monde, alors elle se contenta de garder les yeux clos un instant, plongée dans ses pensées, dans ses souvenirs, dans ses... Fantasmes ?
Le baiser de l’homme la tira de sa rêverie et, alors qu’il s’amusait à faire d’un banal baiser une véritable partie de plaisir, elle ramena une de ses mains jusqu’à sa nuque – l’autre était encore sur la ceinture, en position, oui chef ! – pour le pousser à approfondir le baiser en allant caresser sa langue de la sienne avec des petits coups précis. Oh, de l’expérience dans ce domaine, elle en avait inévitablement.
Ses caresses n’avaient pas cessé, alors, à un instant, elle se cambra légèrement et involontairement, allant mordiller – pas très gentiment pour le coup – le cou de l’homme avant de pousser un soupire de contentement en revenant sagement à sa place.
Il parla. Et elle n’eut pas le temps de lui répondre qu’il inversa leurs positions, ses caresses cessant sans qu’Aiko ne puisse dire si c’était tant mieux ou tant pis.
De nouveau, il lui adressa la parole. Et, cette fois-ci, elle le regarda, clairement étonnée. Comment ça, c’était elle le professeur maintenant ? Elle allait lui apprendre quoi au-juste ? Non mais... Pourquoi réfléchissait-elle sérieusement à cette demande, sincèrement ? Il fallait prendre cela au second degré, le considérer comme une simple invitation jeu. Une invitation qu’elle refuserait ? Idée totalement exclue, cela va de soi.

« J’aime les élèves pas sages. Ça ne te posera pas problème, n’est-ce pas ? Vilain comme tu es, chéri. »

Elle rit légèrement en serrant ses genoux autour de son bassin et en allant plaquer ses mains près de son visage pour pouvoir se pencher sur lui. Oui, elle portait bien un décolleté. Et oui, dans cette position, Finn pouvait se rincer l’œil. Par contre, non, dire que c’était involontaire serait faux. Aiko profitait de tous ses atouts, voyons. Notez tout de même qu’elle avait rebaissé sa robe hein, parce que dans cette position... Voilà quoi.
Elle continua de déboutonner sa chemise et alla y faire trainer sa langue avant d’amener sa bouche à la sienne et de l’embrasser sans grande douceur pour le coup, approfondissant de suite le baiser alors qu’elle posa une de ses mains sur celle de Finn – ses mains à lui étaient sur les hanches d’Aiko – pour la faire glisser lentement derrière. Comme ça, il aurait une meilleure prise et elle ne risquait pas de tomber. Comment ça, c’était une piètre justification ? C’était la seule et unique raison pour laquelle elle avait fait cela.
à qui ferait-elle croire cela, sérieusement ?
Elle étendit sa jambe droite vers l’arrière et se servit de son pied pour écarter les jambes du brun. Après quoi, elle plaça ladite jambe entre les siennes en allant doucement appuyer son bassin contre les siens. Elle n’avait pas à lui dire d’agir aussi, il savait parfaitement bien qu’il n’avait pas à attendre pour pouvoir profiter du corps d’Aiko entièrement offert à lui en cet instant.
Elle se redressa légèrement et appuya l’une de ses mains sur le bas ventre de Finn, un sourire coquin au coin des lèvres.

« C’est déjà plus confortable que des ruines, hein ? »

Elle rit légèrement en allant joindre leurs lèvres, appuyant son corps contre le sien autant que possible dans cette position et s’attela à lui retirer la ceinture. Après quoi, elle se redressa, de façon à être presque assise sur son bassin et agita le trophée sous son nez. Ce qu’elle allait en faire ? Simple voyons.
Elle attrapa les poignets de Finn et fit agilement – bien que rapidement – passer la ceinture avant de la boucler et de la plier jusqu’à en faire un nœud. Baaaah, elle lui en achèterait une autre, c’est bon.
Elle glissa sa main droite sous son pantalon, sur son sous-vêtement en revanche cette fois-ci, mais toujours plus sur le bas-ventre qu’ailleurs. Elle voulait vraiment le faire languir et il n’était même pas dit qu’elle irait au bout de son geste.
La vengeance que je vous disais.
Tout à l’heure, il avait pris bien du plaisir à faire torturer sa copine, hein ? Donc, il était sadique.
La jeune femme se pencha vers lui et alla lui mordiller le lobe de l’oreille avant d’y laisser traîner sa langue, y donnant un brusque coup pour voir la réaction de l’homme. Et puis, elle l’embrassa juste sous l’oreille avant de revenir lui en mordiller le lobe et d’enfin lui murmurer quelques simples mots de sa voix mielleuse et particulièrement enjôleuse en cet instant.

« T’es aussi maso que sadique ? Pour que je sache quel, hum, programme tu dois suivre. »

De nouveau, elle rit. Parfois, elle avait vraiment des idées très farfelues. Surtout que cette question était assez... Bizarre.
Suite à quoi, elle revint l’embrasser, ne s’éloignant de lui que pour reprendre son souffle et aussitôt revenir. Elle fit ça plusieurs fois avant de simplement coller son front au sien, le regardant en souriant. L’une de ses mains toujours posée sur son bas ventre qu’elle caressait distraitement du bout des ongles, elle posa son autre main sur sa joue droite en faisant glisser ses doigts jusqu’à son cou, remontant vers sa mâchoire par moments.
Il fallait tout de même avouer qu’elle était meilleure professeur que lui.
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Finn Baskerville

Finn Baskerville
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MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty28th Avril 2013, 01:32

S’il y avait bien un truc qui plaisait à Finn dans ce qu’il faisait avant, dans ses relations avec les femmes qui n’étaient absolument rien pour lui – comprendre non pas que l’avenir de la gente féminine lui indifférait, mais qu’il est juste question de femmes parmi d’autres à ses yeux -, c’est qu’ils faisaient ce qu’ils avaient à faire, et puis cela s’arrêtait là. Pas de complication, pas de suite – ou rarement, la suite étant du même genre que le commencement de toute manière -, pas de comptes à ne rendre à personne. Pas de liens. Que dalle, pour dire les choses pleinement. C’était simple, tellement simple de ne rien voir, de fermer les yeux, de ne pas chercher, de juste se fermer. Parce qu’en regardant bien les choses, il y en a avec qui il a discuté, sympathisé même, avec qui cela aurait pu continuer si les deux l’avaient voulu. Mais quoi qu’en pensait la deuxième partie, pour l’homme les choses étaient plus que claires. C’était niet. Rien du tout. Il le faisait bien sûr clairement savoir. Dans sa tête, les relations, et surtout les relations de couple, c’était un coup à se pendre. Trop complexes. Trop imprévisibles, trop aléatoires. Et bon sang, devoir s’occuper de quelqu’un d’autre en plus de lui ? Merci, un seul humain à charge c’est déjà beaucoup.
Maintenant, on ne va pas s’étendre une énième fois sur le fait qu’avec Aiko, tous ces principes-là ont été balayés sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. Par contre, on va s’attarder un peu plus sur le fait qu’en réalité, ce n’est pas si prise de tête que ça. Enfin, oui, facile à dire sur une relation naissante, quand on ne voit pas si souvent que ça l’autre et que, du coup, chaque retrouvaille est, somme toute, plus agréable que la précédente. Quand on n’a pas le temps, on le passe à autre chose qu’à se disputer. Du moins dans leur cas et parce qu’ils n’ont rien pour se disputer, pour le moment – les couples pouvant être de véritables usines à trouver un prétexte pour se cracher du venin l’un sur l’autre, souhaitons-leur que cela dure encore un peu. Facile, donc. Simple. Quand il ne se pose pas de questions et il ne s’en pose pas. Jamais. Enfin ça, c’est faux, pas jamais. Mais rarement, ça oui. Dans le monde parfait de Finn Baskerville, un couple comme ils sont actuellement, c’est l’idéal. Et un jour, sans qu’il ne le voit venir, sa compagne viendra le voir avec de jolies questions – auxquelles il se dira qu’il n’y a que les femmes pour penser à ça – et il aura l’air bête de ne pas savoir y répondre. De ne jamais se les être posées tout court. Ce qu’ils sont l’un pour l’autre ? Enfin, c’est évident, un couple ! Et ce qu’il pense d’elle ? Eh bien… Il l’adore très très très (…) très fort, ne sait pas pourquoi et sait trop pourquoi à la fois et n’a certainement pas – non madame – l’intention de le dire à voix haute, à quel point il l’adore. Vous savez, des fois que ça lui reviendrait à la figure pour le mordre. Et derrière tout ça, il continue à hésiter tout en avançant quand même. Parce qu’il sera toujours temps de reculer demain. Comme demain change tous les jours, ceci n’est pas prêt d’arriver. A son grand contentement, on s’en doute bien. Enfin, pour ne pas le faire passer pour un vilain fini, on ajoutera quand même qu’en fait, il ne pense à rien de tout cela la plupart du temps – les humains normaux usent dix pourcent de leur cerveau – que font les quatre-vingt-dix restant ? -, lui doit en être à huit. En notant large. Les deux pourcent restant sont ceux qui se reposent. Et comme il ne pense à rien de tout cela, il ne fait que profiter sans rien d’autre. Encore une fois, chacun ses méthodes.

Trêve de bavardages, venons-en aux faits. A savoir, la douce et lente torture d’Aiko. Lente mais pas trop longue, de toute façon elle peut répliquer. En fait, elle est même vivement encouragée à répliquer, parce que combien même cela peut être terriblement frustrant, c’est aussi trop agréable pour s’en passer. Les deux à la fois, pour qu’ils finissent toujours pas cesser de se provoquer et juste agir. Ce qui est aussi bon que le reste.
Difficile de se concentrer avec les mains de la Baskerville là où elles se trouvent, il s’incline inconsciemment vers le toucher, sans pour autant arrêter de s’occuper d’elle. Sa voix se fait plus tendue, sa phrase se termine bien vite. Vilaine fille, faire ça alors qu’il essaie de s’exprimer. Et la voilà qui en plus ne va pas au bout de son geste et colle leurs bassins. La seule satisfaction qu’il reste à l’homme est qu’elle gémit en même temps que lui. Pour la peine il l’embrasse. Il n’est satisfait que lorsqu’elle se cambre sous lui, un partout avec ça, cessant ensuite ses caresses pour inverser leurs positions. Il a récolté un coup de dents dans le coup pour son traitement, qui lui a tiré du coup un léger gémissement. Après, de plaisir, de douleur ou des deux, ça, il ne sait pas trop.

- J’aime les élèves pas sages. Ça ne te posera pas problème, n’est-ce pas ? Vilain comme tu es, chéri.

Quelle étrange professeur. Eh bien, rien que pour la contredire, il dit :

- Je suis sage moi, pourtant.

Il aurait été plus convaincant sans son sourire amusé. Est-ce qu’il aurait été un élève sage à l’école – la vraie, hein – c’est une excellente question. Qui aura une réponse une autre fois.
Suite à quoi elle resserre ses genoux autour du bassin de l’homme et se penche sur lui. Vous voulez son avis ? Très belle vue. Qui serait encore meilleure sans la robe mais il faudra s’en contenter. L’élève sage est déjà oublié, mais c’est elle qui lui a tout mis sous le nez. Il résiste deux secondes – le temps de l’observation – avant de se redresser pour aller embrasser le décolleté de sa copine en remontant l’une de ses mains dans le dos de la jolie rousse. Le contractant se laisse néanmoins remettre en place quand la jeune femme veut continuer à s’attaquer à sa chemise, puis venir l’embrasser. Leur échange n’est pas particulièrement doux ni tendre et elle déplace la seule main du contractant encore sur ses hanches pour la glisser derrière. Il ne se le fait pas dire deux fois et approche même leurs hanches respectives pour sentir le bassin de la femme contre le sien. De l’autre main, qu’il remonte tout le long du dos de la jeune femme, il va s’attaquer à ce qui retient ses cheveux, parce qu’il a décidé qu’il la voulait les cheveux détachés. Il s’y prend avec précautions et finit par avoir raison de l’élastique, qu’il passe à son poignet faute de meilleur endroit où le mettre.
La Baskerville corrige leur position en plaçant l’une de ses jambes entre celles de l’homme, revenant se coller à lui l’instant d’après. Il y avait un couple un peu plus loin tout à l’heure, non ? Espérons pour eux qu’ils soient partis. De toute façon, ce n’est pas Finn qui ira vérifier, son attention est entièrement ailleurs. Comme sur la main que la jolie rousse promène à nouveau entre eux, par exemple. On disait un peu plus tôt qu’une robe, ce n’est pas pratique dans certains cas et ici est un de ces cas. L’homme en fait quand même fi et passe une main sous le vêtement d’Aiko, et si ce dernier remonte en même temps que sa main, il n’y prête absolument pas attention. Quand il l’enlèvera, il dira qu’il n’a pas fait exprès.

- C’est déjà plus confortable que des ruines, hein ?

Finn étouffe un rire à cette remarque. C’est qu’elle n’a pas tort. Néanmoins…

- J’ai une petite préférence pour ta chambre.

Il se redresse légèrement tandis qu’elle se penche et leurs lèvres se joignent. Pendant qu’elle s’attaque à sa ceinture, lui joint une deuxième main à la première sous la robe afin d’explorer tout le corps qui s’offre à lui. Plus confortable que des ruines, mais ça reste dehors. A croire que rien ne les dérange et, à dire vrai, il ne doit en effet pas y avoir grand-chose.

Aiko finit par se redresser avec la ceinture dans les mains, celles du contractant ayant glissé hors de la robe pour la laisser se redresser. Elle agite l’objet sous son nez et il hausse un sourcil. Oui et ? La suite !
Sauf que la suite qu’elle a prévue n’est pas exactement celle à laquelle il aurait pu s’attendre. Elle récupère ses poignets et les attache avec la ceinture, rapidement. Lui n’a même pas d’autre réaction que celle de se laisser faire.
Bon sang, il aurait dû penser à la ceinture tout à l’heure ! A force d’en porter, il oublie tout simplement qu’il en a. Tant pis, le voilà attaché. Il en bouderait presque de ne pas pouvoir retourner sous la robe de la jolie rousse. De ne pas pouvoir utiliser ses mains tout court, mais il a plus d’imagination que cela. En théorie du moins.
Elle, en revanche, en profite pour retourner le faire languir de ses mains. Elle lui mordille l’oreille et il gémit légèrement, tant de ce geste que des mains plus bas. Cela ne fait pas trente secondes qu’il a les mains attachées qu’il en est déjà frustré. Pour la peine il vient mordiller le cou dégagé de la Baskerville qui est largement à sa portée vu comme elle est couchée sur lui. C’est là qu’elle lui glisse à l’oreille :

- T’es aussi maso que sadique ? Pour que je sache quel, hum, programme tu dois suivre.

Mais quelle étrange question. Aiko l’embrasse avant qu’il n’ait le temps de songer à une réponse. Et vous pensez bien qu’il n’y réfléchi plus durant tout le temps que durent leurs échanges. Ce n’est que lorsqu’elle revient poser son front contre le sien qu’il se permet de réfléchir un peu. Pour en arriver en deux secondes à la conclusion qu’il n’a aucune idée de comment prendre la question. Que c’est donc une de ces questions où il ne faut, justement, pas se poser de question. Alors il décide de répondre :

- J’en sais rien, mais je sais quel programme devrait suivre ta main droite.

La droite, celle qui se trouve en bas. Tout à fait. Son sourire en dit long sur le programme en question. Etrange professeur qui veut de vilains élèves et leur demande quel est le programme. Remarquez, il est ravi de donner son avis, et il serait encore plus ravi de pouvoir montrer. Il se redresse un peu et fait passer ses bras au-dessus de sa tête avant d’attraper Aiko dedans, puis il vient embrasser tout le long de son épaule avant de faire de même le long de sa clavicule. Quelque part au milieu, il place l’air de rien :

- Tu sais que je ne peux qu’être sage si je suis attaché ?

Ou comment demander indirectement sa liberté. Qu’elle ne lui rendra pas tout de suite si elle a envie de se venger. Oh, en plus il l’a chatouillée tout à l’heure. Il va en payer doublement le prix. Note pour plus tard : ne plus porter de ceinture quand Aiko est dans les parages. Il n’y aura plus aucun risque ainsi. Si elle lui demande pourquoi plus aucun de ses pantalons ne tient correctement en place, il lui dira que c’est une nouvelle lubie, voilà. Ou que Nana a mangé toutes ses ceintures, parce qu’il ne faut pas sous-estimer ce que cet animal peut broyer avec ses dents. Cette dernière explication a probablement moins de chances de passer.

Le contractant vient embrasser sa camarade après un dernier mordillement sur la clavicule de la jeune femme. Il a beau avoir ses bras autour d’elle, c’est surtout par commodité, il n’exerce aucune force et elle n’aurait aucun mal à s’en défaire. Si elle pouvait défaire ses liens au passage, ce serait encore mieux. Il n’ira néanmoins pas lui demander directement, parce qu’il est trop fier pour cela. Et puis, il n’est que l’élève, non ? Drôle de rôle que celui-là, eux qui d’habitude jouent sur un pied d’égalité. Il n’y a pas de mal à varier. Et puis, il n’a pas dit son dernier mot. Même sans ses mains, il peut la faire rougir, non ? Lui dire qu’elle est mignonne, par exemple, ça marche. Lui faire des compliments en général, ça marche et ça l’amuse beaucoup parce que sur lui, même si cela lui fait plaisir, il n’en rougit pas pour autant. A dire vrai il rougit tellement rarement qu’il n’a lui-même aucune idée de ce qui marcherait sur lui. Du coup, le jour où ça arrivera, il en sera probablement le premier surpris. Passons. Il relâche les lèvres de la jeune femme et vient croiser son regard.

- Aiko, tu sais que je t’adore ?

Elle n’a pas idée d’à quel point mais ça il ne le dira pas. Pour une fois, il n’essaie pas de paraître mignon pour obtenir ce qu’il veut – sinon, ce serait grillé d’office. Et puis, il pense vraiment ce qu’il vient de dire.
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty3rd Mai 2013, 10:20

Il y a vengeance de vengeance. Celle qui, réellement, ne s’apprécie que lorsqu’elle est exécutée après un certain temps – un plat qui se mange effectivement en étant froid - et celle qui est moins importante, plus futile aussi. Lorsqu’un être cher à nos yeux décède, tué par je ne sais qui et qu’on a soudainement envie de se venger, on peut dire que c’est compréhensible, voire même justifiable et complètement justifié. Mais ça reste tout de même idiot, voire complètement stupide à ce stade. Après tout, à quoi bon ? Dans quel but, quel dessein ? N’est-ce pas totalement vain de se vouer corps et âme à l’une de ses activités qui n’aboutiront à rien, si ce n’est qu’elles serviront certainement à nous aider à extérioriser une certaine pression ? Bien qu’il faille avouer qu’il est nettement plus question d’extérioriser une peine trop longtemps contenue, une tristesse trop fortement comprimée ; une peur, d’un certain coté ainsi qu’un vide qui, autant pour l’un que pour l’autre, sont bien loin d’être assumés. Alors voilà, au fond, on perd notre temps. Et puis, au bout du compte, nous n’avons pas tant que ça l’impression d’avoir bien fait. Après tout, se venger est mal. Cela revient à faire du mal à autrui en plus de la personne visée. Combien de vies sont liées à cette personne que vous ciblez à votre avis ? Plus d’une, je peux vous l’assurer. Alors, à votre tour, vous serez une cible sur patte. Un cercle vicieux dont vous n’êtes pas les premières victimes, certes, mais où vous serez inévitablement responsable du fait que grand nombre de personnes seront à leurs tours et dès lors concernées par cela.
Mais il y a aussi la vengeance plus douce, plus infantile. Celle qui commence naturellement et habituellement chez les plus jeunes, pour des broutilles. Ce n’est peut-être rien, je vous le concède, mais c’est une sorte d’entraînement, de préparation. Atteint un certain âge, les petits d’autrefois ne pardonneront certainement plus avec autant de facilité. Ils seront plus rancuniers, plus sots ; ils auront enfin été souillés par la vie, par l’expérience, par le mal, par la noirceur ; engloutis par le vice ; consumés par les ténèbres ; approchant de l’âge adulte. Ça commence par vouloir se venger du garçon qui nous a soulevé la jupe et ça finit par le menacer d’une lame après l’avoir entraîné dans une ruelle et l’avoir privé de ses sens après maints et maints plans. Parfois – bien que rarement – on demande de l’aide. Surtout lorsqu’on est une fille et que l’on désire se venger d’un garçon. Et d’autant plus lorsque ledit garçon est plus âgé que non. Après tout, petite fille que nous sommes, pas encore assez mature et réfléchie pour nourrir une âme de pure féministe – qui ne viendra pas forcément, soit dit en passant – nous pouvons très bien demander de l’aide à notre grand-frère, notre cousin, notre ami, voire notre copain – qu’en sais-je au fond. Une vengeance qui se résume à quelques jurons murmurés, quelques noms d’oiseaux braillés, quelques coups de poing échangés ainsi que du sang coulant, pas toujours à flot en revanche. Des trucs d’adolescents quoi. Pour els enfants, c’est presque mignon au fond. Même si la plupart du temps, les petits répètent simplement tout ce qui s’est passé à leurs parents et ces-derniers se débrouillent. Mais par exemple, quelque chose vu comme futile par un gosse peut vite être interprété autrement par des adultes. Supposons qu’un jeune homme ait un geste déplacé avec votre fille. Elle, peut-être même consentante et en plein dans la période de folie, n’en fera certainement pas tout un plat. Il est même fortement possible qu’elle ait encouragé le garçon à aller plus loin. Mais si vous, en tant que parents, vous en rendez compte ? Je suppose que vous ne sauterez pas de joie, loin de là. Vous vengez-vous pour autant ? Certainement. En parlant aux parents ? Peut-être. En prenant le petite imbécile qui a fait ça à part ? Sans doute. En punissant votre enfant ? Certainement, mais pas que. Enfin, après, je préfère ne pas rentrer dans les détails. Après tout, je n’ai strictement rien d’une parente responsable.
Quoi qu’il en soit, quand on chatouille Aiko, Aiko se venge. Après, mettre cette vengeance dans la catégorie dangereuse ou puérile, faut voir hein. Comment ça, je rigole ? Non, pas du tout, croyez-moi.
Alors voilà, Aiko est à même et tout à fait à se venger de son adorable copain. Comment ? Elle ne savait pas encore trop, mais une chose était sûre, elle n’allait pas tarder à le découvrir. Et lui aussi, soit dit en passant. Et c’était donc sans idée préconçue, sans nul plan échafaudé mentalement qu’elle décida de quand même passer à l’attaque. Au pire des cas, elle se contenterait de l’exciter un peu sans assouvir ses désirs naissants. Et ça, c’était cruel ; à sa place, elle en serait réellement troublée et se débrouillerait vivement pour se faire pardonner.

Faut croire que la petite Aiko aurait fait une bien piètre élève si elle avait réellement été à l’école. Après, vous me direz qu’avec sa mère, elle avait été bien sage. Ouais mais pas pareil qu’elle vous rétorquera. Sa mère, ce n’est pas un professeur, c’est « le » professeur. Et une Baskerville de surplus. En bref, Aiko n’avait jamais eu le choix d’être sage ou d’être turbulente. Et encore hein, plus petite, il faut dire qu’elle ne bougeait pas trop. Ou tout du moins, pas autant que maintenant. Il est vrai qu’en cet instant précis, sa mère serait bien plus que simplement choquée. Vous voyez, de toute façon, c’est le genre de choses qu’on ne fait pas devant sa mère. Pas tant par gêne que simplement respect. Nous n’avons pas forcément envie – non, en fait, nous n’avons pas du tout envie – de se faire voir à moitié nu par sa mère. Et même si, de prime abord, on peut penser que c’est plus gênant pour les garçons que pour les filles, Aiko vous affirmerait sans hésitation que c’était faux. Totalement faux.
En même temps, Finn l’avait bien cherché. Pire encore, c’était lui qui avait proposé à la rousse d’échanger aussi bien les positions que les rôles qu’ils endossaient. En bref, il n’avait réellement pas intérêt à se plaindre. Et puis, en même temps, il n’y avait pas encore de quoi se plaindre. Oui, tout juste, pas encore.
Pourquoi préférait-elle donc les élèves pas sages ? Après tout, ils bougent trop, parlent trop, dérangeant la séance, sont souvent des cancres... Sauf que voilà, il ne fallait pas prendre cela au premier degré. Et pas la peine de le préciser à son copain, il savait parfaitement de quoi il était question. Oui, peut-être qu’au fond, elle avait un coté masochiste si elle aimait les vilains. Pourquoi ? Simple : on ne punit pas les élèves sages et ceux-ci n’ont donc strictement aucune raison de se venger. Mais comme déjà dit il y a longtemps, dans son appartement, dans sa cuisine et, pour plus de précisions, près du plan de travail gauche – bonne mémoire hein – il serait plus aisé de parler de récompenses, non ? Cela était le point de vue de Finn sur la situation. En ce qui concerne la jeune femme, il était clair qu’elle préférait prodiguer de recevoir des punitions. Ça avait quelque chose de mauvais, de malsain et c’était tout bonnement excitant. Après tout, dans leurs vies à tous les deux, l’adrénaline faisait partie intégrante de leurs quotidiens. Mais cela étant, ce n’était pas cette adrénaline là que la jeune femme désirait ressentir en ce moment. Tout ce qu’elle voulait, c’était l’excitation qui pouvait monter en elle grâce à Finn et les palpitations de son cœur, le rouge écarlate de ses joues, les gémissements inaudibles que cet homme pouvait lui soutirer. Pour faire simple, ce qu’elle voulait, c’était lui.
Elle avait envie de lui.

Avec son sourire amusé colle aux lèvres, c’est comme s’i lui demandait de ne pas la croire sérieusement. Alors, bien sûr, lorsqu’il prétendit être sage, la jeune femme éclata de rire sans nulle gêne. Mais n’empêche, elle lui laissait une chance. Une chance de prouver qu’il pouvait être sage s’il le voulait, s’il y mettait du cœur. Mais rien ne lui interdisait d’user d’un charme qui, elle le savait, agirait sur Finn très efficacement, n’est-ce pas ?
Elle prit alors une position des plus aguicheuses en se penchant au-dessus de lui, sachant pertinemment que son décolleté donnerait une des meilleures vues sur sa poitrine. Quelques hommes préféraient contempler les poitrines des femmes sans rien, d’autres encore préfèrent lorsqu’un sous-vêtement la recouvre et d’autres apprécient le fait qu’il y ait un décolleté. Ce même décolleté qui titille leurs esprits, les incite à user de leurs imaginations fertiles pour imaginer ce qui peut bien se dessiner sous ce tissu, quelles courbes peuvent bien s’y cacher, à quel point elles sont généreuses ; l’imagination des hommes peut réellement faire des merveilles, il suffit simplement de la mettre à épreuve. Et là, voyez-vous, elle aimerait beaucoup savoir à quoi se prêtait l’esprit de son copain. Même si, au fond, il est possible qu’il soit perdu dans ses souvenirs d’avantage que dans son imagination ; après tout, lus d’une fois déjà il avait eu la poitrine de la rousse tout à lui et sans nul tissu la recouvrant.
Elle savait qu’il n’allait pas se priver de regarder. Et c’est d’ailleurs parce qu’elle savait ce genre de choses sur lui qu’elle le qualifia sans nul mal de vilain. Chose qu’il confirma en se rinçant l’œil.
Elle esquissa un sourire amusé avant de constater avec étonnement que les lèvres du brun se dirigèrent vers son décolleté en se plaquant contre sa peau. Elle fut parcourue d’un long frisson alors que son buste descendit d’avantage à la rencontre de la bouche de son copain. Geste purement involontaire, non-maîtrisé mais sûrement pas non-désiré. Une des mains de Finn alla trouver sa place dans le dos de la rousse. Elle ne se laissa faire qu’un instant avant de reprendre les rênes ; c’était à elle de jouer, à elle de se venger et même si le traitement que lui infligeait Finn était juste divin, elle voulait continuer son manège encore un moment. Et c’et donc ainsi qu’elle remit l’homme à sa place avant de s’attaquer à sa chemise, l’embrasser et enfin prendre l’initiative de décaler la main de Finn présente sur sa hanche derrière. Il ne se dégagea pas de ce geste – le contraire aurait étonné, voire même vexé sa compagne – et alla même jusqu’à rapprocher leurs bassins, faisant tressaillir une Aiko qui se mordit en parallèle la lèvre inférieure. Pendant qu’elle ne fit rien d’autre qu’appuyer son bassin contre celui de Finn, ce-dernier fit monter sa main jusqu’à ses cheveux pour les détacher. Elle secoua alors doucement la tête avant de lui sourire.

Suite à quoi, Aiko changea légèrement leurs positions avant de faire glisser une de ses mains sur la partie inférieure de l’homme. Ce-dernier ne tarda pas à répliquer, allant déposer sa main chaude sur la peau plus froide de la jeune femme. La robe se souleva un peu, mais sérieusement, sa détentrice avait de toutes autres préoccupations – et occupations tout court d’ailleurs. Elle fit alors référence aux ruines, parce que oui, la première fois qu’ils s’étaient autant taquiné – et qu’ils avaient mené le jeu à son apogée – c’était au beau milieu des ruines de l’ancienne capitale du pays. Ce n’était pas pratique – pas pratique du tout – mais cela ne les empêcha pas de prendre du plaisir – beaucoup de plaisir. Finn étouffa un rire avant de répondre d’une simple phrase qui fit sourire la jeune femme. C’est quand même vrai qu’un lit est plus confortable pour leurs, euh, activités.
Leurs lèvres se trouvent, je ne sais quand, tandis que la deuxième main masculine alla prendre ses aises sous la robe de la rousse. Cette-dernière interrompit brusquement le baiser en relevant la tête vers le ciel, retenant un gémissement tandis que son corps tout entier de raidit, ses muscles tressautant sous les doigts experts du brun.

Elle le punit en le privant de son sens du touché, lui liant les poignets agilement et rapidement avec sa propre ceinture. Suite à quoi, elle vint lui murmurer une bien étrange question. Mais sans pour autant attendre de réponse, elle l’embrassa.
Pourquoi cette question ? C’est simple, s’il était aussi masochiste qu’il était sadique – et vu qu’il était sadique, bah ça revenait à dire qu’il était masochiste – alors la jeune femme jouera au méchant et vilain professeur. Mais s’il ne l’était pas, elle se contentera de la douce sensualité. Selon ses différents compagnons, elle avait appris à jouer avec les hommes de plusieurs manières. Mais pas la peine de souligner ce détail à Finn, n’est-ce pas ? Elle avait comme l’impression que ça le refroidirait net.
Mais elle avouerait sans mal que si c’était à elle qu’on posait cette question, elle serait complètement déboussolée. Du coup, lorsque Finn répondit, elle ne lui en voulu certainement pas de ne pas répondre directement. Effectivement, il semblait qu’il n’avait retenu que la fin de l’interrogation de la jeune femme. Du coup, elle répondit du tac au tac, immobilisant soudainement sa main plus bas. C’est qu’elle l’avait presque oubliée celle-là. Presque seulement hein...

« Le même programme que devrait suivre tes mains si j’te relâche, ouep. »

Elle le regarda, incrédule avant de se pencher vers lui et de l’embrasser longuement, langoureusement. Suite à quoi, ce fut à Finn d’agir en faisant passer ses bras autour du cou d’Aiko qui se pencha légèrement pour lui faciliter la tâche ; elle se retrouva donc plus ou moins coincée, son visage à quelques centimètres de celui du brun. Quelques centimètres qui ne furent plus qu’un mauvais souvenir lorsqu’elle rapprocha leurs lèvres pour les unir en un nouveau baiser. Et puis, il alla faire traîner sa bouche ailleurs, sur l’épaule de la demoiselle, glissant tout au long de sa clavicule. En revanche, lorsqu’il parla, ça fit tilt dans l’esprit de la jeune femme. Il ne pouvait qu’être sage, hein ? Ou comment réclamer gentiment et l’air de rien sa liberté. Une liberté par méritée d’après Aiko, voilà.
Elle est loin de s’en douter, mais Finn pense à ne plus porter de ceinture. Pourquoi ne penserait-il simplement plus à éviter de la chatouiller ? Bref, parenthèse fermée vu que la jeune femme ne pense pas du tout à cela.
De nouveau, il s’attaqua à sa clavicule. En la mordillant cette fois-ci. Aiko pencha la tête sur le coté et déglutit doucement mais de façon tout de même audible. Déglutition tout de même étouffée par le baiser qu’appliqua le séduisant brun sur ses lèvres. Elle posa sa main libre sur son torse et racla délicatement ses ongles dessus avant de laisser tomber sa tête sur le coté, vers le cou de Finn, interrompant hâtivement leur baiser – mais pour une bonne cause. Cou sur lequel elle s’appliqua à déposer plusieurs doux baisers d’une manière particulièrement lascive. Elle voulait l’entendre exprimer ce qu’il ressentait – ce dont elle ne doutait pas qu’il ressente surtout – autrement qu’en frémissant sous ses doigts. Lorsque leurs regards se croisèrent, l’homme prit la parole. Et, pour le coup, il déstabilisa qui cligna deux fois des yeux avant de se faire gifler par les mots du brun.
Pourquoi ? Pourquoi il lui dit ça ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi comme ça ? Et puis, pourquoi il l’adore ? Trop de pourquoi. Beaucoup trop qui s’assemblent et s’entassent. Aiko posa sa main libre sur le visage de Finn avant de simplement fermer les yeux et respirer longuement.
D’accord.
Second degré.
Ouais mais non.
Tant pis.

« Adorer hein... Hum, j’aime bien te l’entendre dire. Tu peux répéter ? »

Elle sourit légèrement et retira sa deuxième main de l’endroit stratégique pour retirer la ceinture encombrante qui liait les poignets de Finn. Lui avait-il ça dans cet unique but ? Elle en doutait, mais si tel avait été le cas, ça avait marché. Alors, de nouveau, elle remit une de ses mains au niveau de la ceinture de l’homme, déboutonnant le premier bouton pour pouvoir introduire trois de ses doigts sans trop forcer. Elle appuya alors de ses doigts sur son bas-ventre avant de subitement plaquer son bassin au sien. Lentement, très lentement, ces mêmes doigts descendirent plus bras, la faisant elle-même frissonner. Elle s’arrêta à même pas un millimètre, regarda Finn et acheva son geste avec une dose infinie de délicatesse parce qu’elle sait très bien que ça peut faire mal. Elle lui prodigua de légères caresses et remonta très peu pour accentuer la pression qu’elle avait.
Je t’adore.
Vu ce qu’elle faisait en ce moment et les mots de l’homme, de nouvelles rougeurs apparurent sur son visage. Elle planta alors ses yeux bruns dans les siens, verts, et lui sourit légèrement avant de murmurer dans un souffle chaud.

« Moi aussi je t’adore Finn. Bien plus que ce que tu imagines... »

Parce que la fierté d’un homme n’est jamais semblable à la fierté d’une femme. Et parce que la femme avait moins de mal à avouer ce qu’elle ressentait. La femme avait tout aussi peur de se faire rejeter, de paraitre pour une idiote fondée, mais elle le faisait, parce que la femme était ainsi. Mais l’homme aussi était courageux. Seulement, pas dans ce domaine. Et là, l’homme ne voulait pas trop en dire. Sauf que voilà, la femme en face de lui prenait le risque de se mettre à nu et de lui prodiguer toutes les armes dont il avait besoin pour la détruire, l’anéantir. Et tant pis s’il le faisait effectivement. C’était bien là le problème de lui faire confiance. Mais qui sait, ça pouvait aussi servir. À quoi ? Je vous le dirai. Mais une prochaine fois.
Aiko revient l’embrasser avant d’aller lui mordiller le lobe de l’oreille et lui donner un vif coup de langue. Alors, toujours au creux de cette oreille, elle lui chuchota quelques mots.

« J’te préfère au-dessus. »

Ni une ni deux, elle donna un coup de rein pour que l’homme se retrouve au-dessus d’elle.
Encore une phrase qui pouvait atteindre à sa fierté de femme, sa fierté de féministe – féminisme inexistant avec Finn. Mais qu’importe, elle voulait juste être sincère. Mais peut-être l’était-elle trop.
Pourquoi avait-elle fait cela ? Pour mettre un terme à leur jeu de rôles déjà, parce qu’elle commençait être à court d’idées. Si Finn savait comment faire progresser le scénario, libre à lui de les relancer sur ce thème. Quoiqu’il en soit, c’était surtout parce qu’elle voulait le laisser profiter de sa nouvelle liberté des mains fraichement acquise – bien qu’elle n’ait été perdue que très peu de temps selon Aiko ; Finn ne sera peut-être pas du même avis qu’elle, cela dit.
Elle avait retiré sa main du pantalon de l’homme et alla alors sagement nouer ses deux bras autour de son cou, un sourire collé à ses lèvres, sa chevelure écarlate éparpillée autour de son visage. Tenez, c’est assez poétique. Ajoutez à cela leurs positions, leurs pensées respectives, leur désir commun ; c’est tellement romantique.
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Finn Baskerville

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MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty7th Mai 2013, 12:10

Finn ne se lassera probablement jamais des réactions qu’il peut tirer d’Aiko. Lui tirer des soupirs, des gémissements, la sentir se raidir sous ses doigts, tout lui donne de recommencer la seconde d’après pour que cela continue. C’est d’ailleurs ce qu’il fait. L’avantage d’être avec elle, c’est qu’il commence à savoir comment s’y prendre pour lui faire plaisir. Ce qui va à coup sûr marcher. Comme il a bel et bien remarqué que balader ses mains sur les cuisses de la jolie rousse la fera rougir – et ça non plus il ne s’en lasse pas. Et, en même temps, il continue à découvrir. Parce qu’ils ne sont pas non plus tous les deux depuis des années, qu’ils n’ont pas eu tant d’occasions que cela non plus. C’était autre chose quand il était plus jeune et plus timide – si si, ça a bel et bien existé -, moins assuré dans ses gestes. Il découvrait plus qu’il n’apprenait, même si du coup, les deux se faisaient quand même. Dans le même contexte qu’’actuellement, Aiko ne l’aurait pas reconnu par exemple, il manquait d’assurance, qu’il a gagnée depuis. Evidemment, ce sont des choses qu’il ne racontera probablement jamais à la jeune femme. Il n’a pas spécialement envie d’entendre parler de ceux qu’elle a fréquentés avant lui, il se doute bien que la réciproque concernant ses fréquentations à lui doit être aussi vraie. Les autres ont existé, ils le savent, mais ils resteront en dehors de leur couple, voilà tout. Il regarde déjà suffisamment d’un mauvais œil ceux qui observent sa Baskerville avec un peu trop d’insistance dans la rue quand il les repère. L’homme était peut-être assez réfractaire au fait d’être en couple – encore que ce n’est pas tant le couple en lui-même que l’attachement sentimental qui y est lié qui le fait fuir et qui lui a paradoxalement mis le grappin dessus –, mais il n’est certainement pas pour le partage. Ah, ça non. Et ce n’est même pas une histoire de principe, il est juste hors de question de partager. Elle, comme son affection dans ce domaine. La générosité ne fait de toute façon pas partie des traits de caractère du Baskerville.

Avec ses mains liées, il est frustré de ne pas pouvoir continuer à la toucher. En fin de compte, le rôle de passif complet, très peu pour lui. Bien sûr, d’un autre côté il ne pourra pas dire qu’il n’aime pas ce que sa copine lui fait, ce serait mentir. Si seulement il pouvait être sûr qu’elle continue… Ce qu’elle ne fera pas. Il l’a chatouillée, elle se venge.
Evidemment, cela ne l’empêchera pas de recommencer maintenant qu’il a découvert l’information. C’est bien trop utile. Et drôle, aussi.

- Le même programme que devrait suivre tes mains si j’te relâche, ouep.

Parfait, ils sont sur la même longueur d’onde alors… Qu’on le relâche. Oui, non, peut-être ? Elle l’embrasse et il ne s’en plaindra pas non plus. Parce que ça, il peut participer sans les mains, il n’y a qu’à se redresser pour aller chercher ses lèvres quand elle se redresse et s’éloigne, pour continuer. Ils échangent ainsi un long baiser, qu’elle finit par rompre tandis qu’il revient à sa place. Pour mieux l’attraper ensuite. Méthode assez douteuse, mais avec les mains liées…
Elle vient déposer ses lèvres sur son cou, le faisant soupire aussi bien qu’offrir plus de terrain aux lèvres de la jeune femme tandis qu’il la rapproche inconsciemment de lui. Il a aussi le malheureux réflexe d’essayer d’écarter ses mains – oui, d’une seconde à l’autre, il oublie sa condition – pour pouvoir les poser sur le corps qui l’attire tant. Et de se rendre compte à nouveau que ce n’est pas possible. Tant pis, à la place il parle quand leurs regards se croisent.

Il observe assez perplexe la réaction qu’elle a à ses mots. Comme si elle tentait de se maîtriser, ou quelque chose d’approchant, et il se demande ce qu’il a bien pu dire de travers. Il ne devrait pas lui dire en face qu’il l’adore ? Pourtant, pour lui, ça crève les yeux et ça rendrait même la vue à un aveugle, tellement c’est évident. Il ne passerait pas autant de temps avec elle, sinon. Il ne chercherait même pas à aménager du temps pour la voir là où il devrait en théorie ne pas en avoir. C’est un Baskerville et il n’a que vingt ans. Dans sa tête, s’il ne tenait pas autant à elle, il serait déjà allé voir ailleurs plusieurs fois depuis longtemps et n’aurait jamais pris la peine de tenter quoi que ce soit de sérieux. Parce qu’à vingt ans, il a le temps de se fixer. Ou de ne jamais le faire. Il s’en fichait, faire des missions signifie risquer sa vie, risquer de la perdre du jour au lendemain. Alors à quoi bon tenter de construire quelque chose ? Mais on lui a remis les idées en place et fait comprendre qu’en fait, si, c’est possible. Ça s’est un peu imposé à lui, mais il l’a un peu cherché aussi. S’il avait de sérieux problèmes avec le fait de l’accepter, maintenant, c’est fait. Du moins à ce stade. C’est peut-être plus fort que de l’adoration, peut-être plus solide. Mais lui n’en sait rien puisqu’il ne prend pas le temps de comparer, pas le temps de se poser de questions. Il l’adore, point. Si on complique les choses, son cerveau fondra par les oreilles. Il ne veut pas que son cerveau s’échappe par ses oreilles et encore moins en fondue. Bonjour pour nettoyer après. La serpillère n’y suffira pas.

- Adorer hein... Hum, j’aime bien te l’entendre dire. Tu peux répéter ?

Qu’il répète ? Aucun problème. Son incompréhension grandit, mais aucun problème. Finn Baskerville assume tout ce qu’il dit. Ou presque. Bref, toutes ces intéressantes remarques fondent comme neige au Soleil quand elle le détache. Enfin ! Ses mains nouvellement libres vont se poser sur la jolie rousse qu’il embrasse brièvement. Directement sous sa robe pour lui offrir quelques caresses, qui cessent abruptement lorsqu’il plaque ses mains sur elle comme pour la maintenir en place, parce qu’elle vient d’enfin cesser de le taquiner. Il ferme les yeux, ne cherche pas à retenir un gémissement et s’arque légèrement vers le toucher. Les mains de la Baskerville lui font tellement de bien. Elle est très douée pour le rendre incapable d’agir, en fait.
Il rouvre cependant bien vite les yeux et croise le regard de sa compagne, sans manquer de noter les rougeurs sur ses joues. C’est mignon de rougir pour ça. Surtout venant d’elle, et alors que ce n’est pas la première fois.

- Moi aussi je t’adore Finn. Bien plus que ce que tu imagines...

Bien plus que ce qu’il imagine. Ces mots font trois fois le tour de sa tête, sans qu’il ne sache les interpréter. Parce que d’abord, il ne sait pas ce qu’il imagine et ensuite parce qu’il ne sait pas ce qu’il veut. Qu’elle l’adore aussi, bien sûr, visiblement c’est le cas. Bien plus ? C’est quoi bien plus. Ça va où bien plus. Et ça veut dire quoi bien plus. Mystère. Il pourrait le lui demander si sa bouche n’était pas autrement occupée. Bien plus attendra, parce que le cerveau de l’homme est concentré sur autre chose. Bien plus risque d’être oublié pour ne garder que ce qui a été compris, à dire vrai. Et bien plus reviendra un jour lui mettre une baffe et le secouer sans qu’il ne s’y attende, pour le punir d’avoir oublié et de ne pas avoir cherché plus loin. D’avoir un peu, même si ce n’est pas son intention ni réellement ce qu’il fait, négligé ce que ressent la jeune femme. Ils s’adorent mutuellement et il veille sur elle, certes. Mais il ne cherche pas à savoir ce qu’elle pense de leur relation, où est-ce qu’elle voudrait aller avec. Elle n’aborde pas le sujet, mais lui non plus. Et, quand des sous-entendus gros comme une baleine enceinte passent, il ne s’en saisi pas. Tant pis pour lui. La vengeance de bien plus sera terrible. Mais, quelque part, bien plus qu’il ne l’imagine, ça vient juste de renforcer ce qu’il ressent pour elle. La magie de la réciprocité.
Le brun sort ses mains de sous les vêtements de sa compagne – nul doute qu’elles y reviendront sous peu – et lui sourit en posant une main sur sa joue. Il ne sait pas quoi lui dire, alors il lui est secrètement reconnaissant de venir l’embrasser. C’est plus simple de répondre tendrement à un baiser que de réfléchir. Il n’a pas envie de réfléchir. Pas maintenant, du moins.

- J’te préfère au-dessus.

Aussitôt dit, aussitôt fait, elle inverse leurs positions et le dos d’Aiko se retrouve dans l’herbe à la place de celui de Finn. Elle le préfère au-dessus. Ça a quelque chose de mignon. Peut-être parce que c’est Aiko qui le dit. Lui n’a pas de préférence, suivre celle de sa copine ne le dérange pas. Les bras de la jolie rousse viennent se nouer autour du coup du contractant et il regrette le contact de ses mains, même si ce n’est que partie remise. Au-dessus d’elle, il l’observe un instant.

- Bien sûr que je peux répéter. Plein de fois.

Il se penche et dépose simplement ses lèvres sur le cou de la jeune femme. Une seconde, le temps de sentir un battement de cœur à travers l’artère qui passe là. Puis il se met à embrasser chaque parcelle de peau qui passe sous ses lèvres, sans cesser d’avancer, de descendre, et murmurant parfois ce qu’elle lui a demandé de répéter. Qu’il l’adore. Il le dit un peu, pas trop, il ne faudrait pas non plus que cela soit trop dit au risque qu’elle finisse par ne plus y prêter attention. Et puis vu sa réaction à la première fois, il vaut mieux ne pas en abuser. Il embrasse ce que le décolleté lui offre, maudissant dans un coin de sa tête le fait que les robes ne soient pas pratiques. Enfin, plus que les robes, c’est surtout le fait d’être dehors. En plein air et à la vue du premier passant s’il fallait. Encore heureux que personne ne passe ici. En théorie. Sinon, ce serait vraiment de la malchance. En attendant, il ne peut pas lui retirer ses vêtements et savoir ce qui se trouve en dessous ne lui donne que trop envie de le faire. Dire qu’il a loupé ça la première fois, c’est d’un triste. Il faudrait presque retourner aux ruines, plus tard, et convaincre Aiko de tout enlever cette fois. Juste pour refaire en bonne et due forme. Mais il n’est pas sûr qu’elle partage son point de vue sur l’affaire. Alors la prochaine fois, plutôt que dans les ruines, se fera en intérieur. Confort et intimité, il n’y a que ça qui marche. Surtout intimité.
Même sans voir, il peut parfaitement toucher, passer à nouveau une main sous la robe – ça remonte ? Rien à faire – pour aller offrir des caresses sur ce qui l’intéresse pour le moment. Sans cesser cela, il vient prendre ses lèvres pour un baiser un peu plus empressé, un peu plus fiévreux que les précédents et témoin de son envie même s’il y a plus parlant ailleurs. Il la veut, c’est tout. L’avoir déjà fait avec elle avant ne parvient qu’à renforcer cela.
Lorsqu’il cesse de l’embrasser et éloigne légèrement son visage, il lui offre une dernière caresse là où se trouve encore sa main avant de la descendre sur les cuisses de la jolie rousse. Et puis il sourit.

- Je pense…

Il frôle les lèvres de la Baskerville des siennes, descend sur sa mâchoire qu’il embrasse distraitement en remontant vers son oreille. Sa voix se fait plus taquine quand il reprend la parole pour terminer sa phrase :

- Qu’on devrait faire l’amour plus souvent.

D’où ça sort ? Aucune idée. Mais il poursuit :

- Et dans des lieux clos. Parce que j’aime te déshabiller et pas seulement du regard.

Ça, c’est dit. Suggestion ? Peut-être, peut-être pas. En attendant, il va embrasser tout le long de son cou, mordillant parfois, et surtout poursuivre ses actions plus bas. Passer outre le tissu pour tenter de soutirer à sa compagne de nouvelles réactions avec ses doigts. Ce faisant, il décide de la marquer dans le cou, en insistant plus sur un endroit. Avec ce qu’elle porte, ce sera forcément visible. Tant pis, voilà qui dissuadera les autres dans la rue sans qu’il n’ait à les menacer du regard. Bien fait pour eux.
Le Baskerville embrasse la marque qu’il vient juste de faire avec tendresse. Il remonte ensuite vers l’oreille de la jolie rousse, décidé à y glisser une taquinerie pendant qu’il n’a pas encore terminé son action en cours :

- C’était bien ça, le programme que tu avais en tête ?

Oh, vu ce qu’elle a fait un peu plus tôt, oui, c’était sûrement cela. Il le sait mais il s’en fiche et pose la question quand même, juste pour le plaisir de lui glisser quelque chose au creux de l’oreille et de pouvoir y laisser s’abattre son souffle un instant ensuite. Pendant ce temps, il pense à autre chose qu’à son envie grandissante, juste pour faire durer les choses. Avant d’aller encore plus loin.
Il ne continue cependant pas bien longtemps après cela, finissant par ramener sa main sagement sur la cuisse de la jeune femme avant d’aller brièvement l’embrasser. Il place ensuite son visage face au sien, avec un sourire accroché aux lèvres. Il l’adore, vraiment.
Bien plus qu’elle ne peut l’imaginer.


[Hrp= Placer le mot serpillère dans un R18 done. NEXT.]
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty13th Mai 2013, 06:59

Ce n’est pas parce qu’Aiko avait connu plusieurs hommes le temps d’un soir que ça voulait pour autant dire qu’elle avait de l’expérience dans le domaine des couples. Au contraire, le fait de traîner d’un lit à l’autre ne faisait que confirmer à quel point elle n’arrivait pas à garder ne serait-ce qu’un homme sous la main. A partir de là, on pourrait la juger aisément, ne serait-ce qu’en la traitant de maladroite ou de sotte – pour vous éviter les termes choquants. Mais ce que l’on ignore, c’est que le fait de ne pas pouvoir en garder un seul ne relève pas tant de l’incapacité que la non-présence de l’envie, du désir. Elle voulait s’amuser, profiter encore, car en tant que Baskerville, elle savait que sa fin peut être proche – tellement proche qu’elle en frémissait maintenant, alors qu’elle savait qu’il y avait encore tant de choses à dire à Finn, tant de choses à vivre ensemble – alors s’encombrer d’un mâle, très peu pour elle. Pourtant, elle n’aurait jamais envisagé faire bien des choses dans sa vie. Elle n’aurait jamais imaginé pouvoir perdre sa sœur. Elle n’aurait non plus jamais imaginé pouvoir surmonter cette perte, cet affreux vide en elle. Elle n’aurait jamais imaginé s’être retrouvée en couple avec un Baskerville alors même que ses sentiments n’étaient pas clairs. Et elle ne se serait jamais non plus imaginée se contenter des baisers d’un seul homme, des caresses divines de deux uniques mains, de la volupté innée d’une seule personne ; jamais elle n’aurait pensé pouvoir rester fidèle à un homme. Jamais elle n’aurait trouvé cette idée ne serait-ce qu’imaginable. Après tout, ce n’est pas parce qu’il est difficile de trouver plus loyal que notre jeune femme au clan damné que cela veut pour autant dire qu’elle demeure fidèle dans sa vie sociale. Bon, en amitié, elle n’irait certainement pas trahir qui que ce soit. Mais en même temps, vu que ses amis se comptaient sur les doigts de la main, alors il est assez normal qu’elle tente de préserver les liens tissés à travers les années. Mais les couples... Bah, c’est trop compliqué pour elle ! Comment diable pourrait-elle savoir ce qu’il faut ou ne faut pas faire ? Et si Finn prend quelque chose mal ? Si elle fait un truc de travers ? Ça arrivera forcément ; ils se disputeront forcément. Aiko n’avait jamais appréhendé les disputes. Aussi bien celles, quotidiennes, avec les autres membres du clan, que celles avec sa mère, parfois avec sa sœur aussi. Le fait qu’elles soient jumelles ne les avait pas empêchées de se prendre parfois la tête sur des sottises. Mais depuis le début, avec Finn, elle marchait sur des œufs. Enfin, c’est vite fait dit hein. Effectivement, comme la première fois qu’ils se sont disputés – la seule fois au fait – elle ne s’était nullement retenue de lui dire ce qu’elle avait sur le cœur. En agrémentant ses belles et douces paroles d’une bonne gifle infiniment méritée. Mais bon, il fallait avouer que parfois, elle préférait garder ce qu’elle pensait pour elle. Parce que ça l’étonnait elle-même de se faire ce genre de réflexions, alors elle ne préférait même pas imaginer la tête de son copain si elle venait à lui en faire. Comme, d’ailleurs, le fait qu’il l’adorait. Oui oui, elle l’adorait aussi, mais... C’est tout ? C’est vraiment tout ? Intérieurement, elle en était déçue. Pourtant, elle n’en montra rien. Parce qu’elle se demandait encore pourquoi. Pourquoi diable était-elle déçue alors que c’était là une belle preuve de... De ? Trop de vides ; ça commençait à l’agacer. Mais dans tous les cas, elle le savait sincère, alors elle ne devrait pas être déçue. Et pourtant.
Même s’ils n’étaient pas ensemble depuis assez longtemps pour que des changements flagrants aient pu opérer, cela n’empêcher qu’aux yeux d’Aiko, ce n’était rien d’autre qu’un simple statut. Ils agissaient de la même façon, ne cessaient de sa taquiner – le contraire aurait, plus que déçu, énervée la rousse qui n’aurait pas manqué de le faire signaler au brun – et n’arrêtaient pas non plus de faire tout et n’importe quoi – on se comprend, hein – n’importe où, dans les lieux les plus insolites. Des ruines, je veux bien, car après tout, ils restent seuls. Mais au bord de la rivière ? Et si quelqu’un passe ? Et si ce quelqu’un est la mère d’Aiko ? Adieu Finny et au coin Aiko, voilà ce qui en suivra. Et si... Bref, en couple ou pas, ils n’en sont pas réellement plus sérieux ou plus mâtures ; ils n’ont pas changé et c’est bien tant mieux, car les deux ne semblent pas réellement prêts à devoir passer radicalement à autre chose. Cet autre chose dont ils semblent tout ignorer.
Mais pouvaient-ils vraiment se considérer comme étant un véritable couple alors que la demande était tombée comme ça, l’air de rien ? Finn avait fait cette demande à Aiko entre deux phrases complètement à part, alors... Mis là n’était pas tant le problème. Effectivement, le souci demeure que les deux jeunes gens n’ont pas encore parlé de leurs sentiments. Aiko avait-elle déjà placé un ou deux sous-entendus par-ci par-là ? Sincèrement, elle ne s’en souvenait pas. Mais en plus de quoi, si tel avait été le cas, ils n’avaient pas été relevés par Finn. Donc, il voulait éviter ce sujet. Pour le moment, elle était d’accord. Mais elle finira par lui dire ce qu’elle pense. Et ça risquera de faire mal. Pourtant, elle le fera. Et ils se disputeront sans doute. Aiko avait un caractère bien trempé ; Finn n’était pas vraiment à plaindre non plus, hein. Alors, forcément, les disputent iront bon train. Mais l’essentiel est qu’ils se réconcilient tout aussi souvent, n’est-ce pas ?

Ça a commencé avec le mot ennui, ça a enchainé avec les balades et maintenant, on parlait de programme censé être éducatif. Bref, en plus d’utiliser des mots à priori banals à mauvais escient, les voilà qui se comprenaient désormais plus que parfaitement. Triste vérité. Et triste langue française pervertie par deux jeunes gens en chaleur.
Les baisers qu’ils échangent sont tous différents. L’un est plus appuyé que l’autre tandis que ce même autre est plus profond, plus subtile parfois ; d’autres fois, ça n’a rien d’un baiser, simplement d’un plaquage de lèvres contre lèvres et de l’introduction de langues dans les bouches respectives de l’autre. Pourtant, chaque contact avait son propre charme. Vous ne les verrez pas s’embrasser délicatement alors qu’ils avaient tous deux envie de nettement plus, nettement plus vite aussi, plus fort parfois. Enfin, sans non plus rentrer dans les détails, cela ne veut pas dire que c’est impossible qu’alors qu’ils ne font qu’échanger quelques politesses à leurs manières – câlins bisous, ouais c’est ça – Aiko peut très bien être prise d’une brusque envie d’embrasser son copain assez violemment. Ça devait être son coté sado-maso qui ressortait ; parce que plaquer vivement sa bouche contre celle de quelqu’un, dîtes ce que vous voulez, ça fait mal aux deux hein.
Et puis, vient cet épisode d’adoration exprimée de vive voix. Aiko est perplexe et ne le cache d’ailleurs pas. Elle voit Finn, a bien les yeux sur son visage, pourtant, elle ne note pas la façon dont il la regarde ; tout bonnement parce qu’elle, eh bien, elle ne le regarde pas. Elle est pensive. C’est mignon. Vraiment très mignon de lui dire qu’il l’adore, ce ne sera certainement pas elle qui dira le contraire. Seulement, ça sonnait étrange. Je ne sais pas trop, il lui aurait dit cela quelques joues plus tôt, elle lui aurait d’emblée sautée au cou. Sauf que là, il manquait un petit quelque chose. Pourtant, ne sachant pas elle-même ce qu’était que ce quelque chose, elle se garda bien de faire un quelconque commentaire. Elle se dit alors que mieux valait prendre cela à la légère. Un jour viendra où elle jouera cartes sur table, où elle ne cherchera pas de trouver réponse à ses pourquoi intérieurs avant de questionner directement Finn. Un jour viendra où tout sera nettement plus compliqué. Un jour viendra où tous deux seront au pied du mur, bien contraints de se démener pour savoir ce qu’ils ressentaient réellement envers l’autre. Et ce jour viendra où, peut-être, leurs chemins se sépareront. Après tout, si, une fois leurs sentiments dévoilés, ils se rendaient compte qu’ils n’étaient pas – n’étaient plus – sur la même longueur d’ondes, ils n’auront plus rien à faire ensemble. Et en attendant ce fameux jour, Aiko voulait tout prendre à la légère. Comme Finn. Il le faisait si bien qu’elle se demandait si le moment venu, il saura trouver son sérieux. Et s’il s’était perdu dans sa considération au second degré des évènements ? Elle espérait sincèrement qu’ils pourront discuter calmement – ou pas, tant qu’ils peuvent discuter hein – le jour venu, de tout ce qui tracassait Aiko et peut-être aussi Finn.
En attendant, elle lui répondit, lui demanda de répéter et le détache. Du coup, il en oublia de répéter. Elle en afficherait presque une moue boudeuse. Mais elle ne le fit pas, parce que les mains du brun trouvèrent tellement bien leurs places sur les diverses courbes féminines que leur détentrice ne pût que se laisser aller au contact.

Il l’embrassa rapidement, semblant plus s’amuser ailleurs que sur ses lèvres. Ses mains sous le tissu qu’était la robe noire d’Aiko se mirent à onduler, faisant frémir la jeune femme qui, pour une raison comme pour une autre, décida de cesser de taquiner son copain. Premièrement parce qu’elle savait qu’il en avait envie et qu’au fond, elle-même en avait diablement envie. Et si on considérait cela comme une punition – enfin, vous voyez le genre – alors c’était parce qu’elle attendait toujours qu’il répète qu’il l’adore. Et aussi parce que ses lèvres ne s’attardèrent pas sur les siennes tant il semblait prendre son pied ailleurs.
Les yeux clos, son dos se courba alors qu’un gémissement fila d’entre ses dents. Finn accentua le touché en se mouvant ainsi alors, bien sûr, la jeune femme répondit à sa demande silencieuse en entreprenant de douces et lentes caresses ; à la guerre comme à la guerre, elle avait bien pour intention de continuer à le faire languir même lorsqu’elle cessait de le taquiner pour céder à ses caprices. Et puis, elle se rendait alors compte, tandis qu’il s’immobilisait entièrement sous ses doigts, qu’elle réussissait à le priver de quelques gestes sans même l’attacher avec sa ceinture. Oui, mais la ceinture avait tout son charme. Ça faisait très... Sexy.
Il rouvrit les yeux, croisa son regard au moment même où elle porta ses prunelles vers les siennes. C’est là qu’elle rougit, qu’elle lui sourit et qu’elle lui avoua, à son tour, l’adorer. Finalement, elle était passée outre les multiples pourquoi s’entrechoquant dans son esprit.
Pourtant, elle se demandait encore pourquoi elle rougissait. Rien avoir avec une adoration quelconque, alors elle pouvait bien se permettre cette interrogation. Non mais sérieusement, pourquoi est-ce qu’elle rougissait alors qu’ils avaient faire bien plus osé ? Qu’ils avaient même tout fait. Mis à part l’impensable. Ce genre de choses qu’Aiko jugeait comme étant dégradantes. Ce genre de choses qu’elle n’avait pas forcément envie de faire, malgré son envie d’essayer. Fort heureusement, n’étant plus une adolescente, elle ne cédait plus trop facilement à cette envie d’essayer – surtout que ce n’est qu’une misérable excuse. Elle ferait bien des choses pour Finn, cela étant. Maintenant, s’il était assez sot pour lui demander certaines choses, alors c’est qu’il ne méritait pas l’attention que lui accordait Aiko. Tout était question de principes, de dosage. Tout était question de, plus que de l’adoration, du respect brut.
Les mains de Finn bougèrent de sur son corps à sur sa joue. Là encore, il aurait pu répondre. N’importe quoi, mais il aurait pu répondre. Et même si Aiko savait que cela n’était encore que fuite, elle alla l’embrasser, comme pour l’inciter à entretenir leur silence. Elle aussi se retrouvait à fuir. Et c’était mieux ainsi. Ils réfléchiront à tout cela une autre fois. Les moments qu’ils passaient ainsi étaient trop rares et si certains disaient que les relations physiques devraient passer après les bavardages, les deux Baskerville ne semblaient pas du tout de cet avis. De toute façon, tout est prétexte pour fuir les moments de sérieux. Oh et puis, je vous en prie, à choisir entre une discussion sérieuse et des caresses osées, vous choisirez quoi ? Sans mentir hein ! Au fond, ce serait tout aussi juste de dire que tout est prétexte pour faire l’amour. Tenez, ça fait d’une pierre deux coups. S’ils ne sont pas heureux nos petits sots.

Diriger, c’est bien. Même si, avec Glen-sama, comme tout Baskerville se respectant, Aiko s’en trouvait réduite au rang de suiveuse, cela n’empêchait qu’en mission, elle préférait diriger. Avec les hommes, au lit, aussi. Et Finn ne faisait pas exception. Sauf que voilà, là, elle avait envie de se faire diriger, de juste se laisser aller. Elle ne serait tout de même as égoïste au point de cesser de procurer du plaisir à son brun. Elle voulait juste qu’il fasse le plus gros... Elle se rattraperait une prochaine fois, promis.
Ah, répéter. Ce mot réussit à faire grimper un sourire satisfait sur les lèvres de la jeune femme qui avait les bras autour du cou de Finn. Même si, disons-le tout de suite, là où étaient ses doigts auparavant était aussi très bien. Très très bien même.
Ce sourire ayant grimpé sur les lèvres de la rousse ne s’effaça pas, au contraire, il s’accentua même lorsque la bouche du brun se déposèrent sur son cou. Il se mit alors à progresser le long de son cou, montant ou descendant ; Aiko aurait été bien en peine de le dire. Elle avait les yeux clos tandis que ses mains s’étaient figées dans la chevelure brune. Elle réussit, au bout d’un instant cependant, à faire mouvoir ses doigts pour les glisser sur sa nuque qu’elle s’appliqua à caresser délicatement. Les lèvres de Finn se collaient et se décollaient des parcelles de peau de son cou ; il répétait ce qu’elle lui avait demandé de répéter plus d’une fois et à chaque fois, elle frémit. En plus des baisers que lui accordaient l’homme. De nouveau, sa main trouva sa place sous sa robe. Elle avait à la fois envie de lui hurler d’arrêter – d’arrêter son supplice, bien sûr, pas de retirer sa main hein – et, par la même occasion, elle désirait lui dire de continuer. Parce que ça lui faisait vraiment le plus grand des biens. Elle se cambra et soupira de plaisir, rouvrant les yeux pour les déposer sur le visage de son homme. Tout en continuant à la caresser de la sorte, il l’embrassa. Et ce genre de baisers, elle les adorait ; fiévreux, empressés et spontanés. Elle y répondit avec autant d’ardeur, glissant une de ses mains de sa nuque à son torse qu’elle caressa du bout des doigts.
Une dernière caresse, un dernier soupire et voilà les doigts divins de l’homme qui allèrent sur la cuisse de la jeune femme qui ne voulait occuper ses lèvres qu’à embrasser l’homme, mais qui, pour le coup, sourit délicatement, de cette façon niaise qu’elle n’aimait pas mais qu’elle apprenait à accepter en étant en présence de Finn.

Il pense... ? Il pense quoi au juste ? Aiko ouvrit de grands yeux en attendant la suite. Il frôla ses lèvres ses siennes, descendit sur sa mâchoire et la jeune femme sourit.
Il y avait au moins une satisfaction à tirer de tout cela : bien que la main du brun soit présente sur sa cuisse, elle ne rougissait plus. Ça arrivait à tous les coups, bien qu’en début, elle rougisse, après quoi, lorsque les mains de Finn ainsi que ses baisers se faisaient pressants, elle ne rougissait plus. Plus pour si peu, tout du moins.
Il finit sa phrase sur un ton taquin. Et Aiko rougit. Pas pour si peu hein ? Pfeuh, n’importe quoi.
Cependant, elle lui répondit rapidement, hautement amusée, ne cherchant même pas à cacher ses rougeurs ; pour une fois hein.

« Tu me déshabilles même quand l’endroit n’est pas clos chéri... Mais je suis d’accord, on devrait faire l’amour plus souvent. Beaucoup plus souvent. »

Ce n’est pas elle qui a dit ça, d’abord. Pas de preuve. Sauf les oreilles de Finn. Mais les oreilles de Finn ne parlent pas. Enfin, je crois pas. Bref, pas de témoin, pas de preuve alors ça ne peut qu’être faux. Peut-être qu’Aiko est possédée tenez. Sors de ce corps, Démon ! Oui bon, reprenons donc notre sérieux.
Les doigts de Finn, plus bas, décidèrent de franchir la dernière ligne. Cette fois-ci, la jeune femme gémit faiblement en arquant son dos, se dirigeant naturellement vers le toucher pour l’accentuer, la lèvre inférieure coincée entre ses dents pour éviter qu’elle ne se remette à gémir de plus belle. Il lui embrassa le cou, la marque – elle le sentit – pourtant, elle ne prêta pas beaucoup d’attention à la vive mais brève douleur ; les doigts toujours en action, comment audible voulez-vous qu’elle se concentre sur autre chose ? Son esprit était complètement vide, oui, voilà. Quant à sa dernière taquinerie, eh bien, elle y répondra plus tard. Encore quelques secondes – elle aurait juré que c’étaient des minutes – et puis il redevint sage. La jeune femme ne bougea pas, reprenant doucement son souffle tandis qu’elle rouvrait les yeux. Sa poitrine se soulevait et se rabaissait plus vite ; son cœur semblait vouloir s’échapper.

Elle le jaugea du regard puis tira la langue en guise d’unique réponse mature. Doucement, elle commença à descendre ses deux mains jusqu’à atteindre son bas-ventre. Alors, elle déboutonna son pantalon sans pour autant le faire glisser sur ses hanches. Parce qu’il restait au-dessus et que ce serait fâcheux que quelqu’un d’autre profite du paysage. Non mais. Elle racla gentiment ses ongles sur sa peau puis glissa une main derrière son dos pour le plaquer brutalement contre son propre bassin. Elle l’embrassa en usant d’une douce violence, allant à la recherche de sa langue et la taquinant sans gentillesse apparente. Elle interrompit abruptement ce baiser pour aller plaquer ses lèvres sur son cou, vers la jugulaire. Elle ne pressa pas ses lèvres dessus cela étant. Elle l’obligea à entièrement s’allonger sur elle en allant glisser une jambe entre les siennes et pressa vigoureusement son bassin contre le sien, son corps soudainement agité par une sorte de décharge électrique.
Ses lèvres descendirent plus bas encore, vers son torse, puis elle se etrouva incapable d’aller plus loin. Redressa sa tête, elle afficha une moue boudeuse. Un coup de rein et revoilà les positions inversées.


« Je ne peux pas faire ce que j’ai en tête en étant en-dessous de toi mon adorable petit copain. »

Elle se mit à quatre pattes et revint, cette fois-ci calmement, sur ses lèvres, l’embrassant avec une délicatesse qui l’étonnait elle-même. Elle éloigna très doucement son visage, lui sourit et revint sur ses lèvres, l’embrassant de nouveau, approfondissant le baiser progressivement. Elle descendit alors sur sa mâchoire, toujours aussi subtile. Elle glissa jusqu’à son cou qu’elle mordilla quelque peu avant d’y attribuer quelques coups de langues. Suite à quoi, elle se remit à arpenter son torse de ses lèvres en s’y appliquant grandement, ne laissant que très peu de parcelles dudit torse non-explorée par sa bouche. Elle racla ses genoux sur l’herbe fraiche en-dessous d’elle pour glisser plus bas, histoire que sa bouche atteigne la partie la plus basse du torse de l’homme. Elle fit percer le bout de sa langue pour le faire glisser furtivement sur son bas-ventre avant de se redresser, penchant sa tête sur le coté, sa chevelure flamboyante suivant le mouvement. Elle s’humidifia les lèvres avant de sourire, visiblement satisfaite. Revenant vers la bouche de l’homme, elle l’embrassa avidement avant d’aller plaquer gentiment sa main plus bas, par-delà tout tissu pouvant la gêner. Une seconde. Deux. Trois... Elle continua ses agiles caresser en approfondissant encore et encore le baiser.
Elle arrêta alors et remonta sa main sur le torse de l’homme qu’elle caressa distraitement, un sourire sur ses lèvres devenue pulpeuses après tout ces baisers. Un regard aux alentours l’apaisa : personne. Elle posa sa main droite sur l’une de celles de Finn et la glissa jusqu’à son dos, au niveau du zip de sa robe.
Dans un souffle, elle lui susurra quelques mots, son front collé au sien, ses lèvres frôlant les siennes.

« Quelle douce vengeance je viens d’avoir, Finn... »
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Finn Baskerville

Finn Baskerville
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Nom & prénom: Finn Baskerville
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty15th Mai 2013, 11:13

Il y a peu de gens qui comptent pour lui. Il y a sa mère. Son Chain même s’ils sont souvent en train de se prendre la tête. Il y a quelques amis qui sont rapidement comptés. Et puis il y a Aiko. Qui pourrait être catégorisée comme une amie, mais qui ne l’est pas. Enfin, si, quelque part elle l’est, elle n’a jamais cessé d’être une amie chère. Mais elle est aussi plus que ça. Leur relation dépasse le cadre de la simple amitié, sans qu’il ne sache toutefois où est-ce qu’elle en est. Il aime les choses comme elles sont actuellement. Ils passent du temps ensembles dont les deux profitent, ne se compliquent pas la vie et le seul truc un peu bizarre, c’est qu’il refuse – et réciproquement – de la laisser aller voir un autre. Mais comme là aussi les choses sont visiblement bien faites, elle souhaite pareil de son côté et les deux s’y sont tenus jusque-là. Du moins, pour ce qu’il en sait. C’est une étrange relation d’exclusivité mêlée à des sentiments. Et il a envie que cela dure. Il sait qu’il en vivrait mal la fin. Parce qu’il a besoin d’elle. Aussi étrange que cela puisse paraître. Et étrange, ça l’est. Rien n’a changé chez lui et, pourtant, au fil des mois, voilà que la Baskerville lui devient indispensable. La voir, la toucher, l’entendre, lui parler, même brièvement. Alors qu’il parvenait très bien à vivre sans elle avant. Cette dépendance-là, il a eu et a toujours du mal à l’accepter. C’est tellement risqué de donner autant de pouvoir sur soi à quelqu’un d’autre. Même s’il lui confierait sa vie sans hésitation en mission par exemple. Alors il ne sait pas vraiment. Est-ce qu’au fond de lui il ne lui fait pas aussi confiance qu’il semble lui-même le croire ? Est-ce que c’est juste que le terrain des relations entre humains l’effraie et qu’il a du coup plus de mal à s’ouvrir ? Ou peut-être autre chose. Peut-être juste le fait qu’ici, contrairement à une mission qui aurait une fin, ce serait permanent. Une emprise qu’elle aurait sur lui à plein temps et qu’il refuse encore d’admettre, de reconnaitre. Qu’elle pourrait utiliser quand elle veut. Il est difficile d’accepter de ne pas tout contrôler. Même s’il n’a aucune expérience dans le domaine du type de relation qu’il partage avec la jeune femme –première copine, eh oui. Est-ce qu’il est son premier copain ? – il n’en appréhende pas moins les dégâts que cela pourrait causer. Il le sent. S’attacher, c’est prendre nombre de risques. Qu’il prend quand même, parce qu’Aiko les prend et que s’il veut la suivre, s’ils veulent avancer, il faut être deux à les prendre. Il n’en a pas pour autant l’impression d’être forcé. Nombre des étapes citées au-dessus se sont faites sans qu’il ne s’en rende compte. A force de temps passé tous les deux. Juste comme ça, naturellement. On en revient au début du paragraphe qui disait que leur relation est simple, tellement simple à vivre. En plus, la jolie rousse rend le contractant heureux sans rien faire. Bien qu’il se sera fouetté mille fois mentalement avant d’avouer ce genre de fait niaiseux à voix haute. Lui dire qu’il l’adore, c’est beaucoup plus simple. De toute façon, il n’a pas l’air malheureux quand elle est dans le coin. Sinon, il se serait fait la malle depuis longtemps. Dernièrement, il est même rarement plus heureux que lorsqu’il la retrouve. Comme moyen d’oublier tout le reste, il n’y a pas mieux. Un jour il lui demandera comment elle s’y prend pour qu’il l’apprécie autant. Bref, la conclusion de tout cela est qu’ils sont un couple heureux. Avec ce genre d’argument en poche, Finn ne sent pas le moins du monde coupable de ne pas se questionner plus que ça. Si tout va bien, pourquoi chercher à compliquer les choses ? Bien qu’au fond, une fois tout tiré au clair, ce serait probablement plus une simplification. Même si leur comportement l’un envers l’autre n’en changerait pas, puisqu’il n’y a à priori pas de raison que cela change, les choses seraient plus simples. Moins floues. Plus claires. Il devrait lui demander. Il devrait vraiment. Après tout, l’avis d’Aiko compte pour lui – plus qu’il n’oserait l’avouer – et son avis sur leur relation devrait être une chose demandée depuis un bon moment. Ce qui n’est pas le cas. Même le jour où ils se sont officiellement mis ensemble, la conversation s’est résumée à une question et à un oui. Oui dont le brun a terriblement redouté la non venue par ailleurs, mais qui l’a rendu bien content. Rétrospectivement, rencontrer Sora a eu du bon quand même. Mis à part souligner une fois de plus – c’est quand même la deuxième – que Finn n’agit qu’une fois mis au pied du mur, ils sont l’un à l’autre pour de vrai.

La remarque du Baskerville sur ce qu’il aimerait à propos de la fréquence de leurs rapports – et pour ça, il faudrait déjà augmenter la fréquence des rencontres tout court – parvient à faire rougir Aiko. C’est mignon. Réellement, il fond un petit peu à l’intérieur à chaque fois qu’elle rougit. Et il ne l’avouera jamais. Jamais. Fierté masculine oblige.

- Tu me déshabilles même quand l’endroit n’est pas clos chéri... Mais je suis d’accord, on devrait faire l’amour plus souvent. Beaucoup plus souvent.

Mais… C’est faux, elle est encore tout à fait habillée ici. Après, bien sûr, si elle insiste, il ne pourra pas refuser. Pas quand c’est si gentiment demandé, vous comprenez.
Il sourit en réponse à sa phrase, avant de se décider à aller plus loin. Il prend le temps de la marquer, satisfait de voir au passage que ses actions semblent faire du bien à sa compagne. C’est le but après tout, mais il est toujours très plaisant de constater que cela marche. Il la trouve toujours d’autant plus attirante dans ces moments-là, déjà qu’elle n’a rien à faire en temps normal pour lui plaire physiquement. Ils ne seraient de toute façon pas ensemble si, de base, ils ne se plaisaient pas l’un à l’autre. Les sentiments, oui, mais pas que.
Il finit par arrêter, revenant poser sa main sur un endroit plus sage pour pouvoir observer la jolie rousse reprendre son souffle, souriant lorsqu’il croise son regard. A nouveau, il y a des moments comme ça où il la trouve plus belle qu’à d’autres. Bien qu’il se gardera d’en faire le commentaire à voix haute. Au fond, il se demande quand même s’il ne devrait pas lui dire plus souvent qu’elle est jolie. Certes, elle doit le savoir. Elle le sait, en vérité, qu’elle plait. Surtout à lui. N’empêche qu’un compliment est toujours appréciable. Est-ce qu’il lui en fait assez, il ne sait pas. Il a le temps d’apprendre à devenir un bon copain, non ?

Elle lui tire la langue et, pour toute réponse, il se contente d’aller l’embrasser. Parce que c’est l’une des rares parties du corps d’Aiko qu’il préfère toucher directement que voir. Même si c’est, une fois n’est pas coutume, assez mignon. Si elle savait le nombre de fois qu’il peut la trouver mignonne mentalement, elle se rendrait compte qu’en fait, il est assez sage là-dessus à l’oral. Même s’il semble prendre un malin plaisir – c’est le cas – à la faire rougir dès qu’il le peut.
Elle plaque avec force leurs bassins l’un contre l’autre, l’embrassant avec tout autant d’ardeur. Il gémit dans leur échange au contact de leurs bassins, même à travers les vêtements. Il la veut avec de plus en plus de force au fur et à mesure qu’ils se chauffent mutuellement. Evidemment, cela se ressent dans ses gestes qui se font plus empressés, sa respiration qui s’accélère ou la force qu’il met pour répondre au baiser initié par la jeune femme. Et puis elle inverse leurs positions sans prévenir, la phrase prononcée plus tôt sur le fait qu’elle préfère l’avoir au-dessus revenant faire un tour dans la tête de Finn.

- Je ne peux pas faire ce que j’ai en tête en étant en-dessous de toi mon adorable petit copain.

Cette insistance sur l’adjectif « adorable ». Il l’est vraiment ! Du moins il s’entête à le faire croire. Voilà pourquoi il réplique sur un ton amusé :

- Je suis adorable.

Et d’ajouter bien vite :

- Et toi tu es trop mignonne.

Et vlan, il n’en loupe pas une.
Quand elle vient l’embrasser, il glisse une main dans ses cheveux, la seconde venant se poser dans son dos. La Baskerville se fait plus tendre alors il suit le mouvement en tâchant de se réfréner par rapport à il y a quelques instants. Elle va ensuite sur son torse, sans cesser de descendre, et il ferme les yeux pour profiter tout simplement de ce qu’elle lui fait. Evidemment, quand elle s’arrête sur quelque chose d’à peine commencé, il a du mal à retenir un son frustré. Il fait quand même semblant de bouder un instant quand il croise son regard satisfait, avant de se redresser pour aller à la rencontre de ses lèvres. Et de gémir de plaisir quand elle reprend où elle en était, avec ses mains, lui faisant le plus grand bien. Qui ne dure pas assez à son goût et cesse en même temps qu’elle rompt leur baiser. Il prend alors brièvement la lèvre inférieure de la jeune femme entre les siennes en déposant une main sur sa joue. Le regard qu’elle jette aux alentours amuse grandement le brun qui ne cherche pas spécialement à le cacher.

- Personne ne viendra.

Et s’il a tort ? Tant pis ! Du moins, dans son opinion. En fait, le dangereux exhibitionniste du couple est probablement lui. Vilain garçon.
Elle place la main de l’homme sur la fermeture dans son dos et il ne lui en faut pas plus pour commencer à la faire délicatement glisser le long de son dos, pendant qu’elle parle.

- Quelle douce vengeance je viens d’avoir, Finn...

En fait, elle aussi est vilaine. Finn ne trouve rien de mieux à faire que de lui renvoyer une moue boudeuse – parce que lui aurait grandement aimé qu’elle continue – tout en achevant d’ouvrir la fermeture dans le dos de la jeune femme. Ils auraient pu faire sans, mais puisqu’elle l’y a invité si gentiment par deux fois – parce que oui, sa phrase de tout à l’heure a été considérée comme une invitation – et qu’il est loin d’avoir envie de décliner, pourquoi s’en priver. Personne ne viendra, il est trop tôt. Le couple de plus tôt ? Disparu. Personne. Et si quelqu’un vient… Eh bien tant pis. Voilà. Ce n’est pas comme s’ils étaient en plein centre-ville au milieu de Réveil. Quitte à être dans Réveil, de toute façon, autant être chez l’un ou l’autre. C’est plus confortable.
Le contractant fait glisser ses mains sur le dos dénudé de sa compagne, caressant le nouveau terrain offert. Il vient l’embrasser en n’ayant qu’un mouvement infime de la tête à faire pour pouvoir capturer ses lèvres, au vu de la proximité de leurs visages, et échange ainsi plusieurs baisers brefs, mais pas spécialement doux. Puis il se redresse et l’assoit sur lui, afin de pouvoir lui retirer entièrement le vêtement, qu’il prend quand même soin de poser à côté d’eux à portée de main et de ne pas balancer sans regarder où. Parce que pour le coup, la jolie rousse risquerait de lui en vouloir si elle se retrouve sans rien pour le retour. Et puis il s’en voudrait à lui-même. Personne d’autre que lui n’a le droit de voir ce qu’il voit en ce moment, d’abord. Il veut être et rester le seul à y être autorisé. Et en parlant de ce qu’il voit, il se permet une remarque dans le simple but de voir si elle va rougir ou non :

- J’aime beaucoup ce que tu portes.

Autrement dit plus grand-chose, mais quand même. Il dépose ses mains sur sa taille maintenant dénudée, ses lèvres sur son cou et la rapproche de lui afin de sentir sa peau contre la sienne. Se venger à son tour ? Il le fera… Plus tard. La vengeance passe au second plan, reléguée derrière son envie d’elle et de la sentir toujours plus proche. Et puis, il peut la chatouiller et sait que cela marchera, la vengeance peut tout à fait attendre. Même s’il le paiera à nouveau, c’est juste trop amusant.
Doucement, il remonte ses lèvres jusqu’à l’oreille de la jeune femme, ses mains en profitant pour caresser chaque parcelle de peau, suivre chaque courbe délicatement tandis qu’il glisse d’un ton légèrement taquin, mais surtout plein d’un désir sous-jacent :

- Je connais un moyen de nous satisfaire tous les deux.

En théorie du moins. Le sous-entendu est clair et bien qu’il soit encore en train de tenter de la taquiner, derrière le désir est réel et non dissimulé. Alors il vient croiser son regard, à la recherche d’une approbation tandis qu’il l’allonge dans l’herbe et reprend place au-dessus d’elle. Il cherche toujours une autorisation, juste un regard, par respect. Parce qu’il n’osera jamais lui faire quelque chose dont elle n’a pas envie. La première fois qu’ils l’ont fait, c’était surtout par respect pour elle qu’il a attendu un feu vert. Maintenant, c’est autant par respect que parce qu’il l’adore et ne veut pas lui faire de mal. Autant physiquement que moralement. C’est très utopiste parce qu’il est impossible de ne jamais blesser ceux qu’on aime, mais quand il peut éviter, il évite. Comme là. Bref.
Leurs lèvres se joignent pour un énième baiser qu’il prend l’initiative d’approfondir rapidement tandis que l’une de ses mains descend doucement vers le bas le long du corps de la Baskerville, vers l’un des seuls vêtements qu’il lui reste et avec lequel il joue un instant juste pour l’embêter. Ses doigts passent sous le tissu, offrant une caresse avant d’entreprendre de le descendre suffisamment pour qu’il ne les dérange pas par la suite, puis fait de même avec ce qu’il porte. Quelque part, c’est assez injuste qu’il soit plus habillé qu’elle, mais… Elle est libre de lui retirer ce qu’elle veut, comme dit plus haut lui se fiche bien de qui pourrait passer. Heureusement qu’il a été bien éduqué et qu’on lui a appris à mettre des vêtements le matin avant de sortir de sa tanière. Même quand il juge qu’il fait trop chaud.
Il joint l’une de ses mains à l’une de celles de la jeune femme, entrelace leurs doigts tandis qu’il cesse de l’embrasser pour coller leurs fronts l’un à l’autre, les yeux clos et juste concentré sur la femme sous lui, un instant. Sa copine. C’est parfois encore étrange à entendre. Est-ce qu’il devrait lui donner une sorte de surnom comme elle fait avec lui ? Mais si, elle l’appelle « chéri ». Chose à laquelle il a par ailleurs toujours du mal à s’habituer même s’il se reconnait parfaitement quand elle l’appelle ainsi. Un problème avec le mot, sûrement. Pour autant cela ne le dérange pas d’être désigné ainsi tant que c’est par elle. Il trouvera un truc pour elle aussi, un jour. Certainement pas maintenant car ses capacités de réflexion sont assez bridées et en phase de devenir complètement absentes au profit de sensations, mais un jour. Ouais, un jour. Et il en profitera pour lui dire tout ce qu’il ressent pour elle. Un jour.
Sa main serre un peu plus celle de sa copine dans la sienne et il murmure tout contre ses lèvres :

- Tu es à moi.

Alors, avec douceur et sans lâcher la main de la jeune femme, il les unit et entame ses mouvements de bassin, ne contenant dès lors plus ses réactions. Il redresse la tête, la respiration forte, et se mord la lèvre inférieure pour retenir un gémissement plus fort que les autres. L’avoir déjà fait plusieurs fois avec elle ne l’empêche pas de prendre son pied à chaque fois et d’espérer que sa compagne en fasse autant. Il y a à chaque fois un peu plus de sentiments derrière, que ce soit de l’affection, le sentiment d’exclusivité dont il était question un peu plus tôt – elle est à lui et il est à elle – ou de cette autre chose, plus forte que le reste ; à chaque fois ils sont un peu plus proches que la fois d’avant dans leur couple et cela se ressent jusque dans l’acte. Si l’homme avait déjà bien vu à leur première fois tous les deux qu’il ne s’y prenait déjà pas comme avec toutes les autres – ne serait-ce qu’au niveau sentimental –, les fois suivantes n’ont fait que le confirmer. Tout est différent avec Aiko, tout et Finn n’a de cesse de s’en rendre compte. De son cœur qui accélère sans qu’il ne lui ait rien demandé quand il la voit, à ce qu’il ressent lorsqu’ils s’abandonnent l’un dans les bras de l’autre.
Et dont il ne peut tout simplement plus se passer. Parce qu’il lui appartient.
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty16th Mai 2013, 08:47

Les relations humaines ne sont pas le fort des Baskerville. Ne sont pas et ne seront certainement jamais le fort de ceux nés dans cette famille, aujourd’hui recluse. Effectivement, étant né sous une mauvaise étoile, sans doute, il fallait croire qu’ils n’étaient pas prédestinés à un jour connaître le bonheur de la présence humaine. Mauvaise étoile ? Tout compte fait, je n’en suis pas bien sûr. Après tout, rares étaient les Baskervilles qui se plaignaient d’être des déchus. Aiko la première, n’irait jamais proférer de telles stupidités. Après, elle ne faisait pas exception pour ce qui était des relations humaines. Elle était née pour bien des choses, mais certainement pas pour aimer, elle en était sûre. Pas qu’elle se disait ne pas mériter cela, seulement que ça semblait tellement futile si nous comparions cela au reste. Tout le reste. Et ce reste impliquait aussi bien le fait qu’elle ne soit née que pour servir son clan que le fait qu’aujourd’hui encore, elle n’est qu’un pion sur un échiquier. Un Baskerville aura beau se penser manipulateur, se penser malin, se penser supérieur aux autres, à partir du moment qu’il porte ce nom et qu’il n’est pas surnommé Glen, il n’est qu’un misérable pion. Peut-être un cavalier, peut-être un fou ; peut-être même que certains peuvent se prétendre reine du jeu. Mais Glen est au-dessus de tout cela ; Glen, lui, est celui qui n’est pas présent sur la table de jeu, le tacticien, le seul et le véritable à pouvoir faire ce que bon lui semble. Si elle n’était pas née Baskerville, elle n’aurait certainement jamais eu ce mode de penser. Mais le fait est qu’elle était née telle quelle et que, pour cette raison, elle pensait ainsi. Qu’on la prenne donc pour une simple suiveuse ; elle l’était. Naïve ? Stupide ? Eh bien, non, ne vous méprenez pas. Effectivement, la juger selon son comportement au clan ne serait pas une bonne idée. Parce qu’elle n’était pas forcément la même dans sa vie sociale. En même temps, je la verrai mal étant aguicheuse auprès de ses compagnons de mission – Curtis, si tu passes par là.
Elle demeurait une femme libre. Et chacun son avis sur la liberté ; mais elle l’était, quelles qu’en soient les diverses définitions. Selon étant, c’était l’un des rares adjectifs la décrivant aussi bien dans son enfance que désormais ; aussi bien dans sa vie professionnelle et sa vie sociale.
Elle était née pour tuer. Elle était née pour abattre ses armes sur les nuques de ceux qui entravaient les plans du maître. Née pour apprendre à se mouvoir agilement et avec fluidité. Née pour ne pas commettre d’erreurs, car l’une de ces erreurs peut être décisive et fatale. Née pour vivre le plus longtemps possible pour servir le plus longtemps possible son clan. Née pour être cette machine de guerre programmée. Née pour obéir. Née pour servir. Née pour ne pas être complètement libre de ses gestes ; mais elle demeurait libre, quel doux paradoxe. Elle était née pour plusieurs choses. Aussi bien pour prendre le contrôle dans quelques situations critiques que devoir faire d’atroces concessions pour le bien des autres. Les Baskerville n’ont définitivement pas le droit d’être égoïstes ou fiers lors d’une mission ; ils doivent surpasser leurs égos et se débrouiller pour se plier aux ordres de certains, ceux ayant accumulé une certaine expérience. Aiko avait du mal à surpasser son égo, la plupart du temps, mais au moins, elle réussissait. Parfois. Bref.
Aiko n’avait jusque là côtoyé que des membres du clan. Pas forcément de sa famille, car après tout, ils n’étaient pas liés de sang avec elle. Quoi qu’il en soit, en grandissant, elle avait commencé à voir d’autres personnes, bien qu’elle ne les avait jamais réellement appréciés. Ils étaient trop saints, trop candides ; ils prenaient peur à la vue du sang alors qu’elle était celle qui initiait son écoulement. Pourtant, commençant à prendre de l’âge, des formes aussi, elle commençait à enfin comprendre ; quelle importance que de les aimer ou pas à partir du moment qu’ils pouvaient la satisfaire physiquement ? C’est surtout après la mort de sa sœur qu’elle commença à traîner dehors avec des personnes n’étant pas du clan. Avant son décès, elle était plutôt concentrée sur elle ainsi que sur son clan. Mais elle finit par tout reléguer au second plan. Et puis, il y a eu l’Abysse. Et après en être sortie, eh bien, elle collectionna les amants. Jusqu’à l’arrivée – l’irruption – de Finn dans sa vie. Tout changea sans réellement changer. Tout bascula sans réellement perdre l’équilibre. Tout prit une autre teinte sans même changer de couleur. C’était étrange. Mais plaisant. Bizarre. Mais agréable. Confus. Mais tellement clair. Complexe. Mais si simple.
Le fait qu’ils soient tous deux du même clan faisait que ça leur évitait beaucoup de petits soucis. Ils n’avaient pas à se cacher derrière un masque d’innocence. Ils se savaient tous deux meurtriers ; Aiko était parfaitement consciente que les mains de Finn étaient enduites de sien et, réciproquement, il savait qu’elle n’avait rien de saint non plus. Mais en même temps, le fait qu’ils soient tous deux Baskerville causait aussi une certaine discorde ; aucun des deux n’était habitué aux sentiments. Au physique, peut-être. Certainement même. Mais lorsqu’il était question de sentiments, ça devenait difficile ; les choses se corsaient et tous deux avaient encore des lacunes, semblaient encore à leurs premiers pas. Des enfants. Ils étaient encore des enfants dans ce domaine. Mais bon Dieu, ce qu’Aiko avait envie de grandir auprès de Finn. D’apprendre tout. Mais à une seule condition : qu’elle reste avec Finn. Laissez donc croire cette femme habituée au fatalisme que le bonheur existait et qu’il n’était pas seulement éphémère. Laissez-la donc être candide. Laissez-la espérer. Espérer l’éternité et être la plus sotte des deux.

Adorable. C’est vrai que Finn est réellement adorable. Il est même bien plus qu’adorable. Mais pour le coup, ce qu’il venait de faire n’avait rien d’adorable. Faire ainsi languir sa copine, c’est mal. Alors, de ce fait, Aiko avait usé de son incroyable sens de l’ironie. Et son copain n’avait pas manqué de relever ce détail, répliquant qu’il l’était vraiment. Elle ne put s’empêcher de hausser les sourcils, l’air d’en douter profondément. Pourtant, même pas une fraction de seconde après, elle lui sourit.
Bien sûr qu’il était adorable. Même si, jusque là, elle n’y avait pas prêté grande attention ; il était adorable et il était son copain. Alors, avis aux autres demoiselles : pas touche, bats les pattes, gardez vos distances, ce que vous voulez. Le courroux d’une femme jalouse est très dangereux. Le courroux d’une femme jalouse et qui plus est, est Baskerville est mortel. Croyez-moi. Alors dégagez le passage, il n’y a plus rien à voir, plus rien à espérer. Son copain. Encore et toujours cette drôle d’histoire d’appartenance. Si seulement… Si seulement ils pouvaient définitivement lever le brouillard sur cette interrogation .Et si seulement tout pouvait se passer pour le mieux. Si seulement on n’avait pas besoin de les secouer pour qu’ils se posent des questions. Si seulement Finn comprenait les sous-entendus. Si seulement Aiko insistait. Si seulement ils décidaient de faire un peu plus confiance à leur relation. Mais avec si, ne serait-ce pas possible de refaire le monde ?
Mais elle n’eut pas l’occasion de répliquer. Alors, tandis qu’un sourire doux prenait place sur son visage, lui enchaînant en la complimentant. Et c’est ainsi qu’elle décida qu’avant de l’embrasser en glissant ses doigts dans ses cheveux, il serait mieux qu’elle lui réponde. N’importe quoi. Mais qu’elle réponde. Elle ne rougit pas, mais apprécia simplement et tout bonnement le compliment. Elle lui murmura un « merci » avant d’aller finalement l’embrasser. Elle aurait préféré lui dire autre chose, sérieusement. Mais elle avait du mal avec les compliments. Pas qu’on ne lui en avait jamais faits, loin de là, sauf que tout ce que disait Finn prenait d’incroyables ampleurs avec elle. Et puis, on lui disait d’avantage qu’elle était bonne ou autre qu’elle était mignonne. Et c’est adorable de lui dire ça. En l’embrassant, elle espère pouvoir rattraper sa maladroite intention de faire une phrase complète et cohérente.

Il suivait à merveille le rythme que lui imposait la jeune rousse. Ou du moins, il essayait. Effectivement, elle-même ne comprenait pas comment elle réussissait à passer d’un baiser effréné à un autre nettement plus doux. Un rythme doux qui ne l’était pas tant que ça, en vrai. Surtout qu’en voyant que Finn n’avait pas spécialement envie de cela, elle se ravisa bien vite. Au fait, c’était plus un pressentiment qu’une déduction. Parce que bon, elle ne voyait pas spécifiquement d’opposition. Bref, j’ai tendance à trop me perdre dans les détails. Me contredisez pas surtout hein.
Aiko commença à faire balader ses lèvres sur le torse offert à elle, chaque baiser plus appuyé que le précédent car elle commençait à être sacrément agitée la rousse, ne se contenant qu’à peine. Pourtant, elle réussit à passer outre sa propre envie pour faire, à son tour, languir son copain. Qui émit un drôle de son. Son ne faisant qu’accentuer la mine satisfaite de la jeune femme. Elle croisa alors son regard. Oh. Il boude ? Adorable, vraiment.
Il est assez malin pour ne pas faire attendre sa copine, allant bien vite à la rencontre de ses lèvres. Le gémissement qu’il émit lorsqu’elle saisit doucement ce qui semblait procurer du plaisir à Finn se perdu dans la bouche d’Aiko alors qu’il était en réponse au propre son qu’elle venait d’émettre. Être sur la même longueur d’ondes lorsqu’ils s’adonnaient à pareille jeu… Elle s’en délectait et n’en sera jamais repue.
Elle jeta ensuite un regard aux alentours. Et son copain n’en rata pas une miette, affichant clairement son soudain amusement. Du tact au tac, elle lui répondit sur un ton mordant, un sourire faussement innocent sur les lèvres.

« Au fait, je m’en fiche, c’est juste que j’aimerai pas qu’une idiote n’ose ne serait-ce que fantasmer sur toi. »

Idiote. Pourquoi idiote ? Parce que toute personne osant regarder Finn comme elle le faisait était idiote. Plus encore, elle risquait la torture ultime. Aiko tenait à son copain, mais plus encore ; il était tout bonnement hors de question de partager. Tout comme il était exclu qu’elle se fasse partager.
Là encore, ils semblaient être sur la même longueur d’ondes.
Aussitôt sa main positionnée dans son dos qu’il commença à faire glisser la fermeture éclair. Suite à quoi, il lui envoya une moue boudeuse alors qu’elle lui souligna – comme s’il ne l’avait pas déjà remarqué – qu’elle venait d’accomplir sa vengeance. La main de l’homme sur son dos dénudé eut l’effet de l’agiter d’un long frémissement lui parcourant l’échine. S’en suivirent plusieurs baisers, courts mais violents. Mine de rien, on a beau dire que les femmes aiment la délicatesse, Aiko n’avait rien contre la douce violente qu’initiait parfois Finn. Bien au contraire. Le seul truc, c’est qu’ils pouvaient se faire mal. Et c’était d’ailleurs sans doute le cas. Mais bon.
Elle répondit à chacun de ses baisers, n’en manquant pas un seul, reprenant à peine sou souffle avant de pouvoir réitérer l’échange, toujours avec plus d’ardeur, plus de passions – car oui, c’était d’avantage de la passion que de l’ardeur. Elle avait envie… Non, au lieu de le penser, elle voulait le dire. Elle le tint à distance en posant son index sur son front un instant, elle lui sourit avant de parler d’une voix tremblante de désir.

« J’ai envie de toi, Finn. J’ai vraiment beaucoup envie de toi… »

Qu’ajouter ? Elle l’ignorait. Alors, glissant furtivement ses doigts sur sa nuque, elle attira Finn à elle et l’embrassa à pleine bouche. Même pas besoin de sentir ses lèvres sur les siennes ; elle prendrait trop de temps ; elle alla directement explorer les profondeurs de sa bouche. Ensuite, le jeune brun se redressa et avec quelques gestes esquissés de la part du couple, Aiko se retrouva assise sur ses genoux. Ils bougeaient vraiment beaucoup. Et c’était drôle. Original. Et drôle. Bizarre. Mais vraiment drôle. Même si, bon, pour le coup, Aiko n’était pas spécialement d’humeur à rire ; ce désir voilant son regard semblait avoir pris le contrôle de ses envies les plus intimes.
Pourtant, alors qu’il lui retirait sa robe, elle sembla se calmer – un peu. De ce fait, lorsqu’il se permit une petite remarque – déplacée ? Meuh nan – Aiko se contenta de tourner si vivement sa tête que ses cheveux vinrent entièrement lui cacher le visage. Elle amena ses deux mains à ce même visage, comme une enfant, avant de les retirer délicatement, les gardant tout de même sur ses joues. Son regard lui-même semblait s’étirer en un sourire.
Rougit-elle ? Ouep. Et c’est pour ça qu’elle se cache le visage, petit malin.
Elle retira entièrement ses mains avant de hausser les épaules, comme indifférente à sa remarque. Mais bien vite, elle perdu son air enfantin pour redevenir l’adulte qu’elle était ; un regard brillant de malice, elle alla embrasser Finn avant de lui murmurer un simple mot à son oreille.
Sexy.
Parce qu’il l’était sérieusement là. Adorable et sexy. Entre autre, Finn.

Ce même Finn qui posa ses mains sur ses hanches et qui alla l’embrasser délicatement dans le cou. Le reste sembla se passer vite. Vraiment très vite.
Les caresses, les baisers ; tout s’enchaina. Aiko ne savait plus réellement quand elle gémissait, quand c’était Finn qui émettait le son. Elle n’y prêtait pas même attention. Il la fit allonger sur l’herbe – ils bougent trop je vous dis – et accrocha son regard au sien. Que cherche-t-il ? Aiko est incapable de réfléchir. Mais elle lui accorda tout. Vraiment tout. Que ce soit du désir qu’il recherchait ou encore une approbation, elle lui accordait vraiment tout pour le coup. Il commença à l’embrasser tandis que ses mains descendaient sur son corps. Est-ce encore nécessaire de dire qu’elle frémissait ? Et puis, il s’attaqua à son sous-vêtement du bas. Il défia le tissu alors qu’elle gémit doucement en ondulant du bassin ; qu’il aille au bout de son geste !
Il sembla entendre sa supplication pas si silencieuse que ça vu qu’il lui prodigua une douce caresse la faisant cambrer et gémir plus fort. Il fit descendre le tissu. Et puis, en trouvant sa main de la sienne, en entrelaçant leurs doigts, il cessa de l’embrasser, colla son front au sien.
Elle serra fort sa main dans la sienne. Lui faisait-elle mal ? Sans doute. Mais elle serrait fort. Pas parce qu’elle avait peur ou qu’elle appréhendait, mais plutôt parce qu’elle en avait grandement envie. Terriblement envie. Ça en devenait inhumain, totalement malsain ; grisant ; elle aimait – non – adorait ça.

Elle prit alors conscience de tout. Tout devint atrocement clair. L’espace de quelques instants, ses doutes quant à leur couple s’évanouirent, ses croyances se solidifièrent. Un instant d’extrême lucidité, comme à chaque fois qu’elle sentait l’ultime geste arriver.
A lui. Son regard planté dans le sien, incapable de sourire, elle hocha néanmoins la tête. Pas un hochement de tête de résignation ; simplement d’approbation. Oui, elle était à lui. Elle est à lui. Et aussi longtemps qu’ils en auront envie, elle sera à lui.
Finn accompli ce geste que tous deux attendaient depuis un moment déjà, que tous deux espérant ; mais qui allait arriver sans nul doute, ils le savaient. Avec douceur, il commença ses va-et-vient. La jeune femme bascula sa tête en arrière en gémissant fortement. Mélange de douleur et de plaisir. Surtout de plaisir. Un instant comme ça, un instant à sentit Finn au plus profond d’elle-même, la jeune femme s’abandonna entièrement à lui. Elle ne sentit plus ses jambes, plus ses bras ; elle doutait de sa propre existence au moment même où elle ne s’était jamais sentie aussi en vie. Chaque fois était exceptionnelle, inoubliable pour Aiko. Son corps réagissait sans son assentiment ; elle-même serait en peine de décrire si elle tremblait uniquement ou si elle frictionnait son bassin contre le sien. Qu’importe ? Au point où elle en était, atteint le paroxysme du plaisir, elle ne pensait plus à cela. Quoi qu’il serait tout aussi juste de dire qu’elle ne pensait plus tout court.

Sa poitrine se soulevait vite ; elle n’avait pas encore récupéré un rythme cardiaque normal. Elle était fatiguée, elle suait, mais elle ne s’était jamais sentie aussi légère. Elle aimait le moment juste après l’acte. Elle ne pensait à rien. Strictement à rien. Elle glissa ses doigts distraitement dans la chevelure de Finn en le faisant basculer près d’elle tandis qu’elle se serrait contre lui, se lovant dans ses bras, comme à la recherche d’une quelconque protection.
Elle se mit sur son coude lorsqu’elle fut un peu reposée et lui offrir un baiser. Un baiser chaste. Et puis, soudainement, elle se leva après avoir ajusté son sous-vêtement et tendit la main à l’homme pour qu’il se lève. Mais en attendant qu’il le fasse, elle lui murmura d’une voix extrêmement douce – elle s’en étonna elle-même :

« Oui Finn, je suis à toi. Qu’importe ce que je pourrai te faire, s’il te plaît, n’oublie pas que je suis à toi. Et rien qu’à toi. »

Elle lui offrait un long et doux baiser avant de pivoter progressivement pour ne pas être de dos à la rivière. Et puis, elle approfondit soudainement le baiser jusqu'à devoir avancer en faisant reculer le séduisant brun. Pourquoi ne voulait-elle plus être dos à la rivière ? Simple ; mine de rien, elle commençait à avoir froid et elle préférait que Finn lui serve de paravent.
Mais pas que.
Elle cessa de l’embrasser, lui sourit délicatement après avoir reculé son visage et se rapprocha de nouveau pour l’embrasser.
Mais nan.
Elle glissa une main sur son torse et le poussa juste assez fort pour qu’il tombe dans l’eau qui n’était même pas à un mètre et quelques d’eux.
Plouf. C’est drôle les gens qui font Plouf.
Plouf.
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Finn Baskerville

Finn Baskerville
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MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty20th Mai 2013, 08:30

Se sentir proche de quelqu’un sur le plan émotionnel n’est pas quelque chose auquel le brun est habitué. Pour ne pas tout simplement dire qu’il a tenté d’éviter cela comme la peste, fermement convaincu que les bons côtés ne rattrapent certainement pas les mauvais. Et puis Aiko est arrivé et lui a prouvé le contraire, alors même qu’elle ne semble pas tellement plus à l’aise dans ce domaine que lui. Ce qui lui a donc permis de réaliser qu’en fait, une relation, c’est pas si mal. Il aime ce qu’il partage avec la jolie rousse, après tout. Pour autant, il ne regrette absolument pas tout ce qu’il a pu vivre avant. Aucune attache, c’était le but. Les contacts qu’il a eus ont rempli leur fonction, pourquoi chercher plus loin. Maintenant, cela n’a pas pour autant complètement modifié son point de vue. Une relation durable, c’est super, mais c’est super uniquement avec la Baskerville. Parce que cela venait à cesser, il reviendrait immédiatement à son ancien mode de vie. Et croyez bien qu’il ne se laisserait pas avoir deux fois. Après, c’est évidemment facile de dire cela à vingt ans. Mais après tout, il ne se projette jamais bien plus loin dans le futur que la semaine suivante. Le mois suivant commence déjà à faire bien trop loin pour lui, alors encore plus loin est inconcevable. Aiko semble avoir moins de mal que lui avec le sujet. Tant mieux, parce que sinon il avancerait probablement à reculons si elle n’était pas là pour le tirer en avant de temps en temps.

S’il y a bien une chose avec laquelle ils n’ont par contre aucun mal, c’est le physique. Alors là, tout marche. Pas de questions, pas d’hésitations, en fait ils sont même en accord parfait. Qu’il s’agisse d’improviser un jeu bizarre, de se venger de telle ou telle chose ou juste de tenter de faire plaisir à l’autre. C’est toujours un début. Et puis, mine de rien, ils sont d’accord sur tout un tas d’autres choses. Comme le fait que l’autre est une propriété privée, par exemple.

- Au fait, je m’en fiche, c’est juste que j’aimerai pas qu’une idiote n’ose ne serait-ce que fantasmer sur toi.

A cette remarque, Finn ne peut s’empêcher de rire. Quelle drôle d’idée tordue. Mais il est toujours bon de savoir qu’elle menace mentalement les autres femmes comme il peut menacer tout aussi mentalement les autres hommes. Dit comme cela, ils ne sont pas un couple fréquentable sous peine de se faire mordre, en fait. Avis aux amateurs.

Passons. Leurs activités vont bon train et il y a fort à parier que, de toute façon, même si quelqu’un venait, ils ne le remarqueraient même pas. Obnubilé par l’autre comme ils peuvent l’être tous les deux en ce moment. Elle le maintien à distance un bref instant, le temps de lui dire qu’elle le veut et il est parfaitement incapable de répondre autrement qu’en l’embrassant aussitôt qu’elle l’autorise à bouger. Il la veut, bien sûr qu’il la veut. Tellement que c’en est presque douloureux, mais il se contient pour ne pas précipiter les choses. Pas quand ils ont le temps tous les deux.
Elle rougit à nouveau, le cachant avec ses mains – ce qui revient à un aveu – pendant un instant avant de faire face à nouveau au Baskerville. Alors il va rapidement lui embrasser une joue. Trop mignonne. Trop mignonne, c’est pas bon pour lui, ça.
Après cela, ils s’embrassent et la suite s’enchaîne naturellement, obstruant toute capacité à penser du contractant. Impossible dans ces moments-là d’être concentré sur Aiko et de penser en même temps. Le choix est vite fait. C’est elle qui gagne.


Son cœur bat tellement vite qu’il peut le sentir cogner contre sa cage thoracique. A moitié allongé sur elle mais pas complètement, il n’a pas le courage de bouger plus loin et profite simplement. C’est elle qui le fait basculer sur le côté, pour se blottir contre lui tandis qu’il l’entoure de ses bras. C’en est presque devenu un réflexe, tant il apprécie de pouvoir la serrer contre lui. Que ce soit après l’acte ou juste comme ça, sans même avoir de raison particulière. Il glisse une main dans les cheveux de sa compagne et les caresse distraitement, l’embrassant par la même occasion sur le front. Elle est belle, après l’amour, sa copine. Avant, pendant et après pour tout dire. Finn enfouit sa tête dans les cheveux de la jeune femme et ferme les yeux, sans plus penser à rien. Ils restent ainsi tous les deux, beaucoup plus calmes et juste à profiter de la présence de l’autre. Pour une promenade, ils auront surtout vu de l’herbe. Et de près, en plus de ça.
Le contractant n’a aucune idée de combien de temps a pu passer lorsqu’Aiko se décide à bouger et vient l’embrasser – très chastement, elle a fini par adopter l’idée. Il la retient un instant avec la main toujours sur sa tête pour venir chercher un nouveau baiser à peine plus long que le précédent avant de lui sourire et de la relâcher.
Puis il l’observe se relever tout en l’invitant à faire de même. Alors il ne réfléchit pas et se retrouve rapidement debout après avoir remis un peu d’ordre dans sa tenue. Ou du moins, avoir fait en sorte que son pantalon ne se retrouve pas à ses chevilles une fois debout, même sans ceinture. C’est là que la jeune femme lui dit doucement :

- Oui Finn, je suis à toi. Qu’importe ce que je pourrai te faire, s’il te plaît, n’oublie pas que je suis à toi. Et rien qu’à toi.

Il lui sourit simplement. Peu importe ce qu’elle pourrait faire est une étrange tournure de phrase – est-ce que ce ne devrait pas être peu importe ce qu’il pourrait faire ? – mais il n’en n’est pas moins touché. Encore un pour toujours effleuré du doigt, mais qui ne sera pas relevé. Elle y croit, il refuse d’y croire et cela ne les empêche pas d’être ensemble. Après tout, refuser d’y croire n’empêche en rien d’y donner une chance. Même en ne sachant pas de quoi demain sera fait.
Il est amusant de voir toutes les promesses qu’ils peuvent se faire alors même qu’ils ne sont, l’un comme l’autre, pas sûrs de leur relation, de ce qu’ils partagent exactement, comme de ce que l’autre ressent. Peut-être qu’ils font une erreur. Peut-être que non, qui sait.

Elle vient l’embrasser doucement et il y répond avec tendresse, plaçant une main sur sa joue et l’autre sur sa taille. Baiser qui se retrouve très rapidement approfondi, au point que la jeune femme force son copain à reculer et l’amène à poser ses deux mains sur ses hanches, décidé à la garder contre lui. Sauf que la Baskerville a une autre opinion sur le sujet. Elle glisse une main sur son torse et, avant qu’il ne puisse comprendre ce qu’il lui arrive, elle le pousse en arrière. Sur le coup, il ne pense même pas à l’entraîner dans sa chute. Et vlan, à l’eau. Les quatre pattes et le derrière dans l’eau. Et pour ceux qui se posent la question avec l’espoir de pouvoir rire de la réponse, oui, elle est glacée. La vague d’incompréhension qui a saisi l’homme durant le bref laps de temps qu’a duré sa chute s’accentue pendant plusieurs secondes avant qu’il ne réalise pleinement. Il faut le comprendre, il échange un baiser avec sa copine et, la seconde d’après, il se retrouve tout seul dans l’eau froide. Aiko vient simplement de le pousser à l’eau. Hop, comme ça. Et dire qu’une poignée de secondes plus tôt, elle lui annonçait être à lui peu importe ce qu’elle pourrait lui faire. Oh, il la croit sur parole, mais c’est terriblement bien placé. Très malin, vraiment très malin. Belle et intelligente en plus de ça. Pas qu’il en ait un jour douté, évidemment. Il se félicite cependant mentalement pour l’heureux réflexe de s’être rattrapé sur ses avant-bras en arrière. Même s’ils ont rencontré les vilains cailloux du fond de la rivière un peu violemment à cause de ça. Tant pis. Il relève le regard vers elle et dit simplement :

- J’aurais pas dû te chatouiller tout à l’heure, hein ?

Toujours se méfier de la rancune chez la Baskerville, toujours. Mais, même là en train de se les geler – et c’est le cas de le dire – dans la rivière, il continue à penser que ça valait le coup et qu’il y aura récidive. En attendant, c’est son tour. Il commence par retirer sa chemise toujours ouverte et dont toute la partie basse est maintenant trempée et la garde dans les mains un instant, considérant l’idée assez alléchante de narguer Aiko avant de finalement se décider pour quelque chose de bien plus puéril. L’eau est franchement froide et la température de l’air n’aide pas, mais il refuse de montrer qu’il est gelé. Voilà qui ferait trop plaisir à la jolie rousse. Du coup il a une pensée compatissante envers lui-même en sortant son vêtement dégoulinant de l’eau. Elle est vraiment froide cette fichue rivière et il ne pourra pas se réchauffer avant un moment. Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour Aiko. Même quand il s’agit juste d’un énième jeu. Il ne s’attarde pas sur cette partie de son plan et se redresse rapidement pour sortir de là et aller placer la chemise trempée sur le dos de sa copine en disant :

- En fait tu as raison. J’aimerais pas non plus qu’un idiot passe dans le coin et commence à fantasmer sur toi, couvres-toi.

Il ferme deux boutons rapidement comme pour approuver ses propres paroles et se penche rapidement pour lui voler un baiser. Voilà, comme ça maintenant ils sont deux à avoir froid. Si tant est qu’Aiko est physiquement capable d’avoir froid, ce dont, honnêtement, il doute encore. Ça ne vaut certes pas une chute directe dans le cours d’eau, mais tenter de l’y mettre aurait eu plus de chances d’échouer. Ou de faire retomber Finn dedans avec et ce n’est définitivement pas assez profond pour ça. Une fois, les cailloux, pas deux. Et non, il n’est pas énervé. Trop surpris par l’action pour commencer et puis, c’est Aiko. S’il doit s’énerver contre elle, la raison est en général plus grave. Il lui ferait bien un câlin d’ailleurs, mais ce serait la chose stupide à faire vu ce qu’elle porte maintenant.

- Mais je ne regrette pas de t’avoir chatouillée.

Son ton amusé sous-entend qu’il recommencera, oh que oui. Sur ce, il la relâche et secoue ses bras dans le vide avec l’espoir de pouvoir enlever une bonne partie de l’eau qui se trouve encore dessus. Pauvre frileux. C’était une méchante punition, elle sait très bien qu’il a horreur du froid. Et du trop chaud. Bref, qu’il est difficile quand il s’agit de température. Une chance que le Soleil soit là, même s’il n’est pas spécialement fort. Et en parlant de soleil, il s’assoirait bien sur une place ensoleillée s’il ne fallait pas sécher devant comme derrière. En étant étalé sur le sol, la tâche deviendrait plus délicate. Du coup il reste debout, mais prend tout de même soin de s’éloigner de la rivière à laquelle il jette un dernier regard suspicieux. Histoire de ne pas se faire avoir deux fois. Même ses chaussures sont trempées. Et ça, ça va mettre un temps fout à sécher. Sa mini vengeance était trop douce finalement. Tout compte fait, il se tourne à nouveau vers Aiko et l’observe un instant avant de se décider à parler :

- J’ai pas d’idée de vengeance là, l’eau était trop froide et ça m’empêche de réfléchir. Du coup, qu’est-ce que tu dirais de venir chez moi ce soir ? D’ici là j’aurai bien trouvé quelque chose.

Vengeance en différé plus invitation. Il est très sérieux en plus, ses représailles attendront qu’il ait une idée et il aimerait bien passer la nuit avec la jeune femme, se réveiller avec elle dans ses bras le lendemain. Bien qu’en fait, ce serait plutôt elle qui se réveillerait avant. Mais c’est un détail. Un jour il se réveillera avant elle. Ou, à défaut, fera en sorte qu’elle se réveille après lui. Les deux idées semblent également difficiles à accomplir, mais il y parviendra. Un jour. Pas demain, par contre. Bref. Pour en revenir à sa vengeance, il aura peut-être – ou peut-être pas – une idée. Qui sait.
Au pire, il la chatouillera à nouveau, loin de toute rivière et de tout objet dangereux en s’assurant qu’ils ne s’apprêtent pas à faire l’amour juste après. Comme ça, elle n’aura rien contre lui !
Ou pas. Mais il peut toujours espérer.

Se retrouver mouillé ainsi avec la jolie rousse dans le même cas n’est pas sans lui rappeler furtivement cette douche prise ensemble il y a un moment. Hey, même les contextes ne sont pas si différents, si on omet le cadre. Et la façon dont ils se sont retrouvés trempés tous les deux, certes. Et le fait qu’ils ne sont actuellement pas en train de se faire des câlins. Oui bon, il y a pas mal de différences, mais elles ne l’empêchent néanmoins pas de sourire tout seul en y repensant. Et en voyant la jeune femme ainsi, cela va de soi. Il déplore un peu la perte de vue sur ce qui se trouve en dessous à cause de la chemise, mais pas tant. Il n’a pas boutonné aux endroits stratégiques, tout va bien. Vraiment, il ne se lassera jamais de la regarder. Néanmoins, après ces quelques secondes où il n’a rien dit, occupé à se souvenir, il reprend la parole avec une nouvelle idée en tête :

- Enfin, d’ici ce soir, je t’invite à ne rien faire au soleil, pour qu’on sèche ensemble.

Comme tout a tendance à prendre un double sens dès que ces deux-là sont impliqués, il lui envoie un sourire espiègle. Cela dit, il n’a pas d’arrière-pensée pour cette fois. Pas trop, du moins.
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty23rd Mai 2013, 06:33

La liberté est l’une des rares choses à laquelle aspirait encore Aiko. Pourtant, malgré ses années de réflexion là-dessus, elle était encore dans l’incapacité de la définir. C’est quoi au juste, être libre ? Ne pas dépendre des autres et ne surtout laisser personne dépendre de sois. C’est ce qu’elle avait toujours cru. Mais cela ne l’empêcha pas de tenir comme à la prunelle de ses yeux à sa jumelle. Et elle disait alors volontiers à tout bon entendeur qu’elle sacrifiait sa liberté si c’était pour sa sœur. A vrai dire, qu’importe ce qu’elle pourra dire, il est impossible de savoir jusqu’où elle serait allée pour elle si on ne vit pas la même chose. En plus d’être sa jumelle, elle était sa cadette et elle était frêle ; Aiko avait toujours eu affreusement mal de devoir se battre contre elle. La moindre entaille qu’elle lui faisait, elle en ressentait la douleur au centuple jusqu’au profond de son âme. Bien qu’elle n’ait que très peu laissé paraitre cela, il fallait dire que devoir se battre contre sa petite sœur à laquelle elle tenait tant était, à lui seul, un fait des plus déconcertants. Alors, constater qu’elle était plus forte qu’elle et devoir, à chaque fois, l’envoyer à terre ; c’était insoutenable. Maintenant qu’elle y pensait, elle se demande souvent pourquoi diable ne la laissait-elle pas la battre. Déjà petite, elle refusait la défaite. Mais. Elle aurait dû faire un effort.
Ce n’est pas vrai. On ne se rend pas compte de l’importe de quelqu’un ou de quelque chose uniquement lorsqu’on la perd. Aiko avait toujours su qu’elle tenait à Anko d’une façon déraisonnable. Elle regrettait des choses. Elle regrettait tellement de choses. À commencer par l’avoir laissée s’en aller en mission, à sa place. Et puis, elle se demandait parfois à quoi elle avait bien pu penser avant de rendre son dernier souffle. Avait-elle seulement pensé ? Avait-elle pensé à elle ? L’avait-elle insultée ? L’avait-elle remercié de cette façon ironique et blessante ? Pensait-elle survivre ? Avait-elle senti sa mort approcher ? Lui en voulait-elle ? En voulait-elle à son père ? Aiko n’en savait rien. Et toutes ces questions resteront à jamais cloitrées dans son esprit, sans jamais trouver de réponses adéquates. Mais elle se disait qu’elle méritait cette souffrance. Que comparé à celle qu’elle avait dû infliger à sa sœur, ce n’était rien, c’était même complètement dérisoire. Elle avait fait croire à Anko qu’elle allait revenir. Elle lui avait fait confiance et avait fait sourire sa sœur. Pour mieux lui reprendre cette joie. Pour mieux s’emparer de son sourire. Pour lui infliger la mort.
Pourquoi n’avait-elle pas utilisé son Chain ? Cela aussi, Anko l’ignorait.
Depuis qu’elle l’avait perdue, elle avait décidé de ne plus jamais accorder sa confiance. Elle ne considérait pas le fait d’avoir été si proche de sa sœur comme une erreur, loin de là, sauf qu’elle était lâche. Elle ne voulait plus avoir à souffrir de cette façon. Elle ne voulait plus donner à qui que ce soit la possibilité de la blesser. Bien sûr, cela revenait à avoir contre cette personne une arme redoutable aussi. Mais elle était persuadée que le jeu n’en valait pas la chandelle.
Finn avait changé, en plus d’une partie du mode de penser d’Aiko, la vie entière de cette jeune femme qui, jusque là, ne s’était concentré qu’à son clan. Mais maintenant qu’il était là, elle voulait se consacrer d’avantage à lui. Il y avait eu des hommes entre temps, certains qu’elle n’avait plus vus, d’autres qui étaient devenus ses amis. Mais jamais son cœur ne battit si fort en la présence d’une personne. Jamais elle n’avait souri aussi niaisement auparavant. Jamais elle ne s’était sentie si perdue lorsqu’elle savait quelqu’un loin d’elle. Jamais elle n’avait eu autant envie de fuir lorsqu’elle vu cette maudite marque sur son cou. Jamais elle n’avait giflé un homme alors qu’elle serait prête à tout pour lui. Et pour la première fois aussi, elle se disait que dire ce qu’elle ressentait, tout dire comme ça, de but en blanc, serait une très mauvaise idée. Elle ne voulait pas le brusquer, étant elle-même encore effrayée de l’ampleur de ses sentiments. Mais pourquoi son cœur s’emballait-il de la sorte ? Pourquoi ses joues devenaient si roses lorsqu’il la complimentait ? Pourquoi savait-elle qu’elle ne se remettrait certainement pas de la perte de cet homme ? Pourquoi était-elle prête à presque tout pour lui ? Effectivement, il y avait encore certaines choses qu’elle n’était pas encore prête à faire. Pas même pour lui. Comme par exemple faire atteinte à son amour-propre. Sérieusement, elle se sacrifierait certainement pour lui – après, il fallait mettre le cadre et le contexte pour avoir une réaction concrète et absolue, sinon, ce ne sont que des vulgaires probabilités – mais s’il venait à la mettre assez malaise et à toucher à son honneur, c’est simple, elle ne le lui pardonnerait pas. Elle lui faisait confiance et s’il faisait pareille chose, c’est qu’il ne méritait pas sa confiance. Elle l’adorait, réellement, elle ressentait même quelque chose de nettement plus fort à son égard – bien qu’elle soit encore incapable de mettre des mots là-dessus – mais ça ne voulait pas non plus dire qu’elle allait devoir naïve au point d’en devenir un objet. Si Finn l’appréciait, ça devait être pour ce qu’elle était, non ? Aimerait-il avoir à faire avec une fille qui ne fait que battre des cils et hocher la tête ? Sans en être certaine, Aiko en doutait tout de même. Et elle ne voulait de toute façon pas lui poser la question. Parce que s’il répondait que ça ne l’aurait pas dérangé d’avoir une conne – appelons un chat un chat – en guise de copine, la jeune femme répugnerait sans nul doute. Mais sérieusement, il n’était pas comme ça… Hein ?

Et ainsi, était-elle libre ? Ou alors, y renonçait-elle ? Elle avait l’impression d’avoir fais une erreur dans ses calculs. Non, s’isoler du monde ne la rendrait pas plus libre. Elle n’avait pas à vouloir l’être ; elle l’était. La jeune femme savait ce que c’était qu’être libre désormais : savoir partager sa solitude et faire confiance à cette personne qui nous tire vers le haut, nous extirpe de nos cauchemars. Oui, Finn pourrait lui faire mal. Beaucoup de mal. Mais elle aussi en était capable. Et sérieusement, mieux valait qu’il soit sage ; elle aura beau se sentir mal, elle se vengera et ça risque de ne vraiment pas être joli à voir.
Vraiment ? Elle se vengerait de Finn ? Pourquoi avait-elle cette terrible impression qu’elle serait prête à lui pardonner un débordement ? Voilà, à l’instant elle se disait qu’elle ne ferait pas tout pour lui et l’instant d’après, elle pense qu’elle en serait finalement capable ; affreux paradoxe.
Elle avait peur. Elle était effrayée. Pourquoi l’appréciait-il ? Pourquoi voyait-il au-delà du physique auquel s’arrêtaient tous les autres hommes ? Et pourquoi se sentait-elle si bien, si légère en sa compagnie ? Elle se sentait tellement… Libre ?
Le fait qu’elle soit comme une enfant voyant une horrible scène et qu’elle soit complètement incapable d’émettre la moindre pensée rationnelle quant à ses sentiments – pourtant, elle en a envie, croyez-le bien – il était juste inconvenable de cesser d’appliquer cet acte de propriété sur Finn. Et sérieusement, si elle avait la chance de tomber sur une idiote qui regardait un peu trop son copain, elle le lui ferait amèrement regretter. La froideur d’Aiko n’a peut-être nul lieu – ou très rarement – en présence de son homme, mais croyez bien qu’avec les autres, son comportement ne s’était pas amélioré. Elle avait toujours un véritable caractère de chien.
Finn rit légèrement lorsqu’elle affirma qu’elle n’aimerait pas – et encore, c’est peu dire ! – voir une fille fantasme sur lui et Aiko se dit qu’au bout du compte, tant qu’il ne prenait pas mal le fait qu’elle lui dise indirectement qu’il était sien, ça allait. Après tout, ça se voyait qu’il avait encore du mal. Elle aussi, oui, mais elle était plus ouverte sur le sujet. Un jour, ils en parleront. Pourquoi ? Sans doute parce qu’on les aura pousser à bout ou qu’il y aura quelque chose de ne pas forcément bon à dire à l’autre – avec une once de relativité avec le fait qu’ils soient en couple, bien sûr. Aiko espérait que Finn ne lui annoncerait pas une mauvaise nouvelle et que suite à cela, ils décident de tout arrêter. Mais ce qu’elle espérait encore moins, c’était que ce soit elle qui serait à l’origine de la mauvaise nouvelle et, peut-être, de la rupture. Sauf si ladite mauvaise nouvelle ne sera pas forcément accompagnée d’une rupture. Mais sérieusement, elle ne voulait pas y penser. Elle pourrait en parler à Finn ; à tout de suite. Mais elle ne voulait pas le brusquer. Et au fond, elle disait que c’est à cause de Finn, que c’était pour lui éviter la brutalité de la vérité, mais elle aussi n’avait pas forcément envie d’en parler. Une chose était sûre, ce ne serait certainement pas aujourd’hui. Pas envie. Et pas le temps. Surtout pas le temps au fait.


Lorsqu’elle le poussa sur le coté, une fois leurs ébats finis et qu’elle alla se blottir contre lui, il l’entoura de son bras et, une nouvelle fois, elle se sentit incroyablement bien. Il n’y avait qu’avec lui qu’elle se sentait à la fois vulnérable et protégée. Effectivement, habituellement, elle n’avait pas le choix d’être courageuse ou hésitante et, justement, vulnérable ; c’était une Baskerville et elle n’avait tout bonnement pas le droit de douter. Avec les autres hommes, même si ça lui était déjà arrivé d’être celle se faisant dominer, ça n’empêchait qu’elle ne baissait jamais entièrement sa garde. Pourquoi le ferait-elle avec de parfaits inconnus ? Mais avec Finn, c’était tellement différent. Tellement incomparable au fond. Elle lui confierait sa vie sans hésiter et même si lui ne saurait pas s’il réussirait à la sauver, elle, elle n’en douterait pas ne serait-ce qu’une seconde. Prenons un exemple tout bête, voulez-vous ? Si un homme la cherchait et qu’elle était seule, elle en viderait vraiment très facilement aux mains avec lui, n’hésitant pas à faire bien plus que es défendre. Huh, la meilleure attaque, c’est la défense, n’est-ce pas ? Donc, l’attaquer revenait à de la légitime défense. Et encore, ça c’est l’excuse qu’elle ressortirait si elle était de bonne humeur ; si elle était de mauvaise humeur, elle enverrait tout le monde voir ailleurs. Une Baskerville, une meurtrière, une déchue cherchant à faire dans les bonnes manières, à ne pas enfreindre la loi ? La blague.
Pourtant, si elle était avec Finn, elle n’agirait pas le moins du monde. Elle n’avait pas encore trop compris pourquoi, mais les hommes aimaient protéger leurs copines. Une sorte de fierté masculine, certainement. Donc, si l’envie de la protéger le prenait, elle n’interférait pas. Pas même s’il était en difficulté. Parce qu’après, en plus d’être gêné, il lui en voudra. Et puis bon, sérieusement, si un homme l’embêtait alors qu’elle était avec Finn – et c’est rare qu’ils marchent ensemble sans se tenir la main ou sans se toucher d’une quelconque manière – ce serait un manque total de respect pour le brun. Et donc, il ne sera sûrement pas en difficulté ; l’adrénaline je vous dis. De toute façon, en compagnie d’un homme, même si c’était Sora – soit un ami – c’était rare qu’on l’embête.
Bref.
Finn se mit à lui caresser les cheveux et tous deux semblèrent ailleurs. Une minute ? Deux ? Plus ? Elle l’ignorait, mais lorsqu’elle revint sur Terre, elle voulu se lever. Et embrasser son copain. Ce qu’elle fit dès qu’elle le mit sur ses pieds après s’être occupé de son propre cas.

Elle commença à l’embrasser doucement avant de le faire frénétiquement, l’incitant à reculer alors qu’elle gardait son corps collé au sien. Et puis, sans même réellement savoir pourquoi elle faisait cela, elle le poussa en arrière, histoire qu’il aille prendre un bain express. Et non, en lui disant qu’elle serait sienne qu’importe ce qu’elle faisait, elle n’avait pas pensé à cela. Ce n’était réellement pas prévu. Mais de toute façon, ça restait malin alors bon.
En le regardant, approchant légèrement et se penchant en avant – bien que demeurant sur ses gardes – Aiko esquissa un sourire amusé, son regard brillant de malice. Elle n’avait de toute façon pas pensé une seule seconde qu’il lui en voudrait réellement. Après tout, elle n’avait rien fait de vraiment mal, n’est-ce pas ? Elle savait juste qu’il était frileux – très, voire trop s’amuser au fait. Mais en même temps, la vengeance qu’elle lui avait soit disant infligée tout à l’heure n’était pas assez suffisante à ses yeux. Il l’avait quand même chatouillée quoi ! Blasphème, ne cherchez pas.

En position assise, les deux bras derrière lui – joli réflexe – le séduisant brun releva son regard vers Aiko tandis que cette-dernière lui sourit en lui répondant, du tact au tac :

« Vraiment pas, nan. »

Il retira sa chemise et Aiko, comme une gamine, se mit à taper sans ses mains, comme si elle avait droit à une sorte de bonus en le voyant ainsi retirer son haut. Pas qu’elle ne se soit pas rincé l’œil plus tôt hein, n’allez surtout pas croire. Elle continua de l’observer, un sourire flanqué sur ses lèvres et vit Finn se relever et regarder presque nostalgiquement sa chemise. Sa chemise qui fut sèche. La jeune femme étouffa un rire tandis que le brun s’approcha d’elle pour finalement déposer la chemise sur elle. Naturellement, un long frisson la parcourut alors qu’elle nota que l’eau était quand même froide. Mais contrairement à son copain, elle n’avait rien de frileux – bien au contraire d’ailleurs. Suite à ses paroles, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils avant de finalement acquiescer, le laissant fermer deux boutons avant qu’il ne se penche pour lui voler un baiser furtif. Ils restent ainsi un instant puis Aiko esquissa un pas en sa direction et alla lui entourer le cou de ses bras avant de se coller à lui pour pouvoir se lober dans ses bras.
Froid.
Mais c’est Finn, alors elle s’en fiche. Effectivement, au début de leur rendez-vous, elle ne voulait pas l’envoyer faire un tour dans la rivière pour la seule et unique raison qu’elle ne pourrait pas lui faire de câlins plus tard. Mais maintenant qu’elle l’avait fait – sans même y réfléchir sérieusement au fond – elle se disait que ce n’est certainement pas cela qui pourrait l’empêcher de câliner son copain.
Elle s’éloigna ensuite de lui tandis qu’il affirmait ne rien regretter et qu’elle affichait une moue faussement boudeuse. Comme un enfant, il secoua son bras dans le vide et Aiko pencha la tête sur le coté avant de simplement éclater de rire. Mais d’abord. Pourquoi il avait parlé avec tant d’amusement hein ? Il n’allait pas recommencer ? Non, quand même pas voyons.

Au bout d’un moment, il se mit à reculer avant de se tourner vers Aiko pour lui lancer quelques mots. Elle tendit les bras devant elle avant d’approcher de lui et de lui sauter littéralement dessus, nouant rapidement ses jambes autour de ses hanches avant de l’embrasser à pleine bouche. Et ça, ça voulait dire quoi à votre avis ? Qu’elle acceptait volontiers l’invitation de passer le reste de sa journée, soirée et aussi sa nuit avec Finn. Même s’il voulait la punir. Surtout s’il voulait la punir au fait, mais chut, ne le répétez à personne.
Lorsqu’elle commença à manquer de souffle et qu’elle se retrouva obligée de mettre un terme au baiser, Aiko prit le visage de l’homme entre ses mains avant de lui sourire gaiment et d’ensuite aller mordiller le lobe de son oreille en lui murmurant :

« Je t’aiderai même à trouver une punition chéri, pour me faire pardonner. »

Elle fit lentement glisser ses jambes sur celles de Finn jusqu’à ce que ses pieds touchent la terre ferme et elle s’éloigna légèrement de lui, le contemplant sans plus parler. Lui non plus ne parlait plus ; il semblait dans ses pensées et avait même un drôle de sourire accroché sur ses lèvres. Elle ouvrit la bouche pour lui demander de quoi il s’agissait, mais elle la referma bien vite en sentant le regard de son copain se poser sur elle – sur son corps plus précisément. Elle ne dit toujours rien, elle-même souriant.
Lorsqu’il l’invita, cette fois-ci, à ne rien faire ensemble, Aiko eut une réaction plus mature et plus sage aussi ; elle hocha positivement la tête en tendant le bras pour lui saisir la main et par la suite entrelacer leurs doigts. Elle s’approcha alors de lui vivement et alla déposer ses lèvres sur son cou avant de glisser sa main libre sur le torse de l’homme. Elle ne s’en lasserait jamais. Elle mit fin à leur baiser pour faire glisser sa bouche jusqu’à son torse sur lequel elle déposa plusieurs baisers successifs et légers avant d’entièrement se redresser. Elle baissa les yeux vers la chemise qu’elle avait sur le dos et déboutonna l’un des deux boutons avant d’arquer un sourcil vers Finn.

« Tant que t’es devant moi, on risque pas d’me voir, alors bon. »

Elle le tira vers elle en reculant et se dirigea vers un arbre non loin. Elle s’y adossa en amenant Finn à elle avant de l’embrasser de nouveau, glissant une de ses jambes derrière Finn, entre les siennes. Et puis, une idée naissant dans son esprit, elle lui lâcha la main pour la déposer sur son torse, l’autre se perdant dans sa chevelure. Elle lui sourit comme une gamine avant de commencer à faire glisser sa main sur son bas-ventre, la remontant lentement, ses ongles effleurant à peine la peau masculine. Et puis, elle souffla sur une de ses mèches flamboyantes qui lui barrait la vue et alla saisir la lèvre inférieure du brun. Elle le relâcha lentement, reculant jusqu'à caler sa tête contre le tronc d'arbre. Et puis, elle planta son regard dans le sien et lui lança sur un ton totalement innocent, son regard brillant de malice :

« Le soleil pourra te faire sécher, mais tu me laisses m’occuper de te réchauffer, hein ? »
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Finn Baskerville

Finn Baskerville
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty26th Mai 2013, 11:16

Quand il était tout petit et que sa maman lui racontait parfois des histoires – parce que d’après elle, toutes les mamans doivent raconter des histoires à leurs enfants –, au lieu de lui raconter des légendes sur les Baskerville qui viendraient le faucher s’il n’est pas un enfant sage – être déjà un Baskerville inclut donc de devoir chercher de nouvelles histoires pour garder sa progéniture sous contrôle ou du moins tenter de –, elle lui parlait de pays inventés et, notamment, d’histoires qu’elle avait elle-même entendues petite. Ou lues. Sa maman étant une femme*, elle lisait souvent des histoires de princesses. Cliché, peut-être, mais elle aimait cela et, petite, elle se fichait bien de tous les préjugés. Evidemment, elle les a appris en cours de route et ne racontait donc pas à son fils comment la princesse kidnappée a été sauvée du méchant dragon par un beau prince blond en armure avec son gros poney et sa grosse épée. Mais, il n’en reste pas moins qu’elle avait tendance, parfois, à verser dans le lyrisme et à ajouter dans les histoires racontées à son fils des histoires d’amour, qu’il écoutait plus ou moins, en essayant surtout de relancer sa mère sur ce qui l’intéressait plutôt à cet âge, comme « oui, mais maman, le monsieur il l’a tué comment le monstre ? » sans trop oser dire que l’amour, il n’en avait rien à cirer. C’est cool, les gens ils ont des bébés, mais c’est pas marrant les bébés. Alors que les monstres, si. Même si pour certains adultes – dont celui qu’il est devenu, pour tout dire – il n’y a en fait pas tant de différences entre les deux. Mis à part que les bébés compensent leur manque de force par une apparence plus sympathique que celles des gros monstres, certes forts, mais pas beaux du tout. Chacun sa technique, mais, dans un cas comme dans l’autre, bébé rime avec monstre et avec ennuis. Même si du point de vu linguistique, cette déclaration est fausse. Passons. Elle lui parlait de sentiments qu’il ne comprenait pas, certainement un poil trop romancés pour les besoins du récit. Et surtout, il avait du mal à comprendre, au-delà des sentiments, que des gens puissent décider, comme ça, de rester ensemble et de passer leur temps tous les deux. Ne se laissaient-ils donc pas ? Au bout d’un moment, on finit par avoir fait le tour, non ? Lui il connaissait bien sa maman par exemple ! Et des fois, elle l’agaçait un peu. Mais bon, il ne pouvait pas lui vouloir, c’était sa maman. Le coup de foudre, s’il y a bien un endroit où il existe, c’est sur la relation mère enfant. Liés à vie dès le premier regard, voilà tout. Mais à priori, elle ne parlait pas de ce genre d’amour – oui parce qu’en plus y’en a plusieurs, cette chose ne cessait donc jamais de se compliquer. En grandissant il faut bien avouer que tout cela lui est passé loin au-dessus de la tête. C’est dire s’il s’en souvient vraiment en détail encore maintenant. Et, pour celles dont il se souvient, il en rit gentiment et n’y croit certainement pas.
Sauf que. Grandes envolées lyriques mises à part, il a en fait envie de passer du temps avec Aiko et, surprise ! Il ne s’en lasse pas. En fait, il en redemande même. Il y a peut-être, finalement, une petite part de vérité dans toutes ces histoires – mais certainement pas tout hein, faudrait pas pousser mémé dans les orties. Maintenant, comme il refuse de les prendre au sérieux et préfère rire quand il y pense – s’il pense, pour commencer, son esprit est souvent occupé avec autre chose pour tout dire – il ne risque pas d’en tirer une leçon de sitôt. Tout comme il ne se posera pas de questions plus que ça, il est bien parti pour stagner un moment. Mais vous savez quoi ? Il en est parfaitement heureux. Et il n’y a qu’une seule fautive à pointer du doigt pour tout ça, Aiko. La femme qui vient de le pousser dans une rivière gelée, tout à fait.

- Vraiment pas, nan.

Il sourit. Rancunière ? Peut-être bien. En fait cela ne l’étonnerait pas vraiment. Pas plus que cela ne le dérange. Tout le monde a des défauts et des qualités et il n’est certainement pas du genre à classer les traits de caractères selon ces deux grandes catégories pour voir s’il apprécie les gens ou non. Déjà parce qu’il se fiche bien des traits de caractère de 99,99% de la population et pour ceux dont il se soucie, il est capable de leur citer qualités comme défauts sans pour autant s’être livré à une analyse minutieuse des personnes concernées. Ce serait tellement stupide de choisir ses fréquentations en fonction de leur caractère. Surtout quand on a déjà du mal à avoir des fréquentations régulières tout court.

Revenons-en à nos moutons. Finn a donc placé la chemise trempée – et gelée – sur Aiko qui, rappelons-le, ne porte pratiquement rien sur elle. Et, une fois de plus, elle ne semble absolument pas dérangée par la température. Elle a une chemise trempée super froide sur le dos et elle n’en frissonne même pas. Voilà, le Baskerville sort avec une créature venue d’une dimension parallèle où ils n’ont jamais froid. Jamais, jamais, jamais. Tout s’expliquerait. Parce que lui, quand elle vient se coller à lui – et il est à cet instant partagé entre le fait que oui, il adore vraiment l’avoir contre lui, mais que, bon sang, il ne voulait pas être plus mouillé qu’il ne l’est déjà – il frissonne. Et pas d’un plaisir quelconque, mais bien parce qu’il se gèle. Comme il ne se voit néanmoins certainement pas la repousser, il l’attire encore plus près si c’est possible en l’entourant de ses bras, avant d’aller cacher son visage dans ses cheveux. De toute façon maintenant c’est fait, il est trempé. Et puis comme ça, il ne risque plus de trembler. Cela aurait été n’importe qui d’autre, il aurait repoussé la personne en question. Mais pas Aiko.
Il ne la garde pas longtemps contre lui et la relâche, ne résistant cependant pas à l’envie de lui demander :

- Comment tu fais pour ne pas avoir froid ?

S’il pouvait développer la même technique… Et qu’on ne lui parle pas de seuil de tolérance, elle n’a réellement pas l’air de craindre la température. Grand mystère que celui-ci, aux yeux du contractant.
Il va ensuite tenter de se sécher – assez vainement, il faut l’avouer – en s’éloignant de la jolie rousse et en secouant ses bras dans le vide. Mis à part ses problèmes de régulation de température – peut-être qu’il était un lézard dans une vie antérieure – tout va bien. C’est d’ailleurs étrange de penser qu’ils peuvent se disputer comme ils l’ont fait une fois alors qu’ils sont capables de s’entendre aussi bien. En même temps, vu la personnalité de chacun, lorsque quelque chose accroche, le conflit est assez difficilement évitable. En début de relation les engueulades sont censées être assez rares. Même s’ils n’ont pas commencé de manière très conventionnelle tous les deux et se sont, en fait, disputés très vite, il n’en reste pas moins qu’il n’y en a plus eu depuis. Et quand il y en aura… Le tout est de réussir à se réconcilier ensuite. Un couple qui marche est un couple où il y aura toujours l’un des deux – et pas toujours le même – qui reviendra un peu sur sa décision pour faire des concessions. Il y a deux avis à prendre en compte après tout. C’est dans ces moments-là que l’on se rend compte que les amis sont beaucoup plus simples à satisfaire. Tout comme les désaccords se résolvent en général bien plus facilement. Ça, le brun l’apprendra à ses dépens tôt ou tard.

Loin de penser à tout cela cependant, il l’invite à passer la nuit avec lui. Et tant pis pour toutes les pensées sur le fait que passer autant de temps avec elle n’est pas une très bonne idée pour sa politique d’indépendance. Si on lui demande, il dira qu’ils sont ensemble et un c’est donc un comportement tout à fait normal. Rien à voir avec le fait qu’il a une irrépressible envie de la voir tout le temps. Rien du tout qu’on vous dit.
La jeune femme se jette dans ses bras en réponse à sa proposition et il la rattrape en plaçant rapidement ses mains sous ses cuisses pour la soutenir, répondant à son baiser avec entrain. Eh bien, ça c’est un oui enthousiaste. Et qui lui plaît définitivement, cela va de soi. Peut-être même trop, mais c’est une autre histoire. Lorsqu’elle est obligée de reculer le visage et qu’elle lui sourit, il répond à son sourire en plaçant l’une de ses mains sur l’une des joues de la jeune femme qu’il caresse brièvement, avant de la placer à nouveau sur la cuisse qu’elle vient de quitter. Elle vient alors lui murmurer quelque chose qui le fait rire en réaction :

- Je t’aiderai même à trouver une punition chéri, pour me faire pardonner.

Il sourit à nouveau tandis qu’elle pose ses pieds à terre et l’homme vient alors placer son front contre le sien, une main sur sa joue, pour venir lui murmurer :

- Est-ce que ce serait réellement une punition alors ?

Suite à cela il place brièvement ses lèvres sur les siennes et éloigne son visage de celui de sa copine. Au fond, quelque chose lui dit que punition ou récompense, cela revient au même pour Aiko. Etrange, peut-être. Qu’importe, il trouvera sa vengeance quand même. Ou pas, s’ils sont réellement partis pour passer la journée ensemble, il y a des chances qu’elle le distraie trop pour qu’il y pense. Hmm, peut-être qu’en fait il devrait garder sa proposition en tête. Oh, qu’importe. Ce soir, c’est encore loin. Très loin. Trop loin tout compte fait, pourquoi ne pas l’inviter à passer la journée à deux tant qu’ils y sont ? Quelques heures de plus, quel mal cela pourrait-il bien faire ? Alors il demande. Et avec ça, il pose son deuxième pied dans le piège appelé couple par la plupart des gens.
Elle accepte beaucoup plus calmement cette fois – ce qui ne lui plait pas moins – et prends l’initiative d’entrelacer leurs doigts et de venir poser ses lèvres sur son cou puis sur son torse. Lorsqu’elle se redresse, c’est pour défaire l’un des boutons de la chemise qu’elle a sur le dos en arquant un sourcil vers Finn. Qui en arque un vers elle en retour.

- Tant que t’es devant moi, on risque pas d’me voir, alors bon.

Très bon raisonnement, sauf que :

- Dans ce cas c’est moi qu’on verra.

Une seconde de réflexion et il fronce les sourcils en reprenant :

- Et puis il reste derrière.

Parce que la chemise n’est pas assez longue. Donc tout bien réfléchi, elle ne partira pas d’ici sans avoir remis sa robe d’abord. Hors de question. Il la forcera s’il faut, même pas peur. Pas de partage qu’on a dit, cela inclue le partage visuel. Non mais. Réservé, tant pis pour les autres fallait être là avant. Et passer les tests de sélection. Si test il y a eu, parce que de toute façon il ne s’en est pas rendu compte et ne sait toujours pas pourquoi elle l’a choisi lui plutôt qu’un autre, ce qu’elle ne sait peut-être pas elle-même, au fond. Cela dit, il ne sait pas pourquoi il l’a choisie elle plutôt qu’une autre, mais est tout à fait capable de citer une liste de choses pour lesquelles il ne regrette pas son choix. C’est déjà ça.

La jeune femme attire ensuite l’homme à sa suite lorsqu’elle va se caler contre un arbre et vient rapidement prendre ses lèvres. Lui en profite pour glisser ses deux mains sur sa taille puis dans son dos pour se coller à elle. Elle s’amuse ensuite à le taquiner l’air très amusée et, pour ne pas être en reste de son côté, il détache le dernier bouton et vient passer une main le long du corps de la jolie rousse. Il en profite pour embrasser la marque faite plus tôt dans son cou.

- Le soleil pourra te faire sécher, mais tu me laisses m’occuper de te réchauffer, hein ?

C’est si gentiment demandé qu’il l’embrasse avec tendresse pour signifier son accord. Manquerait plus qu’il refuse. Il ne résiste cependant pas à l’envie de la taquiner un peu avec amusement :

- Si tu avais froid, je pourrais faire pareil avec toi.

Voilà ce qu’elle loupe à avoir perdu en chemin sa capacité à ressentir le froid.
Non c’est faux, rien ne l’empêchera d’essayer de la réchauffer, même si elle a déjà chaud. Mais chut, il faut maintenir l’acte un peu plus longtemps. Quand bien même elle n’y croit pas, cela reste amusant.
Le contractant retourne poser ses lèvres sur celles de sa compagne, sans trop tarder à pousser le baiser plus loin. Il glisse ses mains le long des bras de la jeune femme, jusqu’à ses épaules où il fait doucement glisser la chemise le long de ces dernières. Il la voulait habillée ? Mais tout à fait. Quand il y aura d’autres gens que lui pour profiter de la vue. Et puis il ne la lui a pas entièrement retirée, à moins qu’elle ne le fasse elle-même. Les épaules dénudées lui suffisent, puisqu’il va ensuite pour les embrasser, en commençant par descendre le long du cou de la jolie rousse, prenant soin d’écarter les cheveux flamboyants au passage. Et puis, avec l’intention de descendre plus bas sans pour autant avoir à devenir bossu, il place ses deux mains sur les hanches de la jeune femme et la soulève, se servant du tronc pour soutien par la suite. Avec cela, il va donc promener ses lèvres sur toujours plus de peau. Jusqu’à cesser au bout d’un moment, pour relever la tête vers Aiko et lui sourire. Et puis, comme ça, doucement et sur une impulsion :

- Embrasse-moi.

Pourquoi ? Parce que.

[Hrp :* Et le prix Nobel de la phrase la plus évidente de l’année revient à… \o/]
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A date? You might say it. [- 18] par précaution Vide
MessageSujet: Re: A date? You might say it. [- 18] par précaution   A date? You might say it. [- 18] par précaution Empty29th Mai 2013, 09:47

Rares sont les enfants qui reçoivent la même éducation. De famille en famille, les principes de base ne sont certainement pas les mêmes et les méthodes d’inculcation diffèrent encore plus. Après, il y a aussi un facteur qui joue un rôle très important ; la situation sociale. Après tout, venir au monde avec une cuillère d’argent dans la bouche ou naître entre quatre murs crasseux, ce n’est vraiment pas la même chose. Ni pour les parents, ni pour les gosses. Ces mêmes gosses qui grandiront et qui deviendront peut-être parents à leurs tours, allez savoir. Quoi qu’il en soit, il est souvent fréquent que l’on éduque nos enfants de la même façon dont l’on a été nous-mêmes éduqué. Pas pour suivre un quelconque principe, ni pour perpétuer je ne sais quelle tradition ; tout est une question de relativité, d’égoïsme et d’hypocrisie. Relatif car, après tout, tout n’est que relativité ; ce qu’on nous a infligé, on l’inflige aux autres. Egoïsme car on ne veut pas faire plus ou mieux pour nos enfants ; après tout, nous n’avions pas eu mieux petits, alors pourquoi nos gosses devraient être mieux que nous ? Nous restons des humains, vils et sots ; il ne faut donc pas non plus trop nous en demander. Mais, le plus important, c’est l’hypocrisie. Effectivement, lorsque nous devenons parent d’un enfant, nous prétendons les aimer, être prêt à tout faire pour son bien. Nous voulons le voir grandit et murit. Nous voulons être là pour lui, le pousser dans le bon sens, lui permettre de prendre son élan, le laisser prendre ses distances, savoir ne jamais être trop loin pour lui, pour l’aider à se relever, à marcher, à courir. Le consoler et sécher ses larmes lorsqu’il se fait mal, lui bander ses blessures et presser nos lèvres sur ses écorchures, le prendre dans nos bras et le bercer, lui dire des mots doux et ne jamais le brusquer, ne pas laisser paraître la frayeur ou le doute sur notre visage, ne jamais cesser de prétendre être fort, être courageux, lui dire, chaque soir et chaque matin, que les enfants ne meurent pas et se débrouiller en contrepartie pour ne pas être des menteurs et vraiment le protéger ; c’est ça, être parent. Cela étant, ce n’est pas parce que l’on connait la définition d’être parent, ce n’est pas non plus parce que l’on sait ce que veut dire enfanter et éduquer que nous feront forcément un bon parent. Nous avons beau dire que nous ferons tout ce qui est en notre possible pour le bien de cet enfant, au fond de nous, on ne cessera de reprocher à nos propres parents de ne pas avoir fait autant pour nous et, inconsciemment, on commencera à négliger ce petit être, notre chair et notre sang.
Après, il ne faut pas non plus prendre ce cas dont je vous parler ici pour une généralité. Je suppose qu’il reste encore en ce bas monde des personnes assez conscientes et pas hypocrites pour répandre le bien au sein des leurs, auprès de leurs enfants, sans attendre un quelconque remerciement.
Contrairement aux filles de nobles par exemple, Aiko n’a pas été éduquée pour devenir une bonne femme respectueuse qui saura rester droite et immobile, servant le thé en faisant preuve de toutes les bonnes manières qu’elle aura apprise au cours de son enfance et de son adolescence. Non, loin de là. Elle n’a pas non plus été éduquée dans l’étrange dessin de devenir une bonne et responsable mère qui saura y faire. Aiko a été élevée pour devenir une machine de guerre, une femme qui en oublierait jusqu’à sa féminité dans le seul et l’unique but de servir son maître. Elle ne s’en était jamais plainte, car elle n’avait jamais connu rien d’autre qu’elle pourrait qualifier comme meilleur. Parce que sérieusement, au vu du caractère qu’elle s’était forgé, elle n’avait vraiment rien du genre de personne à penser au futur, à l’homme de sa vie, au mariage et aux gosses. Le futur, elle y pensait, mais uniquement en se demandant qui sera son prochain maître et combien de temps restera-t-elle en vie pour le servir. Il fallait aussi dire que durant son enfance, bien qu’elle ait eu un père et une mère, cela n’empêchait qu’on n’aurait pas tant que ça dit que c’était un couple. Aiko ne les avait que très rarement vus s’embrasser ou se prendre dans les bras l’un de l’autre. Un peu âgée, elle avait demandé à sa mère comment ça se faisait et cette-dernière s’était contenté de lui rétorquer que leur éducation, à sa sœur et à elle, passait avant le reste. Ce qu’elle n’avait, par ailleurs, jamais compris. Les éduquer les empêchait-il d’être heureux ? Elle s’en voudrait si tel était le cas. Au pire, elle ne s’était jamais attardée sur le sujet.
Sauf que maintenant qu’elle était avec Finn, elle se demandait si un enfant les empêcherait d’être comme ils étaient désormais, si proches, si tactiles, si… Si ce mot qu’Aiko avait du mal ne serait-ce qu’à former dans son esprit. N’empêche, ce n’est pas comme si elle pensait à avoir un enfant hein. Sauf si ça leur tombait dessus. Que ferait Finn ? Elle se le demandait bien. Et, au fond, elle n’était pas vraiment sure de vouloir connaitre sa réaction. Car ça impliquerait qu’elle soit enceinte. Et, quand on est aussi Baskerville qu’elle, dur d’être enceinte. Vraiment.

Pourquoi n’avait-elle donc jamais pensé à être en couple ? Tout bonnement parce que ça n’avait jamais fait partie de ses priorités. Pourquoi l’était-elle, alors ? Parce qu’elle aurait tout bonnement été incapable de refuser sa proposition d’être sa copine. Après, s’il ne le lui avait proposé, ça n’aurait certainement pas été elle qui serait allé faire le premier pas. Et ce, non pas par un quelconque principe ou je ne sais quelle fierté féminine. Non, seulement parce qu’elle ne se voyait sérieusement pas aller lui demander cela. Et que, s’il refusait, elle ne se le pardonnerait pas. Mais qu’importe désormais, elle ne regrettait de toute façon pas d’être avec lui. Non, certainement pas. Et d’ailleurs, elle tenait désormais bien trop à lui pour le laisser filer. Entre autre, elle fera tout ce qui est en son possible pour le garder près d’elle. Parce que… Parce que voilà.
Elle se demande pourquoi il lui a demandé d’être sa copine, n’empêche. Elle ne se demande pas pourquoi elle et pas une autre – parce qu’au fond, elle ne veut tout bonnement pas penser aux autres, pas d’une quelconque manière – seulement pourquoi. C’est vrai quoi, elle avait plein – mais vraiment plein, voire trop – de défauts et certainement pas autant de qualités pour rattraper le tir. Et d’ailleurs, parmi tous ces défauts, on compte le fait qu’elle soit rancunière. Chose dont elle témoigne en soulignant à Finn que non, il aurait vraiment mieux fait de ne pas la chatouiller et ce à quoi il répondit en souriant simplement. C’est qu’il est drôlement adorable de lui sourire alors qu’un autre se serait certainement énervé ou au moins vexé. Mais pas Finn. Finn, il n’est pas comme tous les autres. Finn n’est pas un abruti. Et Aiko tient beaucoup à son Finn.
Elle tient toujours beaucoup à son Finn, même s’il vient lui mettre une chemise trempée et gelée sur le dos alors qu’elle est en sous-vêtements. Elle frisonne seulement. Pourquoi ? Bonne question. Maintenant qu’elle y pense, c’est vrai qu’elle supporte drôlement bien le froid. Ça doit être génétique, inscrit dans l’ADN ou... Oui bon, bref.
Il répondit néanmoins à son étreinte en allant l’entourer de ses bras, enfouissant son visage dans sa chevelure flamboyante. Il devait chercher un moyen de se tenir au chaud, pauvre chou. Lorsqu’il finit par s’éloigner, ce fut pour lui poser une drôle de question auquel elle répondit en lui tirant la langue d’un air à la fois gamin et mystérieux. Mais surtout gamin, j’en concède.

« Comment tu fais pour être aussi frileux ? »

Et qu’on ne lui dise pas que c’était normal, humain ou que sais-je encore hein. Elle en avait connu des personnes craignant le froid, mais comme Finn, jamais. C’était un cas, sérieusement. Et, vu leur douche de l’autre fois, elle avait noté qu’il craignait tout autant le froid que la chaleur. Il était vraiment difficile en vrai. Mais pas grave, c’était marrant. Pour Aiko du moins, car pour lui, ça ne doit sérieusement pas l’être. Ça n’avait pas non plus dû l’être pour sa mère qui lui faisait prendre ses bains quand il était petit. Sauf s’il avait développé cette frilosité avec le temps. Ce qui, en soi, n’est pas très probable. Mais en fait, plus rien n’étonnerait Aiko de la part de son copain. Après tout, c’est cet imprévu et cette originalité qui faisaient tout son charme. Bon, peut-être pas tout son charme, mais une bonne partie au moins. Bref, encore une fois.
C’est quand même dur d’être en couple lorsqu’on a un caractère de chient comme celui d’Aiko. Au fait, c’est dur d’être quelqu’un comme Aiko tout court. Parce qu’aussi bien pour faire des missions que pour avoir une relation dite sérieuse, ça devient trop galère. Effectivement, si elle venait à se disputer avec Finn par exemple, sur un sujet un peu plus pertinent que celui de la dernière – et seule – fois, bah ça promettrait sérieusement. Elle n’aimait pas faire des concessions, n’aimait pas non plus avouer ouvertement ses torts. Tout comme elle avait du mal à s’excuser. Et Finn aussi avait un caractère de fer, du coup, ça risquait de faire, plus que des étincelles, de véritables feux d’artifices. Et ne voyez pas ça comme une bonne chose, n’oubliez pas qu’il reste question de disputes. Mais en même temps, si Aiko voulait éviter de faire ces fameuses concessions, elle aurait dû trouver un copain qui hocherait docilement la tête. Sauf que voilà, elle ne voulait pas de chien mais bel et bien d’un copain capable de lui tenir tête, de la faire capituler et de lui faire comprendre qu’elle n’était pas immunisée contre l’erreur. Elle avait envie – besoin – de quelqu’un qui sache la remettre à sa place en cas de débordements. Car, des débordements, il y en aura certainement. Elle était du genre à ne pas réellement savoir tenir en place, alors forcément, il y aura des moments où elle dira n’importe quoi, où elle fera n’importe quoi. Et elle aimerait que dans ces moments là, Finn sois là pour lui rappeler qui elle et ce qu’elle n’était pas. Par exemple, elle n’aimait pas qu’on lui dise pour qui elle se prenait, mais si c’était Finn qui lui sortait pareille phrase, elle ne le lui en voudrait pas. Car en acceptant d’être sa copine, elle avait, en plus d’accepter de se faire embrasser et câliner, aussi accepté de se faire remettre en question par une autre personne qu’elle-même.

Lorsqu’elle se jeta dans ses bras – autant le dire comme ça, parce qu’au fond, elle n’est pas simplement allé dans ses bras mais elle s’y est bel et bien jetée, que voulez-vous – l’homme l’attrapa sans soucis – c’est pour que c’et bien, les Baskerville – en plaçant rapidement ses mains sous ses cuisses. Ça aurait dû la faire rougir ? Vraiment ? Alors qu’ils venaient de faire l’amour ? Faut pas abuser non plus, hein.
S’en suivi un long et passionné baiser – un caprice, une envie, appelez ça comme vous voulez – et puis un éloignement, un regard et un sourire échangé. Il lui caressa brièvement la joue avant de rire à sa proposition pourtant très sérieuse. Du coup, lorsqu’il lui rétorqua quelques mots, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils avant de prendre une mine très sérieuse – mais je vous l’ai déjà dis, trop de sérieux tue le sérieux – et de hocher la tête solennellement, comme si elle pourrait être réellement objective et se trouver une punition digne de ce nom-là. Mais en voyant le visage de son copain si proche du sien, elle ne put que perdre son sérieux avant de basculer sa tête en arrière et de tout bonnement éclater de rire.
Rire. C’est plutôt anodin. Mais pas pour autant facile. Ce n’est pas offert à tout le monde de rire avec tant de légèreté. Ce n’est pas un rire nerveux ou amer, mais bel et bien un rire heureux. Aiko se demandait ce que pensait Finn lorsqu’elle riait. Peut-être ce qu’elle-même pensait lorsqu’il riait : à rien de particulier, si ce n’est qu’elle se sentait automatiquement bien à son tour. Surtout lorsqu’elle se savait être la cause de ce rire. Ça lui faisait chaud au cœur et elle se sentait vraiment bien.
Tandis que le garçon, quel que soit le siècle dans lequel nous vivons, nait en étant roi, prince de sa famille, la fille n’est pas toujours voulue. Le garçon nait homme ; la fille devient femme. Et c’est en devenant femme qu’elle devient belle. Heureuse et comblée, elle est en plus d’être belle, simplement ouverte au monde et, en un mot, épanouie. Aiko, sans se vanter, se savait belle. Mais désormais, elle se savait épanouie. Grâce à un homme ; quelle ironie du sort, où était donc passé son coté féministe ? Grâce à cet homme. Grâce à Finn, son homme.
Il scella cette pensée traversant l’esprit d’Aiko d’un simple baiser.

Suite à quoi, il lui proposa de passer la journée avec lui et elle accepta, calmement cette fois-ci, avant d’entrelacer leurs doigts et de faire glisser ses lèvres un peu partout, là où elle en avait envie, simplement. C’est alors qu’elle décida de se redresser pour défaire un des boutons de sa chemise – la chemise de Finn, techniquement – en arquant un sourcil vers le brun. Sa réaction ? Lui retourner son geste en arquant à son tour un sourcil, tout juste. Après, elle lui dit que tant qu’il demeurait devant elle, on ne la verrait pas, même à moitié nue. Ce à quoi il répondit que c’est lui qu’on verra. Elle s’apprêta à lui rétorquer quelque chose lorsqu’il s’octroya une demi-seconde de réflexion pour lui répondre qu’il restait derrière. Mais. Mais il était sérieux là ? Il n’y a rien à voir de derrière ! Mais sérieusement, elle ne le pensait pas si… Possessif ? C’est mignon. Très très très très mignon. Alors elle sourit. Avant de protester. Parce que c’est Aiko.

« Oh, il n’y a pas tant que ça à voir ! »

Sauf quand, comme Aiko, on est bien proportionnés et ce, de partout.
Elle lança un regard à sa robe avant de soupirer légèrement. Bon, elle la remettra avant de s’en aller hein. Quoi, vous en aviez douté ?
Il accepte sa proposition de le réchauffer avec un délicat baiser. Au fait, autant pour l’un que pour l’autre, c’est trop difficile d’acquiescer avec un oui ou un hochement de tête. Pour Aiko, c’est se jeter dans les bras de Finn et pour ce-dernier, c’est embrasser sa copine. Un couple bien original que nous avons là.
Il la taquine. Méchant Finny. Aiko lui tire la langue, comme une gosse, avant de hausser les épaules en faisant semblant d’avoir froid. Rien que pour se faire réchauffer par son brun. Mais de toute façon, elle n’a pas besoin d’avoir froid pour qu’il la réchauffe. Et, de toute façon, il n’a pas grand-chose à faire pour la réchauffer. Rien que le fait d’être torse-nu devant elle et complètement mouillé, dégoulinant et diablement sexy, ça suffirait à faire rougir la jeune femme. Pourquoi elle ne rougit pas alors ? Parce que jusque là, elle ne l’a pas encore bien détaillé ; ils parlent, ils se taquinent, mais qu’il lui laisse donc ne serait-ce qu’une minute sans qu’il ne parle, seulement lui, debout, silencieux et elle à le reluquer et vous comprendrez. Hey, faites comme si je n’ai rien dis, d’accord ?

Les lèvres de Finn trouvèrent celles de la jeune femme et leurs langues ne tardèrent pas à se titiller l’une l’autre, sans nulle gêne. Oh, de toute façon, depuis le temps, il n’y avait plus place à la gêne. Déjà qu’il n’y en avait pas vraiment eu au début déjà, de gêne, alors hein. Les mains du brun allèrent se déposer sur les épaules de la jeune femme et les dénudèrent de la chemise qu’elle ne retira néanmoins pas entièrement, profitant surtout du contact des lèvres de son copain sur son corps. Alors qu’il commençait à descendre, il positionna ses deux mains sur les hanches d’Aiko et se servit du tronc comme appui pour la faire légèrement soulever. Il continua son ascension, toujours plus bas et Aiko sentait son cœur accélérer encore et encore tandis qu’elle frissonnait et gémissait quelque fois, se mordant plus souvent la lèvre inférieure pour éviter de trop réagir. Mais bon, il serait faux aussi de dire qu’elle essayait sérieusement de se contenir.
Et puis, il lui demanda de l’embrasser.
Étrange demande.
Aiko doit s’exécuter. Aiko va s’exécuter. Mais Aiko ne sait pas comment s’exécuter. Il y a différentes façons d’embrasser, après tout. Et là, que veut Finn ? Un simple effleurement ? Un baiser chaste ? Un baiser plutôt violent ? Elle ne savait pas. Et peut-être que lui non plus ne le savait pas. D’ailleurs, était-ce une requête ? Ou alors un ordre ? Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Peut-être devrait-elle… Oh et puis merde.
Elle glissa ses mains des deux cotés du cou de Finn et approcha son visage tout en le penchant légèrement d’un coté, allant placer d’une sauvage tendresse ses lèvres sur celles de l’homme. Doucement, elle alla introduire sa langue dans sa bouche. Et puis, elle-même ne su plus si c’était tendre ou brusque, si c’était lent ou furtif, si c’était bon ou… Mauvais ? Aucun baiser n’avait jamais été mauvais. Aucun baiser échangé avec Finn tout du moins. Comment avait été ce baiser ? Aiko l’ignorait. Tout ce qu’elle savait, c’est que son copain lui avait demandé de l’embrasser et qu’elle s’était exécutée. Au début, elle avait pensé à tel ou tel baiser. Mais finalement, elle l’avait simplement embrassé pour lui signifier que, qu’importe ce qu’il ressentait pour elle, c’était réciproque. Et aussi pour lui signifier que...

« Je... Je prendrai soin de toi, parce que tu es à moi, Finn. »

The End.
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