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 Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]

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Lutwidge

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MessageSujet: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty16th Avril 2012, 10:14

Des pétales roses virevoltaient dans le ciel au gré du vent, parsemés dans l'immensité bleue de celui-ci, le tâchant par petites touches subtiles et gracieuses. C'était le printemps et Liz rêvassait, son attention entièrement portée sur ce qu'il se passait derrière la fenêtre, autrement dit hors du cours de lettres qui se déroulait dans la salle. Elle était assise au fond, elle était bonne élève et venait souvent au premier rang, car participer lui procurait une grande joie, cela rendait le cours plus vivant et donc plus court et moins ennuyeux à suivre. Mais pas cette fois, ce jour-ci elle avait choisi d'elle-même de s'exclure de la vie de classe en regardant au dehors.

La fenêtre donnait sur une cour intérieure, assez petite par rapport à la grande cour située plus loin, et donc elle arrivait à distinguer les personnes de l'aile d'en face. Cependant, elle ne reconnut personne ; il s'agissait d'une classe composée de personnes plus âgées et avec lesquelles elle n'avait à son souvenir jamais adressé la parole, ou du moins avec qui elle n'avait rien échangé. Les points roses tournoyaient toujours ; elle en suivit un du regard. Ce dernier se déplaçait lentement, jusqu'à ce qu'une bourrasque de vent ne le soulève et n'accélère sa trajectoire avant de le laisser se poser sur le rebord de fenêtre de la façade d'en face. Liz remonta son regard à cette fenêtre et aperçut un visage familier : celui d'Adrien. Immédiatement son visage s'illumina, ses lèvres s'élargissant en un large sourire. Adrien ! Elle ne le croisait plus ces derniers temps, elle avait peur d'être confrontée à l'oubli partiel de son visage. Est-ce qu'elle lui manquait ? Lui oui.

Elle appuya son coude sur sa table et reposa sa tête sur sa main afin de la tenir en équilibre tandis qu'elle l'observait avec insistance. Il semblait complètement dépassé et ennuyé par son cours théorique, elle avait reconnut le professeur qui enseignait dans sa salle et il était particulièrement soporifique. Elle l'encouragea mentalement et continua de poser son regard sur lui. Elle se demandait l'heure qu'il était et espérait que la sonnerie retentisse bientôt ; elle n'avait qu'une idée en tête et c'était de le rejoindre à la sortie de cours. Lui reparler, lui sourire et le serrer dans ses bras... cela faisait longtemps qu'elle en rêvait. Elle avait enfin compris à quel point elle était attachée à lui et combien elle désirait l'avoir près d'elle. Or, ce dernier était toujours aussi distant, pourquoi restait-il si loin alors qu'elle l'avait senti si proche lors de cette nuit passée sur la colline ? Personne ne pouvait lui apporter de réponses ; Liz était seule face à soi-même et même Adrien était loin. Elle voulait le revoir, alors elle le reverrait, point barre !

Lorsqu'enfin l'heure de cours prit fin, Liz se précipita hors de la salle, regroupant en une vitesse phénoménale ses affaires, les rangeant dans son sac qu'elle empoigna bien vite. Elle se précipita dans le couloir, bousculant deux-trois personnes au passage, et emprunta la première à droite, ce qui lui permit d'arriver juste devant la porte de la salle d'où devait sortir son ami. La chance lui souriait apparemment : il sortit au moment même où elle arrivait.

- Adrien ! S'écria-t-elle en l'apercevant, le rejoignant immédiatement.

Elle sautilla vers lui, son éternel air niais ancré sur le visage, et lui sauta au cou sans attendre sa réponse, telle la pile électrique qu'elle était. Qu'est-ce qu'elle était heureuse de le revoir ! Peu de temps s'était écoulé, mais cela lui avait paru une éternité après cette soirée. Elle ressentait ce vide en elle lorsqu'elle se trouvait sans lui, elle avait beau continuer de vivre comme avant quelque chose avait changé. Il avait apporté une nouvelle dimension à sa façon de penser et les choses paraissaient terriblement différentes. Ce n'était pas si mal comme point de vue, c'était simplement un peu plus objectif que précédemment. Elle se détacha de lui après quelques instants, et le fixa dans les yeux, un sourire mièvre l'incitant à répondre.


[Chat te va ? >w<]
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty24th Avril 2012, 10:23

Ca y est, le printemps était là, les pétales tombaient des arbres en fleurs, la chaleur était présente, le soleil également .... il ne restait que deux mois et demi .... Mais ces derniers temps son cerveau s'était mis sur "off", plus rien ne le percutait, plus rien ne l'intéressait, il ne pensait quasiment plus. Cela s'était ressenti sur ses résultats scolaires mais bon, à quoi bon ? Pouvait-on se dire. Les pétales continuaient toujours de tomber et son regard s'était fixé là-dessus, la vue était l'unique sens qui fonctionnait en lui, le professeur remuant ses lèvres dans le vide.

Puis la cloche le rappela tout de même à lui et il emballa ses affaires avant de sortir le dernier de la classe, il commença à bifurquer sur la droite pour rejoindre l'autre salle où il allait avoir cours quand son prénom fut appelé vivement dans le couloir par une voix féminine, il se retourna et fut soudainement assailli par Liz. Il ne broncha pas quand elle l'étreignit mais son odeur le rendit nostalgique de cette soirée sur sa colline, c'était impressionnant à quelle point la mémoire olfactive était efficace, c'était sûrement la meilleure d'ailleurs. Quelques personnes de sa classe s'étaient retournés pour voir qui avait crié ainsi et furent étonnés de voir une fille parler et sauter dans les bras ainsi de l’asocial de leur classe, du type invisible dont on ne connaissait d'ailleurs pas la voix tellement il était discret.

Liz le relâcha et plongea son regard dans le sien, son habituel sourire aux lèvres, que pouvait-il donc bien faire à part de lui adresser un mince sourire ? Ce qu'il fit. Puis il détourna le regard un peu gêné en sentant ses joues chauffer sans pour autant qu'elles rougissent. Les quelques élèves finirent par tous partir, ainsi que le prof qui venait de fermer la salle. Il se sentit alors mieux, il ne voulait pas non plus changer son image.

Il la regarda de nouveau et attendit, il ne savait pas franchement quoi lui dire, peut-être devait-il évoquer cette soirée sur la colline ? Ils ne s'étaient pas parlés depuis et ça pouvait faire un sujet.

- Ton genou va mieux ? Demanda t-il tout simplement.

Voilà, il avait sa part, apparemment la "coutume" exigeait qu'il commence et bien c'était fait. Soudain il entendit une exclamation, il se retourna et vit deux lycéens qui s'approchaient, ils ne firent pas attention à Liz et Adrien. Ce dernier ne put s'empêcher d'écouter la conversation, surtout après cette exclamation.

- C'est vrai qu'elle est absente depuis quelques jours.


- Mais oui, j'ai surpris le directeur le dire à un prof.

- Il était donc si violent cet incident en centre ville ?

- Bah assez pour la tuer.

- On ne sait pas vraiment ce qu'il s'est passé c'est ça ?


- Non, c'est tenu secret, c'est louche tout de même, il y a quand même eut 7 morts.

- C'est moche ..... ça fait bizarre de se dire qu'elle était dans notre classe, qu'on la voyait tous les jours et que maintenant elle est morte ..... elle s'appelait comment déjà ?

- Merry, Merry Clowsday.

Son cœur fit un bond tellement violent qu'il crut qu'il venait d'exploser. Il regarda les deux partir et disparaitre à l'intersection. Il ressentit soudain un choc, ses jambes vacillaient et il venait presque de s'écrouler en arrière mais s'était rattrapé sur le mur. Tout son corps tremblait. Était-ce possible ? Était-ce seulement possible ? Merry ... Merry ... Il revit la jeune brune, la tête posée sur ses mains croisées, plongeant son regard dans le sien ... Elle ne vivait ... plus ? Elle n'existait ... plus ? Lentement, en prenant appui sur le mur avec son dos il glissa vers le sol. Ça n'était pas possible, une personne ne pouvait pas ainsi disparaitre ... Comment une vie, chose incroyable qu'était la vie pouvait se terminer ainsi, aussi subitement ? Merry avait vécu 16 ans, elle avait grandi, acquis des choses incroyables qu'étaient le langage, l'écriture, la culture, on n'avait pas idée de l'importance de ces choses, après tout, ça lui avait pris des années ....

Mais ... il sentait bien que ce n'était pas parce qu'un humain était mort qu'il était dans cet état là, mais parce que Merry était morte. La fille de la bibliothèque, celle qui était venu spontanément vers lui et lui avait souri sans chercher à savoir qui il était. *Tu…es la première personne avec qui j’aimerais devenir amie.*

- AAAAAAAAAAAHHHHHHH !!!

Il hurla de toutes ses forces en s'attrapant la tête de ses deux mains et en serrant les poings arrachant quelques brins de cheveux. Mais il ne sentait pas la douleur tellement celle qui perdurait dans sa poitrine était grande. C'était ça, c'était donc ça, ce qu'il évitait depuis le début ... un lien avec une personne. Il pouvait presque la voir, cette chaîne qui l'unissait à Merry et à Liz et qui l'entravait. Celle la liant avec Merry le faisant extrêmement souffrir. C'était ça le pouvoir et la puissance d'un lien affectif.

- Fais moi confiance, dit la voix de la brune dans sa tête.

Il la revit s'éloigner, puis se retourner et lui dire avec un sincère sourire :

- Merci pour tout.

Des larmes coulèrent de ses yeux abondamment et il cria de plus belle en tremblant encore plus fort.

- Comment ... comment .... comment est-ce possible ... bégaya t-il.

Oui, comment était-ce possible que quelqu'un puisse disparaitre ainsi, sans prévenir. Et ce sourire ...

- Merry ....
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Lutwidge

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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty24th Avril 2012, 11:18

D'autres élèves passèrent, délaissant petit à petit le grand couloir de Lutwidge. Adrien lui avait rendu son sourire et cela avait mis Liz de bonne humeur. Elle sentait à son comportement que le regard des autres le dérangeait, c'est sûr qu'après son arrivée mouvementée et bruyante, on ne pouvait que se retourner pour voir ce qu'il se passait ; cela devait probablement le gêner. Le couloir fut bientôt presque vide, et ce fut au tour des professeurs d'y passer.

- Ton genou va mieux ? Lui demanda-t-il, comme s'il cherchait un semblant de conversation.
- Mh ? Ah, oui, ça va ! C'est cicatrisé, maintenant ! Le rassura-t-elle. J'suis contente de te revoir, ajouta-t-elle.

Elle réfléchit soudain. Adrien avait entamé la conversation... ah, cette soirée n'était donc pas un rêve. C'était réel, ils avaient véritablement tissés des liens affectifs. Il tenait donc vraiment à elle... Non ! Il ne fallait pas qu'elle se surestime comme ça ! Elle se secoua vivement la tête pour chasser ces pensées ; elle remarqua que son comportement pouvait sembler étrange et voulut s'expliquer auprès d'Adrien. Cependant, lorsqu'elle releva la tête, elle aperçut qu'Adrien était ailleurs.

- Ad... ? L'appela-t-elle.

Mais il ne l'écoutait pas. Deux élèves se tenaient non loin d'eux et discutaient. Liz n'avait pas l'ouïe très fine et ne put réussir à distinguer correctement leurs dires. Tout ce qu'elle entendit -et c'était certainement le plus important-, c'est qu'une élève était morte. Elle n'avait pas entendu son prénom, et faillit aller leur demander, plus qu'inquiète. Et si c'était une de ses amies ? Ou encore, une des filles avec qui elle avait travaillé sur l'histoire du lycée ? Qui était-ce ? Pourtant, elle ne put aller rejoindre les deux élèves : elle n'avait pas encore posé un pas vers elles qu'elle vit Adrien vaciller. Il était le dos contre le mur, et se laissa glisser lentement le long de celui-ci, le visage grave et, plus que de la surprise, c'était un véritable choc que traduisait son expression faciale. Aussitôt elle se retourna vers lui. Adrien connaissait donc cette personne...

-Adrien, ça va ?! Hé, Adrien ! Répond moi !

Elle se baissa pour arriver à sa hauteur, se faisant du souci pour lui mais cherchant avant tout à être rassurante. Elle avait échoué : Adrien hurla. Le couloir était vide et personne ne l'entendit sauf elle, pourtant, son cri résonna longtemps, et même lorsqu'il se tut, Liz l'entendait encore se répéter dans sa tête. Comme sur la colline, il était dans tout ses états. Il était affecté, il avait mal. Il devait sans doute tenir beaucoup à cette personne. Liz fut bouleversée de le voir ainsi et resta tétanisée, impuissante face à ce sentiment qui le rongeait sans nul doute de l'intérieur. Elle regardait le sol, dépassée par ce qui arrivait à son ami. Perdre quelqu'un d'important était terriblement dur.

Une gouttelette toucha le sol en silence, puis d'autres. Adrien pleurait. Tellement. Des torrents de larmes dévalaient ses joues à une vitesse folle, si bien que Liz en fut elle aussi terriblement affectée. Elle ne pouvait pas juste rester là. Impossible... et pourtant elle avait l'impression que s'immiscer maintenant entre Adrien et ses pensées n'était pas le meilleur moment. Après le choc que lui avait causé la mort de son frère, Liz avait préféré être seule. Elle ne devait pas s'imposer de trop à son ami.

- Comment ... comment .... comment est-ce possible ... bégaya t-il.

Liz se pinça les lèvres. Il ne fallait pas qu'elle cède. Il fallait qu'elle se montre forte pour le soutenir.

- Merry ....

Son coeur fit un bond. Merry ?

- ... Merry ? Tu veux dire, Merry Clowsday ? Demanda-t-elle hésitante.

Liz ne la connaissait pas vraiment. Tout ce qu'elle avait remarqué c'est que Merry aimait se montrer désagréable, envers Elliot le plus souvent. Mais elle n'avait pas mauvais fond. Merry était quelqu'un de bien, et, du peu de temps qu'elle avait passé avec elle, l'avait trouvée attendrissante. Elle ne la connaissait pas assez, mais maintenant qu'elle pouvait poser un visage sur la défunte, Liz en fut d'autant plus attristée. Il y a peu de temps encore, elle était avec elle, accourant pour voir si elle n'était pas blessée après sa chute de l'échelle dans la salle des archives. Elle était du genre colérique, comme Elly. Merry Clowsday était morte.

Liz n'arriva pas à se retenir plus longtemps. Adrien était très affecté et cela se voyait. Elle s'approcha de lui et le serra dans ses bras, de toutes ses forces. Elle ne pleurait pas, la connaissant trop peu pour, mais l'état d'Adrien l'émouvait réellement. Elle plongea sa tête dans son cou, et, le visage serré, chercha à le rassurer.

- Calme-toi Adrien, disait-elle de sa voix tremblotante. Calme-toi...

Elle voulait le rassurer et l'épauler, le soutenir, l'aider. Adrien lui semblait si fragile en cet instant. Lui qui pour elle était le savoir incarné, qui était fort, grand... il était dans un état lamentable, complètement achevé par la triste nouvelle de la mort de son amie. La mort faisait partie de cycle de la vie, c'en était ainsi et ça l'avait toujours été, il fallait l'accepter. Mais c'était si dur de se dire qu'on ne reverrait jamais la personne qui nous avait laissé. C'était si dur de se raccrocher uniquement à un souvenir d'elle, ne plus pouvoir la toucher, la sentir, la voir. Liz laissa une larme s'échapper furtivement en pensant à son frère. Elle pensait avoir accepté sa mort, mais cela lui remontait à la gorge, et brisa sa voix tandis qu'elle cherchait des mots qui pourraient l'aider. Tout ce qu'elle réussit à lui dire, ce fut de minces filets de phrases incompréhensibles.

- Désolée... je suis tellement... pardon, je...

Elle ne faisait que s'excuser, car elle savait que la mort était quelque chose d'irréversible. Elle ne croyait pas en la vie après la mort, elle ne croyait pas à l'au-delà, ni au paradis, ni aux enfers. Liz savait que c'était la fin ; pas la fin du monde mais une fin. Se sachant impuissante et culpabilisant, elle s'excusa.

- Je te comprends, réussit-elle à lui dire dans un souffle. Je comprends ton désespoir...

L'image de Merry se superposa à celle de son frère Caliel. Elle serra son ami un peu plus fort contre elle et ferma les yeux. La sonnerie retentit, mais il était hors de question qu'elle le laisse seul ; elle ne retournerait pas en cours tant qu'elle ne serait pas sûre de son état. Liz s'inquiétait terriblement pour Adrien.
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty25th Avril 2012, 10:16

Lui avait-il donné sa confiance quand elle lui avait demandé ? Il croyait bien que si, sinon ce souvenir ne serait pas aussi douloureux, elle avait eut tort de lui dire ça, il avait eu tort de croire en elle, maintenant il souffrait. Bon sang ! Il avait échoué sur toute la ligne ! N'était-ce pas pour éviter ce qu'il se passait qu'il avait voulu n'avoir aucune relation ?! C'était pour ne pas regretter quand il allait perdre ses souvenirs mais aussi pour ne pas le faire souffrir durant la courte durée de sa vie mais ces derniers mois, alors que l'échéance touchait à sa fin, tout s'était écroulé avec la rencontre de Merry et Liz. Merry était morte et Liz, à qui il tenait beaucoup, il allait l'oublier et horriblement souffrir juste avant que cela n'arrive.

Il ne bougeait plus, tout son corps s'était statufié, il ne clignait même plus des yeux et cette fois-ci tous ses sens étaient inactifs. Il crut avoir entendu vaguement quelques paroles ... Liz ... Liz lui parlait mais ... il ne répondit pas, il n'avait de toutes façons pas entendu. Il sentit quelque chose se propager dans son corps, encore une substance qui circulait dans ses veines. Cela provoqua des frissons et comme l’anesthésie totale de son corps, il ne sentait plus rien, il eut l'impression que s'il se planter un couteau dans le cœur, il n'en souffrirait pas. Puis soudain ses yeux s'écarquillèrent ... La mort ... Il trouvait ça incroyable ce qui lui arrivait ... Il avait l'impression ... non, ce n'était plus une impression mais une certitude : il n'avait plus peur de la mort. Elle ne l'effrayait plus, elle ne lui avait jamais parue aussi tentante. C'était donc ça, une envie de suicide ? C'était une des choses qu'il ne comprenait pas de la part des gens qui se suicidaient, comment trouvaient-ils le courage ? Et bien en fait, ils ne le trouvaient pas, ils n'avaient pas besoin d'en trouver puisque la mort leur semblait si indolore ... c'était ce qu'il ressentait.

Puis, comme il devait s'y attendre mais avec toutes ses pensées, ce ne fut pas le cas, Liz le prit dans ses bras, contre elle et calant sa tête dans le creux de son cou. Au moins, cela eut le mérite de lui montrer que ses nerfs étaient toujours connectés et qu'il pouvait toujours ressentir et toucher puisqu'il sentit ce contact.

- Calme-toi Adrien, dit-elle d'une voix tremblotante. Calme-toi...

Il l'entendit également.

- Désolée... je suis tellement... pardon, je...


Il parvenait même à saisir et comprendre ce qu'elle disait.

- Je te comprends. Je comprends ton désespoir...

Son désespoir ? C'était un désespoir ? Sûrement, c'était ce que l'on pouvait appeler de la tristesse ainsi que d'autres de ses synonymes. Il était anéanti.

Soudain la cloche sonna annonçant le début de son cours suivant mais ... quand il réfléchit à ce qu'il pouvait ... non devait faire maintenant, aller en cours était loin dans la liste et se mettre sur "off" pour ne plus ressentir cette profonde détresse était prioritaire, et parmi les options, se couper les veines ressortait largement. Oui, quand il se posa de nouveau la question, la mort ne lui paraissait toujours pas une ennemie mais était-ce vraiment ce qu'il devait faire maintenant ? Après tout, en pesant le pour et le contre, il y avait d'un côté le fait qu'il ne serait plus le Damné, qu'il n'aurait plus à subir cet arrachage de souvenirs, qu'il arriverait à semer la pagaille dans sa famille et qu'il ne ressentirait plus cette tristesse et de l'autre côté ... la vie. Mais à quoi lui servait-elle maintenant ? ... Liz. C'était ça en fait, sur l'autre côté de la balance se trouvait Liz. Mais qu'il mette fin à ses jours ou que Veritas ne lui prenne ses souvenirs, elle disparaitra quand même de sa vie ... quoiqu'il en soit.

Il se dégagea de l'étreinte de la jeune fille et se releva les jambes chancelantes. Merry ... Merry ... Oui, l'image de la brune le fixant demeurait toujours dans sa tête qu'il ressaisit de ses mains. Il ne voulait plus ... Il ne voulait plus réfléchir, il voulait être maitre de son cerveau et de lui ordonner d'arrêter de penser à ça !

Il tituba sur à peine un mètre dans le couloir et s'arrêta de nouveau. En fait ... il pouvait forcer son cerveau à ne plus se souvenir de ça ... dans deux mois et demi cela sera fait. Il se retourna vers Liz qui le suivait du regard et ne s’aperçut pas qu'il lui affichait une expression désolée. Il l'appréciait vraiment mais une personne, un être humain ne pouvait pas le sauver, ne pouvait pas l'aider. Combien de fois, en repensant à cette soirée sur la colline, il s'était dit qu'il regrettait d'avoir fait ce qu'il avait fait, combien de fois ... Aussi jolie qu'elle était, aussi gentille qu'elle était, aussi grandement qu'elle l'appréciait, elle ne pouvait pas être la solution du problème qu'était sa vie.

- Il me semble que je te l'ai déjà dit ... mais je ne peux pas, lui dit-il. Je ne peux pas. Tout simplement. Je suis désolé.

Il fallait qu'il en finisse ...
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty26th Avril 2012, 10:33

Adrien se dégagea de l'étreinte de Liz. Effectivement, sans doute ressentait-il cette nécessité d'être seul après cette triste nouvelle ... Liz le laissa se relever et s'éloigner doucement, mais sa silhouette frêle lui parut alors encore plus fragile que d'ordinaire. Elle ne pouvait se résoudre à l'abandonner comme ça. Même si c'était contre son gré, même s'il finissait par la haïr, cela lui était égal : elle le suivrait et veillerait sur lui. Adrien l'avait sauvée, c'était le mot. Autant sur le plan moral que physique. Déjà il l'avait concrètement sauvée de la noyade, et en plus il était le seul, l'unique personne qui pouvait la comprendre à demi-mot. Pas besoin de se rendre intéressante avec lui, pas besoin de s'épuiser, non, Adrien ne demandait pas cela pour la remarquer. Et elle était tellement attachée à lui, pour cette raison qu'elle cherchait vainement depuis des mois au fond de ses pensées. Qu'était Adrien pour elle ? Pourquoi est-ce que leur relation lui paraissait si ambiguë alors qu'elle était plus que naturelle ?

Adrien vacilla et arrêta sa marche, avant de prendre la parole. Liz n'apercevait que son dos ; d'habitude elle le trouvait très grand de dos, mais cette fois-ci il lui apparut complètement anéanti, las, fatigué de porter un poids qu'elle ignorait sur ses épaules.

- Il me semble que je te l'ai déjà dit ... mais je ne peux pas, lui dit-il. Je ne peux pas. Tout simplement. Je suis désolé.

Cette phrase lui parut vide de sens, même si elle comprenait ce qu'il voulait dire. Car au fond, elle n'aimait pas cette espèce de fatalité qui se dégageait de lui. Car la fatalité, pour Liz, n'existait que lorsqu'on l'acceptait. Et elle, elle ne l'accepterait jamais. Elle se battrait pour lui, même s'il n'était pas de cet avis. Liz sentit son sang bouillir et, pour la première fois, elle s'énerva et lui cria dessus. Elle était plus qu'en colère, elle en avait réellement marre.

- Maintenant ça suffit Adrien ! Tu comptes pour moi et je sais que c'est réciproque, ne serait-ce qu'un peu ! Alors arrête de m'ignorer, ça nous blesse tous les deux ! Je ne sais pas ce qui te retient de t'approcher davantage de moi, mais je m'en contrefous ! Même si je dois avoir mal à la fin, tant pis ! Laisse-moi te soutenir ! Je t'en prie... !

Son ton se faisait alors plus bas. De toute manière, au fur et à mesure qu'elle s'était énervée et lui avait dit le fond de sa pensée, sa gorge s'était nouée pour ensuite briser sa voix. Elle reprit son souffle difficilement, puis, une fois calmée, s'approcha de lui en lui souriant tendrement. De sa petite main, elle s'agrippa à la manche de sa chemise, levant les yeux vers lui. Elle lui découvrit une expression qui la conforta dans l'idée qu'il fallait qu'elle reste avec lui coûte que coûte.

- Ne te méprends pas, Adrien. Ce n'est absolument pas de la pitié. Viens, allons dehors, respirer un peu d'air frais te fera du bien.

Elle lui prit le bras machinalement, sans réfléchir, et l'attira vers la porte qui donnait sur la grande cour. Elle marcha doucement car elle voyait bien qu'il était affaibli, la mort de Merry l'avait laissé dans un état horrible et il fallait qu'il s'asseye. Elle essayait de l'aider à avancer et de le soutenir, mais elle n'avait jamais été dotée d'une grande force musculaire et ne pourrait sans doute pas le supporter très longtemps.

Elle leva les yeux et son regard se posa sur un banc assez particulier pour elle. Sans doute Adrien n'en avait-il rien à faire, peut-être n'était-ce qu'un détail pour lui ou alors un simple élément du décor... mais ce banc était celui où ils s'étaient rencontrés. Ce lieu était gorgé de souvenirs ; la neige en avait emporté une partie en fondant, car l'endroit semblait différent en ce début de printemps, mais Liz savait que l'hiver prochain ces souvenirs referaient surface.

- Je n'oublierai jamais le jour où je t'ai rencontré, quoi qu'il arrive, je te fais cette promesse. Et si toi tu l'oublies, je reviendrais, encore et toujours vers toi, que tu le veuilles ou non car à présent, je ne peux plus me passer de ta compagnie. Tu es mon plus cher ami Adrien, alors je t'en fais le serment.

Elle regardait le ciel, assise sur ce banc de bois. Elle ne savait pas quoi dire alors elle voulut lui faire comprendre qu'elle ne le laisserait pas comme Merry l'avait fait. Elle resterait, toujours, près de lui. Et ce n'était pas lui qui lui ferait changer d'avis...


[Je sais pas si tu es contre le fait qu'ils aillent dehors... si c'est le cas fais-moi signe et je change ça ! Smile]
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Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Vide
MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty7th Mai 2012, 10:25

Il fallait qu'il en finisse ...

Il n'en pouvait plus, il était tellement ... fatigué, lassé de réfléchir autant, d'avoir autant peur de ce jour, de Veritas, de sa famille, fatigué ... de mentir aussi, de se forcer à sourire aux gens, ces gens, elle, Liz. Qui était-il avec elle ? Adrien Connelly issu de la fatalité du Damné qui se donne une image un tant soit peu sociable ou Adrien, un homme comme les autres qui ressentait les sentiments des liens affectifs, qui aimait ? ... Mais se poser cette question encore une fois le fatiguait, après tout pourquoi devait-il se la poser ? Pourquoi faire tout ça ... ?

- Maintenant ça suffit Adrien ! Tu comptes pour moi et je sais que c'est réciproque, ne serait-ce qu'un peu ! Alors arrête de m'ignorer, ça nous blesse tous les deux ! Je ne sais pas ce qui te retient de t'approcher davantage de moi, mais je m'en contrefous ! Même si je dois avoir mal à la fin, tant pis ! Laisse moi te soutenir ! Je t'en prie... !

Adrien écarquilla les yeux, surpris d'une part par ce qui ressemblait de la colère émaner de Liz Readers, puis interloqué par ses propos qu'il était en train d'analyser. "Je ne sais pas ce qui te retient de t'approcher d'avantage de moi" .... Qu'est ce que cela voulait-il dire ? ... Était-ce donc ce qu'elle attendait de lui ? Elle attendait qu'il se rapproche d'elle ? Qu'ils deviennent plus proches ? Mais ... cette soirée là, n'avait-il pas déjà fait ces pas qu'il regrettait tant, cette approche ? ... De quoi voulait-elle parler ?

"Laisse moi te soutenir", cela ressemblait à une phrase de Merry sauf que celle-ci ne lui demandait pas la permission mais elle le forçait carrément "Fais moi confiance", aussitôt une douleur lancinante lui perça le cœur une nouvelle fois. Tout était vraiment lié aux souvenirs, tout. En tout cas Liz se trouvait là, exigeant une réaction de sa part.

Elle s'approcha de lui et lui saisit sa manche en lui témoignant d'un regard profondément chargé de tristesse.

- Ne te méprends pas, Adrien. Ce n'est absolument pas de la pitié. Viens, allons dehors, respirer un peu d'air frais te fera du bien.

Il se laissa faire sans broncher et se fit emmener dans la cour. Le vent soufflait doucement d'un air assez doux, les quelques nuages présents dans le ciel défilaient tranquillement. Ils se trouvaient à côté d'un banc, un banc situé juste à côté de buissons. Il reconnaissait cet endroit, d'autant plus qu'il était accompagné de Liz. Vu la façon dont elle le fixait, elle l'avait reconnut également, c'était l'endroit où il était venu malgré lui à sa rencontre lors d'une soirée enneigée ...

- Je n'oublierai jamais le jour où je t'ai rencontré, quoi qu'il arrive, je te fais cette promesse. Et si toi tu l'oublies, je reviendrais, encore et toujours vers toi, que tu le veuilles ou non car à présent, je ne peux plus me passer de ta compagnie. Tu es mon plus cher ami Adrien, alors je t'en fais le serment.

Il ne dit rien, bien sûr elle ne pouvait pas peser le poids de ses mots, elle ne savait rien à propos de lui mais en tout cas, même si elle respectait sa promesse de ne jamais l'oublier, elle ne pourrait jamais revenir encore et toujours vers lui ...

Comment en était-il arrivé là, quelques mois avant de tout oublier, de devenir le plus cher ami d'une personne ? Il avait vraiment échoué, échoué deux fois et ces deux échecs allaient lui ruiner sa 4ème vie toute entière, juste deux petites relations.

Il fallait qu'il en finisse ...

Il laissa un instant le vent souffler dans les cheveux de Liz qui s'était assise toute pensante sur le banc, il laissa un instant le silence régner sur la cour qui était d'habitude si agitée, il laissa un instant le repos s'installer en lui ...

- Liz ...

Non ... il ne pouvait pas lui dire, il ... ressentait cette impression que quoi qu'il arrive, elle le suive partout et cela pouvait devenir dangereux pour elle si elle tentait de le retrouver, même dans les contrées du nord, là où les Connelly vivaient, jamais ils ne la laisseraient approcher d'eux. Il avait pourtant tant envie de tout lui révéler, de tout lui raconter pour qu'enfin, avec ces relations, il en finisse ...
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty8th Mai 2012, 11:36

- Liz ... commença la voix incertaine d'Adrien, le reste de sa phrase se mourant dans le souffle du vent.

Liz attendit qu'il continue, après tout il venait de prononcer son nom et ce n'était sans doute pas inconscient, il devait avoir quelque chose à lui dire non ? Pourtant il resta muet, il n'avait apparemment pas l'intention d'en dire plus. Qu'est-ce qui le tracassait à ce point bon sang ?

Elle le regardait de ses yeux à demi fermés par l'inquiétude, le visage fermé et restant interdite. Elle effleura la main d'Adrien, avant de finalement la saisir complètement. Sans doute se demandait-il pourquoi elle avait fait ça ? Mais le souci, c'est qu'elle-même ne savait pas, elle avait juste agi inconsciemment, sans réfléchir. Si elle l'avait fait c'était sans doute qu'elle en avait envie, elle ne chercha pas plus loin l'origine de son acte. Pendant qu'elle réfléchissait, elle regardait cette main qui se tenait au creux des siennes, cette main si fine qu'on aurait eu grand peine à deviner que c'était une main de garçon en la voyant seule. Liz la trouva belle, elle aimait bien les mains fines et celles d'Adrien l'étaient encore plus que la normale. D'ailleurs, elle l'avait déjà remarqué auparavant mais Adrien était très mince, en plus d'être bien grand. Elle remarqua qu'elle tenait toujours sa main et cela la fit sourire. Elle posa sa tête sur son épaule sans rien dire, montrant à ce dernier toute l'affection qu'elle avait pour lui. Elle ferma les yeux et lui chuchota des paroles tremblantes.

- Adrien... je ne sais pas ce que tu as dans la tête mais je vois que tu vas mal. Ne fais pas n'importe quoi, je ne te le pardonnerais pas et d'ailleurs, je ne me le pardonnerais pas non plus.

Elle retint ses larmes du mieux qu'elle put, mais cela dût s'entendre dans le timbre de sa voix. C'est à ce moment-là que Liz se rendit compte que c'était beaucoup plus que de l'affection qu'elle nourrissait à l'égard de celui qu'elle prenait comme un ami. Lorsqu'elle se rendit enfin compte de la raison qui lui serrait tant le coeur, qui la poussait à s'inquiéter autant pour lui, cette raison à cause de laquelle elle se sentait si mal loin de lui, cette fichue raison qui la poussait à le coller et le déranger à ce point ; à ce moment là elle laissa ses larmes couler à flot sur son visage. Cette raison, c'était qu'elle l'aimait. Ça lui faisait mal de s'en rendre compte si tard... tout ce temps qu'elle avait passé avec lui, toutes ces fois où elle avait voulu s'empêcher d'y penser, tous ces instants où elle se persuadait d'aimer encore et toujours Elliot... elle n'avait rien remarqué jusque là et maintenant c'était trop évident pour qu'elle puisse continuer à le nier. Elle aimait Adrien, ce garçon pourtant froid et distant, elle l'aimait. Sans chercher à sécher ses larmes, cette dernière se redressa, gardant cependant sa main bien au chaud dans la sienne.

Qu'elle se trouvait pathétique de pleurer en cet instant où Adrien allait si mal ! Elle aurait voulu lui donner son plus beau sourire, le soutenir, faire tout pour que ce dernier aille mieux. Elle désirait le réchauffer comme l'aurait fait un rayon de soleil, le rassurer. Lui montrer qu'elle était là et que la mort d'un proche n'était pas la fin du monde. Bien sûr cela laissait un grand vide, tel un trou béant au fond du coeur. Mais chaque fossé aussi profond soit-il finit par se refermer, chaque blessure cicatrise un jour, seul le temps pouvait soigner les maux dont il était atteint et c'était ce qu'elle aurait voulu lui faire comprendre. Pourtant elle ne trouvait pas les mots, elle avait l'impression que même si elle expliquait le fond de sa pensée cela ne l'atteindrait pas, ne l'aiderait pas car il était bien trop déstabilisé et perturbé pour l'écouter à cet instant. Le silence s'était installé, d'ordinaire cela ne lui faisait rien aux côtés d'Adrien mais cette fois-ci tout semblait différent, d'abord parce qu'Adrien était complètement anéanti et que ce silence l'inquiétait plus qu'il ne l'effrayait.

Liz se souvint subitement de ce qu'il lui avait dit l'hiver dernier. "Je suis le Damné !" ... Après tout il n'avait pas explicité ce terme depuis, cela l'intriguait et il restait plongé dans le mutisme, de plus elle n'appréciait pas ce silence, et elle ne savait pas comment l'aider ; elle songea que c'était peut-être là que se cachait la clé du mystère et c'est pourquoi ce fut elle qui posa la question.

- Adrien... c'est quoi, le Damné ? Demanda-t-elle en le regardant de ses yeux encore mouillés d'où s'échappait encore une larme retardataire.




[J'espère que j'ai pas fait trop de fautes vu l'heure ... uu']
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty10th Mai 2012, 10:04

Douleur, c'était tout ce qu'il pourrait ressentir ce jour-là, absolument tout. Il avait échoué sur toute la ligne. Et Liz, elle était là, autant attachée à lui. Il ne savait pas ce qu'il avait fait ou comment il avait fait pour autant l'impressionner car apparemment à ses yeux il était une grande personne, quelqu'un de respectable, de sage. Un lien puissant s'était tissé malgré lui entre eux deux sans qu'il le veuille, sans qu'il s'en rende compte par ailleurs. Un lien si puissant qu'il était sévèrement en train de se questionner sur ce qu'était cette fille pour lui. En tout cas une chose était sûre, elle lui faisait ressentir quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti durant cette dernière vie. Un sentiment à la fois agréable, réconfortant et effrayant de part sa puissance et comment il prend possession de tout le corps.

Un frisson, non, ce contact l'avait même fait sursauter. Elle avait glissé sa main si doucement et si délicatement. Elle l'avait d'abord effleurée avant de la saisir. Adrien connaissait maintenant à bien connaitre le toucher de la peau de Liz, si doux, si frais, cela ne pouvait que le faire frissonner.

- Adrien... je ne sais pas ce que tu as dans la tête mais je vois que tu vas mal. Ne fais pas n'importe quoi, je ne te le pardonnerais pas et d'ailleurs, je ne me le pardonnerais pas non plus.


Son prénom énoncé, encore une fois cela lui fit quelque chose, cela provenait du fait qu'il était dit par ... elle. D'un air doucereux ... Il ressentait encore cette sensation que toute sa peine, tous ses soucis, toutes ses pensées néfastes étaient en train de se faire évacuer par le contact de la main de Liz. Comme s'il se vidait de toute cette énergie brouillonne qui l'animait.

Elle ne savait pas ce qu'il avait dans sa tête, oui, lui non plus, sûrement parce qu'il n'y avait rien. Il pensait être supérieur aux autres vu qu'il était capable de réfléchir à des choses que les autres êtres humains ne soupçonnaient pas du tout l'existence. Il pensait être au-dessus avec sa façon de penser si complexe mais en fait, peut-être que ce n'était qu'une apparence, qu'en fait il n'avait rien. Et que s'il ne comprenait personne c'était parce que au contraire, il était inférieur aux autres.

Il eut envie de répondre que puisqu'il ne se souviendra plus d'elle et qu'il aura disparut de sa vie, il s'en fichera totalement qu'elle ne lui pardonnera pas mais il n'eut pas le courage de prononcer ces mots. Soudain il frissonna de nouveau :

- Adrien... c'est quoi, le Damné ?

Il se statufia encore plus qu'il ne l'était, yeux écarquillés en fixant droit devant lui. Le Damné ... Comment était-elle au courant ? ... Puisqu'elle le demandait elle devait l'avoir juste entendu. Il avait dû l'évoquer lors de cette nuit sur la colline ou lors de la soirée enneigée et il se maudit du plus profond de son être d'agir ainsi à chaque fois, d'en dire beaucoup trop, d'aller beaucoup trop loin. Il serra les dents et sans s'en rendre compte, il serra aussi les poings et quand il entendit un bref gémissement de surprise de Liz il sursauta et lâcha l'emprise. Il se tourna vivement vers elle pour voir si elle allait bien et vit que ... des larmes coulaient sur ses joues ... Puis son regard se posa sur la main qu'il avait serrée, il la saisit de ses deux mains de la manière la plus délicate qu'il put, comme s'il s'agissait d'un objet très précieux. Il se sentait désolé, tellement désolé ... Il sentit son cœur s'emplir de chagrin, du poids de ses remords, de ses regrets accumulés au fil du temps.

- Désolé, dit-il d'un ton neutre.

Puis rapidement il sentit ses joues tressaillir sous la pression de la tristesse qui envahissaient ses yeux.

- Désolé, dit-il d'un ton un peu plus triste.

Alors qu'il résistait à ne pas verser de larmes, il repensa au fait qu'elle lui avait posé une question.

- C'est moi ...


Maintenant qu'elle savait pour ce terme, le Damné, autant lui dire une partie de la vérité. Il n'avait pas envie de lui mentir pour ne pas avoir affaire à quelconque situations gênantes.

- Dans ma famille, une malédiction se transmet depuis des générations. On appelle le porteur de cette malédiction le Damné. Quand celui-ci meurt, la malédiction se transmet à un nouveau-né. Il y a 19 ans, ce fut moi .... Mais ne me demande pas quelle est cette malédiction, je ne te le dirais pas ...


Il avait baissé le regard, ses yeux brillaient mais sans avoir cédé sous la pression. Il tenait toujours précieusement la main de Liz, il ressentait cette envie de garder ce contact, comme si, s'il le lâchait, il allait sombrer ...

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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty10th Mai 2012, 10:47

A la suite de sa question, Liz sentit qu'Adrien se raidissait. C'était si dur comme secret ? Car oui, Liz considérait cela comme un secret, puisqu'il n'en parlait jamais et faisait tout pour éviter d'évoquer la question, semblait-il. Lorsque soudain il exerça une pression sur sa main, cela la surprit, c'était désagréable et ça commençait à lui faire mal ; elle cherchait à se contenir mais elle laissa involontairement une plainte sortir de sa bouche. Comme elle avait plissé les yeux sous la douleur, quelques larmes vinrent à nouveau descendre la pente rougie de ses joues. Aussitôt après avoir entendu son gémissement, son ami lâcha son emprise, cela la soulagea terriblement car elle devait bien avouer qu'elle avait souffert. Ses larmes n'avaient pas encore séché et Adrien les remarqua au moment où il se tournait vers elle. Son regard crispé s'abaissa, Liz constata qu'il regardait sa main ; il s'en saisit avec une douceur infinie, ce contact si mince lui était réconfortant, il la calmait et enfin ses larmes commencèrent à disparaître, laissant derrière elles un sillon légèrement humide se former sur son visage, par-dessous ses yeux bleutés.

- Désolé, s'excusa Adrien une première fois, d'une façon presque anodine. Désolé, répéta-t-il de sa voix qui se brisait légèrement sous le poids d'une tristesse évidente.

Liz le fixait intensément. C'était donc si dur à avouer... ? Si insupportable, si pesant sur le coeur ? Elle s'imagina que c'était un véritable fardeau qui l'étreignait, et elle n'avait pas tout à fait tort sur ce point.

- C'est moi... reprit-il d'un ton qui traduisait le resserrement de sa gorge ; il hésita un temps avant de continuer. Dans ma famille, une malédiction se transmet depuis des générations. On appelle le porteur de cette malédiction le Damné. Quand celui-ci meurt, la malédiction se transmet à un nouveau-né. Il y a 19 ans, ce fut moi .... Mais ne me demande pas quelle est cette malédiction, je ne te le dirais pas ...

Elle écarquilla les yeux. Une malédiction ? Qu'est-ce qu'il racontait encore ? Cela lui rappela les mythes pour enfants autour de l'Abysse ; même si elle avait déjà été face à une Chain ayant failli la tuer et ayant décimé sa famille, et qu'elle savait donc que l'Abysse n'était pas qu'une croyance enfantine. Cela sonnait comme une malédiction, mais elle n'osa pas lui demander si cela avait un rapport avec une Chain ou une créature de ce genre. Après tout, s'il ne savait pas ce que c'était et qu'il ne croyait pas en l'Abysse, il la prendrait pour une dérangée, et elle désirait préserver leur amitié. A force de réfléchir elle en perdit ses mots et ce fut avec difficulté qu'elle trouva quelque chose à lui dire.

- Bien, très bien, je ne t'en demanderai pas plus. Cette malédiction, je suppose que c'est ce qui t'empêche de te rapprocher de moi ? Oh, tu n'es pas obligé de répondre, considère-la comme une question rhétorique, de toute façon je me suis déjà faite une idée de la situation... ponctua-t-elle d'un chaleureux sourire.

Ainsi la personne qu'elle aimait était maudite ? Tant pis, c'était trop tard pour aller en arrière, elle était prête à se faire maudire elle aussi si nécessaire. Elle frotta délicatement la main d'Adrien avec son pouce, c'était agréable, doux, tendre. Elle se mit à réfléchir. Et si... et si... non, il ne fallait pas. Non, elle ne pouvait pas se permettre cela, Adrien venait d'apprendre la mort d'une proche et cela n'accentuerait sans doute que ses doutes, son envie d'éloignement et sa peur de perdre ceux à qui il tenait. Pourtant... elle en mourrait d'envie. Se serrer contre lui, c'était tout ce qu'elle désirait, elle voulait retrouver ce contact de la dernière soirée qu'ils avaient passé ensemble, s'en emplir pour toujours, garder cette sensation en elle, cette douceur infinie qu'elle avait ressentie et qui, maintenant qu'elle était consciente de ses sentiments, lui paraissait encore plus tentante. Ni une ni deux, Liz cessa de se torturer l'esprit et céda. Elle passa ses deux jambes par dessus les cuisses de son ami et vint se blottir contre son torse, plaçant sa tête dans le creux de son épaule et entourant ses frêles épaules de ses bras fins. Elle était contre lui, tout contre lui et elle aimait cette proximité, cette chaleur qui s'émanait de ce contact dont elle avait rêvé et qui se propageait partout en elle. Elle resta un bon moment dans cette position, jusqu'à ce qu'elle se redresse un peu afin de le regarder droit dans les yeux, lui bloquant ainsi le moindre échappatoire. Il ne pourrait pas se défiler, il lui faudrait fournir une réponse...

- Est-ce que tu tiens à moi, Adrien ? Demanda-t-elle d'une voix douce, le regard tendre.

Elle lui souriait, bien qu'inquiète de sa réponse elle ne pouvait s'empêcher de lui sourire, elle était heureuse près de lui et désirait que cela soit réciproque. Elle desserra quelque peu son étreinte, désormais assise sur les genoux de son interlocuteur, et laissa ses mains glisser le long des bras d'Adrien, finissant par rejoindre ses mains à lui, dont elle se saisit en un mouvement léger et timide. Elle était comme atteinte d'une fièvre permanente lorsqu'elle était à ses côtés, elle n'y comprenait plus rien, ainsi elle nomma cela la maladie d'amour. Elle était malade d'amour à cause d'Adrien. Elle était malade d'amour, mais ce n'était pas une maladie désagréable. Alors elle accepta d'en rester prisonnière.
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty14th Mai 2012, 10:55

Il tenait toujours précieusement la main de Liz, il ressentait cette envie de garder ce contact, comme si, s'il le lâchait, il allait sombrer ...

Du moins c'était l'impression qu'il avait car ce contact le rassurait mais s'il réfléchissait un peu plus - ce qu'il avait du mal à faire pour l'instant - il se rendrait sûrement compte que c'était idiot de penser ça. Dans quoi allait-il sombrer ? Il n'aurait plus d'existence ? Il n'en possède déjà pas.

En tout cas, il se sentait un peu allégé après cette demi-confidence, au moins pouvait-elle maintenant feindre de le comprendre et compatir ... Même s'il ne voulait pas de sa compassion, même s'il ne voulait rien d'elle, il n'en attendait rien ...

- Bien, très bien, je ne t'en demanderai pas plus, finit-elle par répondre. Cette malédiction, je suppose que c'est ce qui t'empêche de te rapprocher de moi ? Oh, tu n'es pas obligé de répondre, considère-la comme une question rhétorique, de toute façon je me suis déjà faite une idée de la situation...

Sa dernière phrase le rassura, c'est ce qu'il attendait : qu'elle ne lui pose plus de questions sur ça, qu'elle comprenne et qu'elle n'en rajoute pas plus. Il sentit le mouvement délicat et léger du pouce de Liz sur le dos de sa main, c'était incroyable de voir à quelle point il sentait ce contact, il n'avait jamais remarqué que cette zone de son corps était aussi sensible ... peut-être ne l'était-elle pas et l'était devenu ... En tout cas, chaque mouvement lui faisait remonter des frissons le long du bras. Il ne trouvait pas cela très agréable mais d'un côté, la tumulte que cela provoquait dans son corps, l'accélération du rythme cardiaque lui indiquait qu'il réagissait et sûrement positivement.

Il en était là en tout cas, à devoir analyser tous les signes que lui envoyait son corps pour essayer de comprendre la relation qu'il avait vis à vis d'elle tellement il était ignorant sur ces sentiments, ces sensations à propos des liens. Encore une fois il ressentit un remord, un regret de rester là à écouter ces signaux car il savait très bien qu'au fond de lui il s'en fichait, et qu'il devait s'en fichtre.

Soudain, sans qu'il le vit arriver, les jambes de Liz passa par-dessus ses genoux et elle vint se blottir contre lui, l'enlaçant tout en étant assise sur ses cuisses.

Ce fut simple.

Sa réaction fut simple.

Il ne bougea pas d'un centimètre se laissant entièrement faire, à peu à l'instar de ces animaux qui faisaient le mort quand ils se faisaient attaqués. Même son rythme cardiaque diminua rapidement mais pour battre plus puissamment, plus intensément si bien qu'il lui faisait presque mal à la poitrine. Tous ses nerfs criaient à l'alerte générale, déjà qu'il trouvait que les signaux envoyés par sa main quand Liz le caressait de son pouce étaient puissants mais là, c'était toutes les parties de son corps en liaison avec celui de Liz qui s'alarmaient et lui envoyaient des rapports comme quoi il y avait eu contact.

Il n'esquissa même pas un geste, jamais il ne s'était senti aussi immobile.

Puis les yeux de Liz attira son attention, elle était en train de le fixer, de l'enfermer dans un regard clos.

- Est-ce que tu tiens à moi, Adrien ?

Il écarquilla les siens et faillit presque demander de répéter. Elle laissa ensuite ses mains glisser le long de ses bras et elle lui saisit ses deux mains à lui en entrecroisant ses doigts avec les siens.

Jamais, non jamais ça ne lui était arrivé et il était même presque sûr que même les Adrien d'avant n'avaient jamais ressenti ça, vécu cette même situation. Que devait-il faire maintenant ? Lui répondre ? ... Il fallait encore qu'il sache quoi lui dire ... Mais non, il n'avait même pas à réfléchir, il connaissait la réponse, sa propre réponse et celle qu'il allait donner.

- Si vraiment tu ressens quelque chose pour moi, ce qui doit être le cas avec ton comportement et cette question, alors tu devrais savoir répondre à ma place.

Il marqua une pause, comme s'il espérait qu'elle puisse lire en lui à travers son regard.

- Mais tu avais presque raison, cette malédiction que je possède est en partie responsable de mon comportement éloigné vis à vis des autres personnes.

Enfin il réussit à bouger, ce fut l'expression de son visage qu'il changea en une expression sombre et sérieuse sans qu'il s'en rende compte.

- Liz, si tu t'es vraiment fait une idée de la situation alors crois moi quand je te dis que je ne peux avoir de relation avec une personne, qu'importe sa nature. Malgré moi, je t'ai déjà donné tant d'indice quant à ta deuxième question.


Il n'eut pas envie de faire ce qu'il allait faire mais il se sentait obligé, il le fallait, en espérant qu'elle comprenne tous ses messages. Il bougea ses jambes dans le but de lui faire comprendre qu'il voulait se lever et elle comprit et se remit sur pieds. Il se leva, tournant le dos à la jeune fille. Ça n'était plus possible, il fallait faire quelque chose.

- Je suis encore désolé Liz.


Il fallait qu'il en finisse ...


[voilà ! Je trouvais que c'était une bonne occasion de finir ce rp pour moi (on avait dit un court rp), désolé pour la froideur d'Adrien mais bon, c'est pour anticiper ce qu'on a prévu pour la suite ^^ Je te laisse donc répondre et conclure ce rp ^^]
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MessageSujet: Re: Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien]   Sécher les cours, c'est mal. Tant pis. [PV Adrien] Empty15th Mai 2012, 02:34

Immobile face à elle, statufié, voilà tout ce qu'on pouvait dire d'Adrien, selon Liz. Il ne bougeait pas d'un poil, sans doute avait-elle été trop loin en posant cette question. Pourtant si elle l'avait posée, c'était parce qu'elle avait eu confiance et quelque chose de favorable. Si elle l'avait posée c'est qu'elle connaissait déjà à moitié la réponse, ou du moins qu'elle la supposait, ne fut-ce que dans un élan de confiance excessive en elle-même. Elle voulait y croire, croire qu'Adrien et elle pouvaient être plus proches que ce qu'ils étaient déjà.

- Si vraiment tu ressens quelque chose pour moi, ce qui doit être le cas avec ton comportement et cette question, alors tu devrais savoir répondre à ma place.

Elle allait lui répondre ce qu'elle aurait désiré entendre de sa bouche, elle allait lui dire ce qu'elle ressentait vraiment pour lui, mais sentit qu'il désirait continuer et qu'il n'avait pas encore fini, alors elle se tut.

- Mais tu avais presque raison, cette malédiction que je possède est en partie responsable de mon comportement éloigné vis à vis des autres personnes.

Elle le savait, elle l'avait su depuis qu'il avait expliqué ce qu'il en était. Non, en fait c'était même bien antérieur, cette sensation de distance qu'elle avait notée entre Adrien et les autres, cette sensation de rejet, presque. Elle était déjà précédemment convaincue qu'il y avait quelque chose et il venait de lui en donner l'ultime confirmation. Devait-elle prendre cela comme un refus ? Devait-elle comprendre qu'il ne voulait pas d'elle ? Plutôt qu'il ne pouvait pas... Elle chercha à planter son regard dans le sien pour se rassurer, mais son expression fut pour elle telle une douche froide. Adrien était froid, complètement imperturbable, déterminé. Non, c'était fini cette fois-ci, elle le savait. Elle s'était surestimée, Adrien n'avait pas besoin d'elle...

- Liz, si tu t'es vraiment fait une idée de la situation alors crois moi quand je te dis que je ne peux avoir de relation avec une personne, qu'importe sa nature. Malgré moi, je t'ai déjà donné tant d'indice quant à ta deuxième question.

Alors c'était ça ? Il s'empêchait lui-même de se rapprocher plus ? Il se mettait encore des barrières, quitte à souffrir et la faire souffrir avec ? Mais pourquoi, bon sang... qu'avait-il fait pour mériter cela ? Adrien était quelqu'un de tellement bien aux yeux de Liz, pourquoi lui ? Pourquoi cette fichue malédiction lui tombait-elle dessus ! Malgré elle elle se sentait concernée par ce destin tragique dont elle ignorait encore l'existence. Car oui, on n'est pas maudit de nom, être maudit a des conséquences et elle se demandait lesquelles. Elle avait cette sensation qu'elle ne le reverrait jamais plus. Cette impression qu'avoir séché les cours n'avait fait que lui apporter un souci de plus, alors qu'elle ne cherchait qu'à alléger sa conscience. Pourquoi ... ?

Il lui fit comprendre qu'il voulait se lever, alors elle le laissa faire, le visage fermé, baissé. Une vraie tête d'enterrement, aurait-elle sans doute pensé si elle s'était vue.

- Je suis encore désolé Liz.

Il s'en alla. Liz le regardait s'en aller tandis que des larmes coulaient. Elle n'arrêtait pas de pleurer ces derniers temps. Elle avait besoin de lui. Elle avait mal, elle n'en pouvait plus de cette situation. Elle se sentait rejetée, minable et inutile aux yeux de la personne pour laquelle elle désirait l'être le plus. C'était bien beau d'être désolé, mais qu'est-ce que cela faisait mal...

- Adrien... ! Cria-t-elle au vent alors qu'il était déjà trop loin pour l'entendre. Adrien ! Adrien ! L'appela-t-elle sans relâche comme s'il allait se retourner. Adrien ... !

Et le flot de ses larmes redoublait d'intensité.

Bientôt il disparu de son champ de vision, elle avait envie de courir le rejoindre mais à quoi bon ? On pouvait dire qu'il lui avait mis un vent en quelque sorte. Elle lui en voulait ! Elle lui en voulait de ne pas avoir accepté malgré sa malédiction. Mais elle se mit à sa place, est-ce qu'elle aurait eu le choix ? Oui, on avait toujours le choix, mais pas vraiment à la fois. Car si ça se trouve, en acceptant de lui répondre, si ça se trouve ils s'en seraient retrouvés encore plus blessés ? Si ça se trouve, il avait fait cela pour les préserver ? Elle voulait penser cela d'Adrien. Oui, il n'était pas une mauvaise personne égoïste. Il ne pouvait pas l'être, pas après tout ce qu'elle savait de lui

- Je t'aime Adrien... murmura-t-elle en fixant le point où elle l'avait aperçu pour la dernière fois.

La prochaine fois, elle lui dirait. Oui, elle lui dirait, mais en attendant, elle le laisserait tranquille. Il fallait qu'elle trouve un moyen de l'aider, il y en avait bien un...

Elle sécha ses larmes, puis se rendit à l'infirmerie. Elle prétexta un malaise -raison pour laquelle elle aurait manqué les cours précédents- car elle ne se sentait pas d'attaque à retourner en cours, écoutant les dires incessants de professeurs qui ne lui apporteraient sûrement rien au comment elle pourrait aider celui qu'elle aimait.
Elle s'allongea sur un lit, et s'endormit les yeux encore humides.

Elle l'aiderait.


[Fin ! Et non, je n'abandonnerai pas ! èwé]
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