Il avait échoué…

Aujourd’hui, le soleil briller là où il devait le faire habituellement et le vent souffler à sa place, pour faire simple tout était à nouveau à sa place dans la dimension du Cheshire. Tout, non pas exactement, il manquait quelque chose de très important et cette objet il l’avait perdu. Dieu sait si un jour il se pardonnera d’avoir échoué.
Que faire à présent ? Le plus sage serait de rester là où était sa place, c’est-à-dire ici au centre de cet endroit dépourvu de logique, loin très loin du monde des hommes. Ces êtres, Cheshire les détestait autant qu’il les craignait. Un être humain est la chose la plus fourbe qui existe. Une poupée on peut tout de suite savoir ce qui se cache sous sa robe…ou du moins soupçonner, mais face à un homme, comment savoir si celui-ci est armé ou non en plus ceux-ci on la fâcheuse habitude d’être tous différents, de ne pas penser de la même façon, alors comment deviner leurs intention ?

Le Cheshire se reposait aujourd’hui. Il dormait au coin d’un grand canapé comme le feraient tous les chats. Ses mains surdimensionnées pendaient dans le vide avec sa tête et ses pieds. Oui le grand fauteuil était accroché au plafond, quoi de plus normal que les membres pendent dans le vide. Autour de lui on ne pouvait entendre que des rires d’enfants à peine audibles, des rires joyeux de temps en temps mais malsains la plupart du temps. D’où pouvaient-ils venir ? De n’importe où évidemment, au moins ils calmaient le chat. Oui l’entendre rire, il ne désirait que ça, Cheshire voulait fixer un sourire éternel sur le visage de sa maîtresse, peut importe le prix.
Peut importe le sacrifice, la dernière fois il avait dépenser sans compter ! La dernière fois il y avait presque laisser sa propre vie…La prochaine fois il ne répétera pas les mêmes erreurs.

La prochaine fois ce sera dans longtemps. Du moins c’était ce qu’il pensait, mais qui aurait put croire qu’un intrus oserait s’introduire dans la dimension. N’était-elle pas sensé être détruite de mémoire d’homme ?

[Vraiment désolé pour ce petit poste sans intérêt mais je l'avais bien dit j'aime pas les intros Enfin l'importence c'est que je l'ai posté dans les temps ^^]

Maudit soit les agents de Pandora. Ils ne pensaient qu’à eux et se fichaient éperdument de l’emploi du temps chargé que pouvait avoir Arthur. D’ailleurs, celui-ci n’hésita pas à les remballer. Il était hors de question de se laisser dicter sa conduite. Ceux-ci pensaient sûrement que sous prétexte que le noble participa à une mission, il allait participer à toute. Mais c’était se mettre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Il faisait ce qui lui plaisait. Ce n’était pas nouveau. En somme, le Bezarius traquait les Baskerville et n’avait accepté la mission uniquement car elle les concernait. Beaucoup de gens semblaient l’oublier. Enervé, il décida donc de travailler sur ses écrits pendant toute la matinée. En général, quand on l’énervait, il ne valait mieux pas le contrarier. Pour empêcher que quelqu’un ne subisse son courroux, le garçon prenait ses dispositions et se cloîtrait au fond de son bureau, attendant d’être calmé pour sortir. Ce genre de colère apparaissait de plus en plus fréquemment depuis que la tension ne cessait d’augmenter dans la capitale. On parlait d’une attaque assez proche de la part des Baskerville. Parfois même de catastrophe sans précédent. Même si le jeune homme ne pouvait s’empêcher de trouver ces fables dénuées de sens, il commençait à écouter d’un peu plus près ce genre de « calomnie ».

Dans tous les cas, il fallait agir. On ne pouvait plus se permettre d’attendre que ça arrive. Arthur entreprit donc d’obtenir des informations par ses propres moyens. Pour cela, ce n’était pas bien compliqué. Il fallait rentrer en contact avec le Cheshire – un chat dont il apprit l’existence après les derniers échos venant de Xerxes Break –. Celui-ci savait des choses. Beaucoup de choses même. Il y mettrait sa main au feu. Mais l’accéder ne serait pas simple. En fait, ce serait même très complexe et très compliqué. Cela ne faisait nul doute qu’après une telle défaite dans sa propre dimension, le chat ne se mouillerait plus dans notre monde. Pourtant, le blond devait le trouver. Comment ? Bonne question.

Il trouva un moyen.

La dimension du Cheshire avait un côté flippant. On se croirait, comme dans le reste de l’Abysse d’ailleurs, dans un coffre à jouet. Toutefois, la décoration semblait plus soignée qu’ailleurs (selon les témoignages de son cousin). Arthur prit garde à éliminer les mauvaises surprises et utilisa sa Chain pour prévenir d’éventuels dangers. Bizarrement, celui qui logeait ici ne prépara pas beaucoup de défense. Il devait être persuadé que jamais personne n’atteindrait plus cet endroit. Ou alors, il était trop faible pour en préparer. Dans les deux cas, cela arrangeait bien le noble qui ne devait donc pas se salir dans des tâches ingrates. Il marcha d’ailleurs le temps de quelques pas avant de trouver l’espèce de… De monstre allongé sur son canapé. Il dormait comme un bon animal obéissant. Arthur se demanda soudain pourquoi Xerxes et Oz eurent tant de mal pour le maîtriser, il semblait si inoffensif. Le garçon s’approcha doucement, une genre d’épée à la main et s’arrêta, quelques mètres devant lui. Son piou-piou se tenait en embuscade pour le protéger en cas d’attaque surprise.

« Cheshire n’est-ce pas ? Je souhaiterais vous parler. Sans violence si possible… » Demanda-t-il le ton froid. Après tout, tenter la diplomatie dans un premier temps ne pouvait être que bénéfique si ce dernier acceptait. Sinon… il devrait passer à la manière forte, et dieu seul sait que le blond détestait la violence. En plus, il était venu ici pour obtenir des informations. Et avec le violence, on obtient tout sauf des informations. En tous cas, le cœur d’Arthur ne pouvait s’empêcher de faire des bonds, signe de sa nervosité mais aussi de son manque d’assurance. Peut-être avait-il eu tort de chercher ce chat ?

Hors-Jeu : Je suis moi-même désolé d’un message ayant si peu de qualité. J’avoue ne pas avoir été inspiré. J’ai un manque d’inspiration ces temps-ci.

Le chat est un animal bien spécial. Il passe ses journées à glander sur votre canapé pour mieux vous empêcher de dormir la nuit. Le problème était que dans cette dimension, le jour et la nuit n’existaient pas, ou presque tout dépendait de l’humeur de ces charmants souvenirs emprisonnés ici et de leur gardien. Cheshire passait donc le plus clair de son temps à ronronner sur ce … canapé flottant. Là au moins il se sentait en sécurité, loin du monde qui l’avait quitté, loin de tous les problèmes de son ancienne vie de chat. Appelez ça comme vous le voudrez, mais ce n’est ni plus ni moins que de la lâcheté.

Qui dit humain dit problème, qui dit problème dit blessure qui dit blessure dit handicap qui dit handicap dit mort… Tant qu’il suivait cette petite règle qu’il avait pensé peu après la visite du chapelier fou, lui et sa précieuse dimension étaient en sécurité.
Mais :

Mais voilà quelqu’un d’aussi important que lui ne pouvait être si facilement oublié et que cela lui plaise ou pas Cheshire allait être bientôt confronté à un type de personnage qu’il répugnait.

« Cheshire n’est-ce pas ? Je souhaiterais vous parler. Sans violence si possible… »

À quelques mètres de lui, juste à côté de l’unique porte d’entré de cette salle où la gravité déconnée, un être humain venait d’entrer. Oh si ce n’était qu’un souvenir rebelle il n’aurait rien fait mais là, cette personne était réel ou encore en vie. Non mais qu’elle audace, osé venir chez le Cheshire sans y être invité ! Le chat entrouvrit son œil rouge et le referma aussitôt, il renifla l’air en faisant un peu de bruit et ramena nonchalamment ses bras qui étaient toujours suspendus dans le vide, un peu comme une personne qui venait de se réveiller d’un profond sommeil.
Le plus grave n’était pas qu’un intrus venait de faire irruption chez lui, non, ce qui énervait le plus le Cheshire était que cette personne avait les mêmes cheveux que ce gamin qu’il aurait dû tuer avec la chain B-rabbit.
Non, pas que les cheveux, il était une copie de ce petit morpion blondinet. Sans doute un malheureux hasard ou un membre de la même famille, m’enfin quoi qu’il était, sa visite n’était peut-être pas une si mauvaise chose. Si il n’avait put avoir le premier, il ne laissera pas filler le second. Le Cheshire allait se refaire une santé avec ce qu’on lui envoyé.

Mais d’abord, tentons de savoir pourquoi et comment cet homme avait fini là devant lui.

Les deux grands rubans noir qu’il avait dans le dos se mirent à s’agitaient en décrivant des grands cercles autour du corps de leur propriétaire, à chaque révolution le corps du chain s’effaçait du cadre. En quelques seconde le chat avait complètement disparut de son perchoir, il ne restait plus que la marque de ses fesses dans le cousin du fauteuil. Cela devait être assez perturbant pour l’étranger qui restait tout de même sur se gardes.

Cheshire ne s’était pas volatilisé et il n’avait pas prit la fuite. D’ailleurs c’était un bruit de grelot qui finit par le trahir. Le chat avait atterri dans le dos de l’étranger, il n’y avait que trois mètres entre l’être humain et le chat qui pointait les griffes de sa patte gauche vers la menace, comme le ferait un homme armée d’un revolver, tandis qu’il se léchait la patte gauche et se la passait derrière l’oreille. Comme le ferait n’importe quel chat.

« Meoww. Et que lui veux-tu… Qu’est-ce que tu espères du Cheshire ? »